DÉVOTION DU 25 JUIN 2024 Référence biblique : 2 Chroniques 15 : 1-19

Référence biblique : 2 Chroniques 15 : 1-19

« Pendant longtemps il n’y a eu pour Israël ni vrai Dieu, ni sacrificateur qui enseignât, ni loi. Mais au sein de leur détresse ils sont retournés à l’Éternel, le Dieu d’Israël, ils l’ont cherché, et ils l’ont trouvé. » (2 Chroniques 15 : 3, 4)

Dans les versets principaux d’aujourd’hui, le prophète Azaria a rappelé au roi Asa de Juda que le peuple d’Israël était resté sans Dieu pendant longtemps, mais lorsqu’il s’était retourné vers Lui dans une période difficile, Dieu a répondu.

Au fil des siècles depuis qu’Azaria a prononcé ces paroles, Dieu a prouvé à maintes reprises que lorsqu’une personne se tourne sincèrement vers Lui pour obtenir de l’aide, Il entend et répond.

Richard Clarke, un ministre de la Foi Apostolique a rendu ce témoignage au début du 20ème siècle :

« Je veux remercier Dieu pour la vérité qui rend les hommes libres. Il y a quelques années, la National Cash Register Company m’a envoyé sur la côte ouest en tant que représentant commercial. J’ai gagné beaucoup d’argent et je l’ai dépensé en essayant de trouver la satisfaction à laquelle mon cœur aspirait, mais je ne l’ai jamais trouvée.

J’ai acheté des diamants et de beaux vêtements, j’ai séjourné dans de beaux hôtels, j’ai voyagé en première classe à bord des trains et j’ai assisté à des théâtres et pris part à des soirées dansantes, et pourtant il y avait du chagrin dans mon cœur. En voyage, j’ai rencontré des hommes plus âgés que moi et ils m’ont appris beaucoup de choses qui ne m’ont servi à rien. J’ai commencé à mener une vie de consommation et de débauche.

Une nuit, dans ma chambre d’hôtel à Portland, dans l’Oregon, j’ai réalisé que j’étais un raté, un homme ruiné. Ma réputation avait disparu et mon caractère était détruit. J’avais une religion, mais cela ne m’avait pas aidé.

Dès l’âge de sept ans, ma mère m’envoyait chez un prêtre pour confesser mes péchés. Au fil des années, j’ai continué à raconter mes péchés à un prêtre, parce que je pensais que l’homme pouvait les pardonner. J’acceptais la pénitence que le prêtre m’avait donnée, je disais les prières, je m’approchais de la table de communion et prenais l’hostie, puis je rentrais chez moi le cœur brisé, misérable et découragé. Ma pratique de tous ces rituels ne m’a jamais changé ni apporté la paix.

Les remords se sont installés dans ma vie et cette nuit-là, je me suis demandé où j’allais passer l’éternité. J’étais tenté de me suicider pour me débarrasser du péché et de la honte qui m’accablaient. En désespoir de cause, je me suis mis à genoux et j’ai crié vers Dieu. Savez-vous ce qu’Il a fait ?

Le lendemain après-midi, Il a envoyé un homme dans ma chambre. J’ai entendu frapper à ma porte et quand j’ai ouvert, un chrétien était là. Il a dit : « Je vous ai vu à l’hôtel et je me demandais si vous étiez sauvé ? » Je ne savais pas de quoi il parlait. Puis il a répété sa question avec des mots que j’ai compris : « Savez-vous si vous êtes en règle avec Dieu ? » Il a continué en me disant que j’irais en enfer à moins que je ne naisse de nouveau. Sa question est entrée profondément dans mon cœur et a pris racine.

L’homme m’a invité à un service lors du camp meeting de La Foi apostolique. Là, j’ai entendu les témoignages d’un ancien ivrogne, d’un ex-détenu, d’un médecin, d’un avocat et d’un prédicateur, que Dieu avait tous sauvés. Leurs visages étaient illuminés par la puissance de Dieu. Ils m’ont dit que si je confessais mes péchés à Jésus-Christ, Il les effacerait et apporterait un changement dans ma vie.

Cette nuit-là, je me suis avancé vers un vieux banc en pin pour prier ; j’étais le premier là-bas. Des larmes de repentance ont coulé sur mon visage alors que je confessais mes péchés à Jésus-Christ. Je Lui ai élevé un cœur honnête et, grâce à Dieu, Il a eu pitié. Il est entré dans mon cœur et a brisé les chaînes du péché qui m’enchaînaient depuis tant d’années. Cette nuit-là, la lumière du soleil d’un autre monde a inondé mon âme. C’était le jour le plus glorieux de ma vie !

J’avais prié la Vierge Marie, Jean-Baptiste, les Apôtres et l’archange Michel, et je n’avais jamais reçu de réponse, mais lorsque j’ai crié vers Jésus-Christ, Il a répondu. Depuis, je n’ai jamais fumé, joué, bu de l’alcool, ni assisté à un spectacle ou dansé. J’ai brisé ma pipe, brûlé mon jeu de cartes et commencé à lire la Bible. La joie du Seigneur est dans mon cœur depuis ce jour, et je remercie Dieu pour ce qu’Il a fait pour moi ! »

Avez-vous un besoin dans votre vie aujourd’hui ? Le Dieu qui a sauvé Richard Clarke il y a tant d’années répond encore aujourd’hui aux prières lorsque des individus se tournent vers
Lui.

