DÉVOTION DU 27 AVRIL 2024 Référence biblique: Daniel 6:1-15.
Référence biblique: Daniel 6:1-15.
« Daniel surpassait les chefs et les satrapes, parce qu’il y avait en lui un esprit supérieur; et le roi pensait à l’établir sur tout le royaume. » (Daniel 6: 3)
Dans son livre: “The Moral Compass” , l’auteur William J. Bennett, raconte l’histoire d’un ancien sculpteur grec qui nous rappelle notre besoin d’excellence morale constante.
« Il y a bien longtemps dans la Grèce antique, un sculpteur d’un certain âge travaillait sur un bloc de pierre. Il sculptait avec le plus grand soin, enfonçant la roche avec son burin, taillant un fragment à la fois, mesurant les marques avec des mains nerveuses avant de faire la coupe suivante. Une fois terminée, la pièce serait hissée haut dans les airs et placée au sommet d’un arbre imposant, et deviendrait ainsi le chapiteau, ou la partie la plus élevée, d’une colonne. Et la colonne aiderait à soutenir le toit du temple élevé. »
« Pourquoi dépenser autant de temps et d’efforts sur cette section ? » demanda un fonctionnaire du gouvernement qui passait par là. « Elle sera haute de 15 mètres. Aucun œil humain ne sera capable de voir ces détails ».
Le vieil artiste posa son marteau et son burin, regarda fixement son interlocuteur et répondit : « Mais Dieu le verra ! » »
Daniel, ainsi que de nombreux autres Juifs, vivaient en exil à Babylone depuis de nombreuses années. Pendant sa longue captivité, Daniel avait été promu à des postes de responsabilité au sein du gouvernement grâce à son « esprit supérieur », la sagesse, et les compétences que Dieu lui avait données.
À l’époque du texte d’aujourd’hui, Daniel avait été nommé chef et allait être promu « sur tout le royaume ». Le secret de son succès continu, d’une administration à l’autre, était son allégeance au Dieu d’Israël et sa volonté de Le servir. Même ses ennemis ne pouvaient trouver aucune faute dans sa vie.
Comme le sculpteur de l’histoire ci-dessus, Daniel était conscient que Dieu le regardait toujours, même lorsque les autres ne le regardaient pas .
Son intégrité n’a jamais vacillé; ses promotions, le changement du climat politique et la jalousie des autres princes et satrapes du royaume n’ont pas du tout altéré son comportement.
Depuis sa jeunesse, Daniel avait été fidèle à la prière et à la confiance en Dieu, et il continuait à le faire. Dieu comptait plus pour lui que son emploi ou sa position politique.
L’intégrité et la fiabilité sont des qualités qui seront remarquées. Dans un contexte de conspiration et de corruption, la force de caractère de Daniel et sa loyauté envers Dieu, lui ont valu la considération d’un roi païen. Nous pouvons apprendre de son exemple.
L’un des meilleurs moyens d’influencer les non croyants qui nous entourent, est de nous assurer que nous restons fidèles à Dieu, et que nous respectons les principes d’une vie juste décrits dans Sa Parole.
Nous pouvons rencontrer de l’opposition; Daniel en a certainement rencontré, mais nous gagnerons la faveur de Dieu !
CONTEXTE
Le chapitre 6 met en évidence l’intégrité de Daniel et son engagement inébranlable envers Dieu en période de changements politiques, de collègues jaloux, et d’un système juridique inflexible.
Le dernier verset du chapitre 5, fait allusion à Darius, le Mède, qui prit le contrôle du royaume après que Belschatsar, le roi des Chaldéens, eut été tué et l’Empire babylonien renversé par les Mèdes et les Perses en 539 avant Jésus-Christ.
Les premiers versets du chapitre 6 décrivent la redistribution par le nouveau régent des responsabilités administratives dans le royaume. Les princes de l’Empire perse étaient appelés « satrapes » en araméen, un titre désignant les gouverneurs d’une ou plusieurs provinces.
Sur ce groupe de 120, trois chefs avaient une autorité de coordinateurs, et parmi ces trois, Daniel était le premier en raison de l’« esprit supérieur » qui était en lui (verset 3).
Daniel avait probablement plus de quatre-vingts ans à cette époque ; il avait supporté différents dirigeants et régimes idolâtres, se faisant distinguer comme un homme guidé par l’intégrité qui était enracinée dans sa juste relation avec Dieu.
Ceux qui entouraient Daniel n’avaient aucune considération réelle pour la vérité, la nation ou le roi. Les paroles des satrapes et princes corrompus, exposent leurs manières manipulatrices et intéressées : ils ont laissé entendre que l’on ne pouvait pas faire confiance à Daniel parce qu’il faisait partie “des enfants de la captivité de Juda”.
Le mot traduit par « rendirent » ou « entrèrent » dans les versets 6, 11 et 15, est en contraste avec Daniel, qui était seul dans sa position, mais fermement convaincu que Dieu veillait sur lui et le soutiendrait.
Il existe quelques différences notables entre les récits de prise de position des chapitres 3 et 6.
Le chapitre 3 a pour cadre l’Empire babylonien, l’ordre donné était celui du roi lui-même, les accusateurs étaient “certains Chaldéens” et l’accusation concernait l’adoration populaire, et ce qui était requis: se prosterner devant l’image.
Le chapitre 6 se déroule dans l’Empire perse; l’ordre donné résulte d’une manipulation du roi, les accusateurs étaient des fonctionnaires du gouvernement, et l’accusation concernait l’adoration privée, et ce qui était interdit: la prière.
Le danger du chapitre 6 était une fosse aux lions plutôt que la fournaise ardente du chapitre 3. Les différences soulignent la réalité que Dieu veille sur les affaires publiques et privées, quel que soit le contexte ou le défi.
L’habitude de Daniel de prendre régulièrement des temps de prière était à la fois exemplaire et enracinée dans une tradition juive de longue date. Alors que, dans l’Ancien Testament, on priait souvent debout, Daniel s’agenouillait, signe d’humilité et de révérence.
Le roi était désemparé lorsqu’il a réalisé le piège qui avait été tendu à un homme qu’il considère. Cependant, la loi ne pouvait être mise de côté, et selon la loi perse, aucun pardon ne pouvait être accordé, malgré les efforts diligents du roi.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. D’après vous, pourquoi les collègues fonctionnaires de Daniel ont-ils conspiré pour qu’il soit destitué ?
2. Pendant combien de temps le décret a-t-il interdit aux citoyens d’adresser des prières à quelque dieu ou à quelque homme, excepté au roi ?
3. Comment pouvons-nous cultiver un esprit supérieur comme celui de Daniel ?
CONCLUSION
« Dieu le verra », est vrai pour toutes nos actions et réactions. Cependant, notre vie doit être vécue avec une fidélité constante, non seulement parce que Dieu et les autres nous observeront, mais surtout parce que notre amour pour Dieu et les principes de Sa Parole motivent notre cœur et notre comportement.