DÉVOTION DU 27 JUILLET 2025 Référence biblique : 2 Samuel 24 : 1 – 25

Référence biblique : 2 Samuel 24 : 1 – 25

« Mais le roi dit à Aravna : Non ! Je veux l’acheter de toi à prix d’argent ; et je n’offrirai point à l’Éternel, mon Dieu, des holocaustes qui ne me coûtent rien. Et David acheta l’aire et les boeufs pour cinquante sicles d’argent ». (2 Samuel 24 : 24)

À l’approche de la commémoration du 11 septembre 2001, j’ai mis ma classe de sixième au défi de participer à un projet d’« actes de gentillesse » à l’échelle de l’école. Chaque enfant a eu l’occasion de sacrifier son temps pour faire quelque chose pour les autres afin d’honorer les milliers de personnes qui sont mortes tragiquement ce jour-là.

« Faites quelque chose que vous ne feriez pas normalement », disais-je pour les encourager, « et cela aura plus de sens ».

Les promesses ont afflué. Certains élèves se sont engagés à passer du temps avec un voisin âgé. D’autres se sont engagés à faire la vaisselle pour leur mère. D’autres ont proposé de prendre en charge les tâches ménagères de leurs frères et sœurs. Chaque promesse était un sacrifice, mais plus les enfants se sacrifiaient, mieux ils se sentaient.

Il n’était pas étonnant que David ait senti qu’il ne pouvait pas sortir indemne de son péché. Il savait que Dieu n’accepterait rien d’autre que tout son cœur. Prendre la solution facile, bien qu’elle soit offerte volontairement, aurait dévalué son sacrifice.

Dieu exige des sacrifices de chaque cœur. D’une voix douce et tranquille, Il dit à chacun de nous ce qu’Il veut. Être fidèlement à notre place chaque jour est un sacrifice. Dieu peut vous appeler à tendre la main à quelqu’un qui est seul et dans le besoin. Il peut vous demander d’abandonner un passe-temps qui encombre votre esprit avec les choses du monde. Il peut vous montrer une opportunité de donner quelque chose en sacrifice pour la propagation de l’Evangile.

Tout comme un gage de gentillesse ne peut effacer l’horrible tragédie, le sacrifice ne peut pas non plus garantir le salut.

Le sacrifice seul n’a pas réconcilié David avec Dieu, mais Dieu a plutôt utilisé le sacrifice comme un symbole de la soumission et de l’humilité de David.

Dieu nous dit que Lui sacrifier notre vie est notre culte raisonnable ; après tout, Il a payé notre dette avec miséricorde. Si nous Lui offrons moins que toute notre vie, nous ne Lui avons rien offert du tout.

Qu’est-ce que Dieu vous a demandé ? Son don de pardon est incroyable. Soyons également disposés à offrir notre temps, notre énergie et nos ressources, ainsi que notre cœur.

CONTEXTE

Le chapitre commence en déclarant que l’Éternel était en colère contre Israël, et David a réagi à cette colère en procédant au dénombrement du peuple. Bien que de nombreux historiens ne soient pas certains de la raison pour laquelle cet acte était si mauvais, le fait est que David savait que c’était mauvais et qu’il a continué obstinément, même après que Joab l’ait découragé.

Dieu a présenté trois choix à David. Chacun était une punition dont Dieu avait dit au peuple que ce serait la conséquence de la désobéissance : la peste, la famine ou la guerre. Le choix de David s’est porté sur la sanction qui venait le plus directement de Dieu : la peste.

C’était une punition à la fois pour la maison de David et pour le peuple d’Israël. L’Éternel était en colère contre cette nation pour ses péchés passés. Lorsque la peste atteignit Jérusalem, David vit l’ange de l’Eternel prêt à détruire le peuple, et il supplia Dieu d’épargner Israël et de le punir, lui, pour son péché.

Par l’intermédiaire de Gad, Dieu a ordonné à David de construire un autel de sacrifice. Cela montrait à David que Dieu avait accepté son repentir. L’appel au sacrifice préfigurait la nécessité d’un sacrifice pour réconcilier le pécheur avec Dieu.

Aravna était un Jébusien, païen, et le propriétaire de l’aire de battage sur laquelle David devait faire le sacrifice. Il s’était probablement converti à la foi juive et vivait donc parmi les Israélites. David se rendit lui-même auprès de cet homme, plutôt que d’envoyer un messager, ce qui était un signe d’humilité.

Aravna offrit gratuitement le terrain, ainsi que des bœufs et tout autre objet nécessaire au sacrifice. Il donna comme le ferait un roi. En hébreu, il est écrit : « Il donna, de roi à roi », ce qui pourrait indiquer qu’il s’agissait du roi des Jébusiens de la région. Bien qu’Aravna soit un étranger et qu’il s’agisse d’une terre en Israël, David refusa de prendre la terre sans payer.

Il acheta l’aire de battage et les bœufs pour cinquante sicles d’argent, et plus tard le terrain adjacent pour six cents sicles d’or. C’est sur ce terrain qu’a été construit le Temple par la suite.

L’aire de battage devint l’emplacement de la cour du Temple où se trouvait l’autel d’airain pour les sacrifices. Actuellement, à cet endroit est construit le Dôme du Rocher, une mosquée islamique. Les juifs orthodoxes préparent actuellement la reconstruction du Temple à cet endroit.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. Combien de personnes sont mortes de la peste ?

2. Pourquoi David a-t-il dû acheter l’aire de battage et les bœufs ?

3. Quelles sont certaines choses que Dieu pourrait nous demander de Lui sacrifier ?

CONCLUSION

Jésus a tout sacrifié pour payer notre salut. Si nous sacrifions notre vie à Dieu, nous pouvons faire la différence pour les âmes qui meurent tragiquement dans le péché. Comment pourrions-nous faire moins pour Lui ?