CONTEXTE

Ce chapitre continue le résumé du règne d’Asa sur Juda qui a commencé au chapitre 14. Les versets 1 à 7 décrivent l’avertissement du prophète Azaria à Asa, tandis que les versets 8 à 19 relatent la réforme par Asa des pratiques d’adoration de Juda.

Azaria, fils d’Obed, qui apporta l’avertissement au roi Asa enregistré dans les versets 1 à 7, n’apparaît dans les Écritures que dans ce passage. Cependant, il a délivré un message important de Dieu. L’expression « Azaria alla au-devant d’Asa » implique que le prophète s’approcha du roi alors que les armées de Juda revenaient de la victoire sur Zérach et ses forces éthiopiennes. Asa avait cherché l’aide de Dieu dans cette bataille (voir 2 Chroniques 14 :11), mais il risquait de ne pas continuer à Le chercher. Azaria a donc averti Asa de l’importance de rester ferme dans sa loyauté envers Dieu.

Certains spécialistes de la Bible considèrent les versets 3 à 6 comme une référence à la période des juges, lorsque le peuple d’Israël traversait des cycles répétés de péché/oppression/repentance/délivrance. D’autres suggèrent que ces versets font allusion au passé plus récent du Royaume du Nord d’Israël. Dans les deux cas, le résultat était que « Dieu les agitait par toutes sortes d’angoisses ». Azaria a utilisé cet exemple des échecs d’Israël pour mettre en garde contre le mal qui s’abattrait sur Juda s’ils se détournaient de Dieu.

« Obed le prophète » au verset 8 était peut-être une référence à Azaria ; les versions antérieures des Écritures incluent en l’occurence ici le nom Azaria. Alternativement, l’avertissement d’Azaria aurait pu être une reformulation d’une prophétie antérieure donnée par son père, Obed. En réponse à cet avertissement, Asa a pris courage et a commencé à engager des réformes. Son premier acte enregistré fut de faire « disparaître les abominations » de tout le pays.

L’expression « les abominations », « shiquts » dans l’hébreu original, a le sens littéral de « choses détestables » et fait référence à tout ce qui a trait à la pratique de l’idolâtrie. Asa a également « restauré » l’autel du Seigneur, ce qui implique qu’un certain type de profanation s’est produit et a nécessité un processus de nettoyage ou de restauration.

La prochaine étape du roi, comme indiqué au verset 9, fut de rassembler tout Juda. Cette assemblée comprenait des membres des tribus du Nord qui observaient l’obéissance audacieuse d’Asa envers Dieu et souhaitaient participer à un retour résolu vers Lui.

Le peuple reconnut à juste titre que sa victoire sur les Éthiopiens venait de Dieu et Lui restitua donc le butin. Alors ils « prirent l’engagement de chercher l’Éternel, le Dieu de leurs pères, de tout leur cœur et de toute leur âme » (verset 12). C’était une allusion aux alliances passées et indiquait le désir du peuple d’avoir avec Dieu la même relation que celle dont avaient joui leurs ancêtres. Le pacte a été renforcé par l’institution de la peine capitale en cas d’échec.

Ensuite, l’assemblée a prêté serment publiquement, obligeant tout le peuple à respecter son engagement envers Dieu. En conséquence, le verset 15 rapporte que « le Seigneur leur donna du repos de tous côtés ».

Au verset 16, Asa a étendu la réforme à sa propre maison lorsqu’il a retiré Maaca de sa position de reine-mère en raison de ses pratiques idolâtres. (Selon 1 Rois 15 :2, Maaca était la mère d’Abijam, et donc la grand-mère d’Asa. Dans la Bible, « mère » et « père » peuvent désigner n’importe quel ancêtre direct.)

Bien qu’Asa n’ait pas supprimé les hauts lieux d’Israël, son cœur loyal à ce stade de sa vie s’est manifesté dans ses réformes contre l’idolâtrie et dans sa restauration de certains ustensiles en argent et en or pour le Temple (versets 17-18).

Le dernier verset du chapitre déclare que la nation fut libérée de la guerre jusqu’à la trente-cinquième année du règne d’Asa.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. D’après le verset 3, comment Azaria résume-t-il l’état spirituel d’Israël ?

2. Quels détails fournis dans les versets 12 à 15 indiquent que le repentir du peuple était authentique ?

3. Asa et le peuple se sont déclarés clairement et résolument pour Dieu. De quelle manière pouvez-vous suivre leur exemple et montrer par vos actions votre engagement sans réserve envers Dieu ?

CONCLUSION

Lorsque les peuples de Juda et d’Israël se sont tournés vers Dieu dans une période difficile, Il a honoré leur engagement sincère et « ils L’ont trouvé ». Aujourd’hui aussi, ceux qui viennent à Lui avec une repentance sincère Le trouveront.