DÉVOTION DU 25 JUILLET 2024 Référence biblique : Esdras 10 : 1 – 44

Référence biblique : Esdras 10 : 1 – 44

« Alors Schecania, fils de Jehiel, d’entre les fils d’Élam, prit la parole et dit à Esdras: Nous avons péché contre notre Dieu, en nous alliant à des femmes étrangères qui appartiennent aux peuples du pays. Mais Israël ne reste pas pour cela sans espérance. » (Esdras 10:2)

Le peuple de Juda avait transgressé les commandements de Dieu en ce qui concerne le mariage et, dans le texte d’aujourd’hui, il a reconnu son péché.

Malgré les difficultés que leur faute avait créées, ils ont décidé de remédier à cette situation. En conséquence, notre verset principal déclare que « Israël ne reste pas pour cela sans espérance ».

Il y a quelques années, une femme de notre congrégation a été confrontée à une situation similaire. Comme le peuple de Juda, elle vivait dans un mariage qui n’était pas biblique, et elle en était convaincue parce qu’elle savait ce que Dieu avait recommandé.

Elle avait été élevée dans un foyer pieux, mais à l’adolescence, le mode de vie mondain lui paraissait séduisant et attrayant, et elle avait décidé d’attendre un peu avant de donner sa vie au Seigneur. Quelle décision peu judicieuse ! Ces années remplies de décisions pécheresses ont eu des conséquences.

Elle a témoigné : « La guerre faisait rage au Moyen-Orient et je savais que la Bible disait que l’un des signes de la fin des temps serait « guerres et de bruits de guerres ». J’avais très peur que le Seigneur vienne et que je ne sois pas prête à partir avec Lui.

Une partie de moi voulait s’abandonner à Dieu à ce moment-là, mais à cette époque, j’étais mariée dans l’adultère. Mon premier mari vivait encore, et je savais que je ne pouvais pas être dans un mauvais mariage et être prête pour le Ciel ».

Elle poursuit en racontant qu’elle a souvent dit à Dieu qu’elle ne savait pas comment elle pourrait vivre sans son mari. Chaque fois, le Seigneur parlait à son cœur et la rassurait qu’Il prendrait soin d’elle si elle Le servait.

Un jour, alors qu’elle était seule dans sa voiture, le Seigneur lui a parlé si clairement et lui a fait savoir qu’Il pouvait venir même pendant qu’elle priait.

Elle raconte : « J’ai eu tellement peur ! Je savais que c’était la voix de Dieu et je sentais que c’était ma dernière chance. Alors que je conduisais encore, j’ai décidé de remettre ma vie au Seigneur, quelles qu’en soient les conséquences.

Les pensées concernant ce que mon mari pourrait dire ou faire semblaient moins importantes que l’idée de me tenir devant Dieu pour rendre compte de ma vie.
« Mon mari était encore au travail lorsque je me suis agenouillée à côté de mon lit et que j’ai déversé mon cœur à Dieu, confessant mes péchés et demandant Son pardon. Je Lui ai dit que je me moquais de ce qui m’arrivait si seulement Il me sauvait.

En un instant, Il a répondu à cette prière et m’a pardonné. J’ai su que j’étais sauvée ! La paix de Dieu a rempli mon cœur et j’ai ressenti un tel soulagement que la bataille était gagnée.

Au fond de mon cœur, il y avait une telle joie ! « Je ne savais vraiment pas quoi faire ensuite, mais je savais que Dieu avait changé ma vie et m’avait donné l’assurance qu’Il m’aiderait à expliquer à mon mari ce qui s’était passé.

Je me souviens d’avoir marqué dans ma Bible des passages qui expliquent ce qu’est l’adultère, et le Seigneur était là lorsque j’ai partagé ces passages avec mon mari et lui ai dit que Dieu m’avait sauvée. »

D’une manière merveilleuse et pacifique, Dieu a réglé cette situation et ils ont mis fin à leur relation sans animosité. Au cours des années qui ont suivi, Dieu a accompagné cette femme. Elle a vraiment prouvé qu’« il y a de l’espoir » lorsque l’on fait ce que Dieu recommande. Elle a témoigné : « Dieu a été si bon pour moi. 

En vieillissant, je me rappelle l’amour de Dieu quand je pense à la façon dont Il a réparé ma vie et remplacé les dommages causés par le péché par des bénédictions et de la beauté.

