DÉVOTION DU 27 AVRIL 2022 Lecture biblique : Ésaïe 40 : 1 – 31
Lecture biblique : Ésaïe 40 : 1 – 31
« Mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. Il prennent le vol comme les aigles ; Ils courent, et ne se lassent point, Ils marchent, et ne se fatiguent point. » (Ésaïe 40 : 1 – 31)
Je suis pressé ! Je suis en retard ! Il y a de l’embouteillage autour de moi au point où il n’y a plus presque de passage entre les pare-chocs des véhicules, nous ne bougeons même pas: il doit y avoir un accident devant nous.
Eh bien, je vais devoir m’arrêter. Je regarde l’heure. Pendant que je suis en train d’attendre , je pense à ce qui peut se passer ensuite. Mon corps est peut-être immobile, mais mon esprit s’envole et va si loin. Puis dans mes pensées je me suis rappelé d’un chant à la radio. Les paroles du chant me viennent à l’esprit : « ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force ; ils prennent le vol comme les aigles ; ils courent et ne se lassent point ; ils marchent et ne se fatiguent point. »
C’est étonnant ! « Ceux qui se confient . . . » Ces paroles nourrissent l’esprit.
Tandis que je réfléchis au message de ce chant, je me rappelle alors qu’il s’agit d’une promesse de Dieu.
La Bible est pleine de ces merveilleuses promesses, que je crois toutes vraies à cent pour cent.
En examinant cette promesse particulière, je me suis demandé comment il est possible de courir sans se lasser, ou de marcher sans se fatiguer.
A ce moment précis, j’ai mal aux pieds, j’ai mal à la tête, et en fait, je ne suis pas sûr d’avoir l’énergie pour m’envoler pour aller quelque part ! Peut-être que vous pouvez me comprendre.
Prenant du recul par rapport à la situation immédiate, je suis arrivé à comprendre plus clairement cette promesse que Dieu a faite. Je me rends compte que cela ne signifie pas nécessairement seulement en termes physiques, mais concerne également notre endurance spirituelle.
Que signifie « se confier à l’Éternel » ? La traduction biblique du mot confier, signifie “lier ensemble, peut-être en attachant”, comme les brins d’une corde, et “attendre patiemment”.
Ce n’est pas tellement attendre de Dieu ou attendre avec Dieu.
Nous pouvons être entremêlés avec le Seigneur dans notre attente. Dans cette position, nous pouvons à la fois espérer et attendre tranquillement que le Seigneur dirige nos pas.
Lorsque nous attendons avec le Seigneur, nous constatons que nos cœurs sont encouragés. Nous sommes connectés à Lui, et Il nous aidera à progresser dans notre marche et nous gardera forts. Il sait ce qui est le mieux pour nos vies et Son temps est le meilleur.
Ses bienfaits sont au-delà de toute mesure; et pourtant disponibles pour nous si nous attendons simplement avec Lui !
CONTEXTE
Le chapitre 40 commence ce que l’on appelle le “Livre de réconfort” ou “Paroles de consolation”.
Comme beaucoup d’écrits de prophètes, ce passage a un double objectif : c’est un encouragement pour les enfants d’Israël, mais aussi un message d’encouragement pour les générations futures.
Ce chapitre est écrit pour « mon peuple », comme indiqué dans le premier verset. La traduction hébraïque du mot « peuple » était « `Am » , signifiant ceux qui sont entrés dans une relation d’alliance avec Dieu.
Le début de ce chapitre avait quatre messages pour la nation nécessiteuse d’Israël. Par Ésaïe, Dieu a donné un message de pardon (versets 1-2), un message d’aide (versets 3-5), un message de promesse que la Parole de Dieu subsisterait éternellement (versets 6-8) et un message de bonne nouvelle et la paix (versets 9-11).
Au verset 11, Dieu est comparé à un berger. Un berger est fort, il prend soin des animaux les plus faibles.
Ici, comme ailleurs dans la Bible, des expressions semblables sont utilisées pour aider les gens à comprendre le concept.
Les expressions: mesurer, prendre les dimensions de, ramasser et peser, mentionnés au verset 12, ont tous des significations et des mots d’origine différents, et ne sont pas simplement des façons différentes de dire la même chose.
Ésaïe essayait d’aider Israël à comprendre que Dieu Lui-même était incommensurable et que Sa création était magnifique et insondable. Il était et est Le Seul qui peut la mesurer ou la soutenir.
Ésaïe a habilement utilisé des questions rhétoriques dans ce chapitre pour mettre en évidence la grandeur du seul vrai Dieu. Il n’y a rien qui puisse se comparer à Sa ressemblance. Même le Liban, considéré comme la grande forêt, n’avait pas assez de bois ou d’animaux pour offrir un holocauste digne d’être offert à Dieu.
Le verset 22 a donné une première prise de conscience de la forme de la terre comme une sphère et non plate comme certains l’ont supposé plus tard.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Quelles sont les deux déclarations de ce chapitre qui révèlent la grandeur de Dieu ?
2. À votre avis, pourquoi Dieu a-t-Il demandé à Ésaïe de parler avec amour et douceur dans ce chapitre ?
3. Comment pouvons-nous mieux utiliser la force que Dieu nous offre ?
CONCLUSION
Attendez-vous Dieu aujourd’hui ? Si Oui, vous pouvez Lui faire confiance pour contrôler chaque instant de votre journée et Il peut vous donner la force face à tout ce qui vous attend.