DÉVOTION DU 26 DECEMBRE 2021 Lecture Biblique : 1 Samuel 13 : 1 – 23

Lecture Biblique : 1 Samuel 13 : 1 – 23

« Samuel dit à Saül: Tu as agi en insensé, tu n’as pas observé le commandement que l’Eternel, ton Dieu, t’avait donné. L’Eternel aurait affermi pour toujours ton règne sur Israël; » (1 Samuel : 13 – 13)

 

La désobéissance ne paie pas. C’est un concept que nous essayons d’enseigner à nos enfants lorsqu’ils sont encore jeunes.

La discipline que nous leur imposons a pour but de leur faire comprendre à quel point leur désobéissance était insensée, et de les inciter à ne plus désobéir à l’avenir.

Cependant, une fois devenus adultes, nous devons veiller à ne pas oublier nous-mêmes ce concept.

Par exemple, si nous ne respectons pas les zones de vitesse lorsque nous conduisons, nous pouvons avoir à payer notre manque d’obéissance au code de la route sous la forme d’une contravention.

À un niveau beaucoup plus critique, nous devons être sûrs de ne pas devenir négligents ou impatients et ainsi désobéir à Dieu.

Attendre Dieu, peut être l’un des tests les plus forts de l’obéissance.

Une dame témoigne qu’elle a prié au sujet d’un mari. Dieu lui a clairement fait savoir qu’Il lui en donnerait un, et qu’Il avait un devoir pour elle dans ce mariage.

Dieu l’a aidée à comprendre qu’elle devrait attendre pendant un certain temps, mais elle n’a jamais pensé qu’elle devrait attendre plus de quatorze ans !

L’attente a été difficile, mais maintenant elle est mariée à un leader de notre église. Elle est si heureuse de s’être accrochée à la promesse de Dieu et d’avoir continué à attendre.

Quelle triste histoire ce serait si elle avait abandonné au bout de quelques années !

Dans le texte d’aujourd’hui, Saül est devenu nerveux lorsque Samuel n’est pas arrivé, et les hommes de son armée ont commencé à l’abandonner.

Il a désobéi aux commandements de Dieu en faisant un sacrifice, ce qui n’aurait dû être fait que par un sacrificateur. Samuel lui dit qu’il avait agi en « insensé ».

Face à chaque jour, nous ne voulons pas agir en insensé. Nous voulons demander à Dieu de nous aider à Lui obéir. Nous serons heureux de l’avoir fait !

CONTEXTE

Le roi Saül a commencé avec de grands idéaux, une bonne motivation, et la force de Dieu derrière lui.

Deux ans après le début de son règne, il choisit un petit groupe de trois mille combattants.

Micmasch était au nord de Jérusalem. Guibea, où Jonathan et ses mille hommes campaient, se trouvait à environ vingt-quatre kilomètres.

Jonathan et ses troupes battirent le poste des Philistins à Guéba, et le roi Saül fit passer le message pour encourager son peuple.

Les Philistins ont pris cet acte comme une déclaration de guerre et ont rassemblé leur armée massive pour combattre Israël.

Les enfants d’Israël, voyant l’armée se rassembler contre eux, ont rapidement pris peur.

Beaucoup se sont cachés, et ceux qui sont restés avec Saül ont été décrits comme “tremblants”.

Saül s’impatienta et fit un sacrifice juste avant l’arrivée de Samuel.

La chute de Saül est caractérisée par trois attitudes : l’impatience, l’orgueil et l’incrédulité.

Saül a pris des décisions imprudentes parce qu’il a regardé les choses avec l’œil naturel au lieu de l’œil spirituel de la foi.

Il a ensuite essayé de dissimuler ses actions par des demi-vérités et des mensonges, minimisant ses propres fautes et n’acceptant aucune responsabilité.

Israël était largement inférieur en nombre de combattants. Les Philistins étaient « innombrable comme le sable qui est sur le bord de la mer » (verset 5).

Au verset 2, Saül avait trois mille hommes. Au verset 15, il n’en avait plus que six cents.

De plus, l’armée d’Israël était sans armes. Il n’y avait même pas de forgerons israélites capables d’aiguiser les outils agricoles.

Les ” trois corps “, dont il est question au verset 17, étaient des pillards, et ces bandes d’hommes se trouvaient sur les routes allant vers le nord, le sud, l’est et l’ouest.

Ophra était au nord, Tseboïm était à l’est et Beth-Horon était à l’ouest. Le “passage de Micmasch”, dont il est question au verset 23, était au sud.

Naturellement, la situation d’Israël semblait désespérée.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. Pourquoi le roi Saül a-t-il offert lui-même le sacrifice ?

2. La chute de Saül semble être la suite d’un prétexte dans les versets 8-12. Quel prétexte voyez-vous ? Comment un tel prétexte peut-il s’appliquer à la maturité spirituelle d’une personne ?

3. Peut-être attendez-vous une réponse de Dieu. Comment pouvez-vous vous encourager à vous accrocher à la foi ?

CONCLUSION

Dieu n’est jamais en retard. Il veut que nous L’attendions, quelles que soient les circonstances.

Il veut nous aider à construire notre foi et notre maturité spirituelle et nous conduire à des victoires.

Si nous sommes obéissants, Dieu nous donnera la victoire en Son temps.