DÉVOTION DU 27 JANVIER 2024 Référence Biblique : Jacques 5 : 1 – 20
Référence Biblique : Jacques 5 : 1 – 20
« Prenez, mes frères, pour modèles de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici, nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion. » (Jacques 5 : 10 – 11)
Les exemples de persévérance pendant les épreuves sont toujours encourageants pour les autres chrétiens. En 1874, l’évangéliste américain Dwight L. Moody a rendu visite à un homme à Dundee, en Écosse, qui était alité depuis quarante ans à la suite d’une chute qui lui avait brisé le dos. Pendant toutes ces années, cet homme avait enduré des souffrances aiguës, chaque mouvement lui causant une douleur considérable.
Cependant, Dieu était présent dans sa chambre. Lorsque Moody rencontra cet homme et observa son esprit doux et confiant, il lui sembla que cette petite chambre était aussi proche du Ciel que l’on puisse l’être sur terre. Il a commenté plus tard : « Je peux imaginer que lorsque les anges passaient au-dessus de Dundee, ils s’arrêtaient dans cette chambre. ».
Au cours de sa visite, l’évangéliste demanda à l’homme alité : « Satan ne vous tente-t-il jamais de douter de Dieu et de penser qu’Il est un maître dur ? ». L’homme reconnut que oui, Satan le tentait, surtout lorsqu’il voyait ses anciens camarades d’école passer en voiture ou observait un jeune homme en bonne santé qui marchait dans la rue. Il raconte que Satan lui murmurait : « Si Dieu t’aimait, n’aurait-Il pas pu empêcher que tu te casser le dos ? ».
Moody demanda : « Que faites-vous lorsque Satan vous tente ? ». L’homme invalide répondit : « Ah, je l’emmène simplement au Calvaire et je lui montre Christ. Je lui montre les blessures sur Ses mains et sur Ses pieds et je lui dis : « Ne m’aime-t-il pas ? ». Étant donné que satan a subi une grande frayeur à la croix il y a mille huit cents ans, il ne supporte pas ma réponse et il s’en va à chaque fois.
Plus tard, Moody a souvent parlé de cet homme à d’autres personnes. Il racontait : « Ce saint alité n’avait pas beaucoup de problèmes avec les doutes. Il était trop rempli de la grâce de Dieu ! »[1]
Comme Job, que Jacques a mentionné dans les versets sélectionnés, cet homme de Dundee était un exemple de persévérance. Lui aussi était déterminé à tenir bon face aux défis qui se présentaient à lui sans perdre sa foi en Dieu. Aujourd’hui, près de 150 ans plus tard, sa confiance inébranlable nous touche et nous inspire.
La plupart d’entre nous ne souffriront probablement jamais de la même manière que Job et que l’homme alité de Dundee, mais nous serons également confrontés à des défis dans la vie, et à une certaine douleur. Suivons le conseil de Jacques et regardons les exemples de ceux qui ont patiemment tenu bon dans l’affliction. Ils nous encourageront à tenir bon dans nos propres épreuves afin que nous puissions, nous aussi, être comptés parmi les bienheureux qui ont résisté !
CONTEXTE
L’épître de Jacques se termine par une série d’instructions portant principalement sur un avertissement aux riches (versets 1-6), la nécessité de faire preuve de patience dans la souffrance (versets 7-12) et quelques exhortations finales sur la foi, la prière et la restauration des croyants égarés (versets 13-20).
Dans les versets 1 à 6, Jacques avait peut-être l’intention d’encourager les pauvres qui étaient les destinataires de son épître, ou de les avertir de ne pas envier les riches. Comme dans d’autres enseignements du Nouveau Testament, Jacques n’a pas dénoncé les riches pour leur richesse, mais a plutôt mis en garde contre les tentations auxquelles les riches peuvent facilement succomber, telles que l’accumulation, la malhonnêteté et la satisfaction égoïste, qui sont les thèmes abordés dans ces versets.
Dans les versets 7 à 12, le discours de Jacques est centré sur la providence de Dieu. Il mentionne la venue du Seigneur au verset 7 sans introduire ni expliquer cet événement ; manifestement, il s’agissait d’une espérance si répandue dans l’Église primitive qu’elle n’avait pas besoin d’être commentée.
Le laboureur dont il est question dans ce verset était un agriculteur, et le « fruit de la terre » était une récolte de céréales. La récolte était considérée comme « précieuse » parce qu’elle assurait la subsistance de l’agriculteur et de sa famille.
Le verbe se plaindre au verset 9 signifie aussi « murmurer ». L’apôtre reconnaît que les pressions et les afflictions peuvent mettre à rude épreuve la patience des croyants et les inciter à murmurer les uns contre les autres.
Les derniers versets de cette épître (versets 13-20) sont une série d’avertissements, commençant par une exhortation à la prière dans les moments d’épreuve.
Jacques explique la réponse appropriée à l’affliction (tout type d’attaque du diable) et aux moments où le cœur est joyeux. L’instruction donnée aux personne en joi de « [chanter] des cantiques » pourrait être traduite par « chanter des louanges ».
À partir du verset 14, Jacques aborde spécifiquement les questions de santé et la doctrine de la guérison divine.
Il note qu’en de telles circonstances, le privilège du chrétien est d’« appeler les anciens de l’Église » (les responsables spirituels étaient reconnus ou nommés dans les congrégations locales dès l’an 40 ou 50 de notre ère). La pratique de l’onction d’huile est également mentionnée dans Marc 6 : 13.
Jacques n’a pas détaillé sa déclaration concernant les résultats qui se produiraient. Il était clairement entendu que, même si l’on ne savait pas comment Dieu répondrait dans chaque cas, des guérisons extraordinaires se produiraient.
Dans Jacques 5 : 17, nous lisons qu’Elie était un « homme de la même nature que nous » et que Dieu a répondu à sa prière.
Ainsi, si la formule « que Ta volonté soit faite » était cohérente avec les écrits antérieurs de Jacques et sous-entendue ici, il est également sous-entendu que Dieu donnerait des résultats inhabituels aux personnes qui prient avec une foi fervente.
La dernière exhortation de l’apôtre s’adresse également aux « frères » et traite de l’importance de la restauration de celui qui a rétrogradé.
L’expression le « ramène » ne signifie pas que le chrétien provoque le pardon des péchés de la personne, mais plutôt qu’il persuade l’égaré de revenir à la vérité. Bien que chaque individu soit responsable de ses propres choix, les instructions de Jacques montrent clairement que les efforts visant à restaurer celui qui a régressé sont une entreprise qui en vaut la peine sur le plan spirituel.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Que pensez-vous que Jacques voulait dire au verset 2 lorsqu’il a dit : « Vos richesses sont pourries » ?
2. Quel exemple de la nature Jacques utilise-t-il au verset 7 pour illustrer le besoin de patience ?
3. Réfléchissez à la personne que vous considérez comme un exemple de patience et de persévérance. Quelles sont les leçons de vie que vous avez apprises de cette personne et que vous aimeriez appliquer dans votre propre vie ?
CONCLUSION
Les personnes qui ont patiemment supporté les afflictions nous donnent un exemple et nous encouragent à tenir bon et à continuer à faire confiance à Dieu lorsque nous sommes confrontés à des circonstances difficiles.
[1] Moody, Will R., The Life of Dwight L. Moody (La vie de Dwight L. Moody) , Westwood, N.J. Barbour, 1985, pages 180-181.