Je peux dire avec assurance qu’il n’y a pas de problème trop difficile pour notre Père céleste puissant et aimant, et mon désir est de continuer à Le servir jusqu’à la fin de ma vie ».

Notre monde d’aujourd’hui est toujours en proie aux conséquences du péché. Cependant, comme cette femme l’a découvert, il existe un remède ! Dieu est fidèle à pardonner.

Lorsque les gens se présentent devant Dieu dans un repentir sincère, reconnaissant humblement leurs péchés, ils font l’expérience de la puissance de transformation de Dieu. Il les changera complètement et leur donnera de l’espérance !

CONTEXTE

Après la prière de détresse d’Esdras au chapitre 9 en faveur des exilés qui avaient désobéi aux commandements de Dieu en se mariant avec les habitants du pays, ce chapitre décrit la repentance du peuple et son engagement renouvelé d’obéir à la loi de Dieu.

Une assemblée est convoquée à Jérusalem, les coupables acceptent de renoncer totalement au péché qui les a détruits, et le plan est ensuite exécuté. La conclusion du livre d’Esdras est la liste des coupables qui se sont repentis et se sont séparés de leurs femmes païennes et des enfants nés de ces femmes.

Le verset 1 révèle que le peuple se sentit coupable et ressentit le besoin de se confesser et de se repentir, peut-être en raison de l’angoisse d’Esdras à ce sujet.

Ils se joignirent à Esdras pour pleurer sur le péché dont ils subissaient les conséquences. Un homme du nom de Schecania, le fils d’un des chefs, a apparemment compris que leur état de délabrement était révélateur de l’action de l’Esprit de Dieu au milieu d’eux.

C’était donc une raison d’espérer. Dans les versets 2-4, il conseille d’agir : il faut renouveler l’alliance d’Israël avec Dieu, ce qui implique que les coupables se séparent de leurs femmes païennes et de la progéniture qui en est issue. Ce pas décisif prouvera que leur repentance est sincère.

Aux versets 5-8, Esdras appelle le peuple à prêter serment de « faire ce qui venait d’être dit ». Puis, dans sa profonde repentance, il observa un jeûne populaire, s’abstenant de manger et de boire. Une proclamation fut diffusée dans tout Juda, demandant à tous les exilés de se rassembler dans les trois jours à Jérusalem.

La peine encourue en cas de non-respect de cet appel était sévère. Selon le verset 8, tous ses biens seront « confisqués », ce qui signifie que toute personne qui ne viendrait pas, perdrait le droit légal de posséder des biens dans le pays de Juda. En outre, cette personne serait « exclue de l’assemblée », c’est-à-dire qu’elle n’aurait pas le droit d’adorer dans le Temple.

Le peuple obéit et se réunit dans les trois jours (verset 9). Ce rassemblement a eu lieu au neuvième mois du calendrier juif, pendant la saison de fortes pluies. Comme ils se sont rassemblés à l’extérieur du Temple, ils n’étaient pas à l’abri des intempéries.

Les versets 10-12 rapportent les instructions d’Esdras, qui reprennent les conseils de Shécania : ils doivent confesser à Dieu leur péché et se séparer de leurs femmes étrangères et des enfants issus de cette union. Le peuple a accepté de le faire.

Les versets 13-17 relatent que le problème étant très répandu en Juda, le peuple demanda ainsi qu’un dispositif soit mis en place pour l’accomplissement de cette tâche. Aux dates fixées, les coupables se rendraient à Jérusalem pour être entendus par les autorités, accompagnés des anciens et des juges de la région, qui seraient probablement appelés à témoigner.

Selon le verset 15, seules quatre personnes nommées étaient nécessaires pour administrer cette décision.
Le plan a été mis en œuvre tel qu’il avait été décidé, et les audiences ont duré trois mois. Les dirigeants ont ensuite présenté leur rapport sur les personnes qui avaient suivi la décision et s’étaient séparées de leurs femmes étrangères.

Cette liste de noms est donnée dans les versets 18-44 et conclut à la fois le chapitre et le livre d’Esdras.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. Quelle a été l’attitude du peuple lorsqu’il s’est rendu compte qu’il avait péché ?

2. Quelles sont les manifestations que l’on peut s’attendre à voir lorsqu’une personne se repent réellement ?

3) Que doivent faire ceux qui ont du péché dans leur vie ?

CONCLUSION

La première étape pour trouver une solution est de reconnaître le problème. Lorsque les gens reconnaissent qu’il y a du péché dans leur vie, ils sont en mesure de faire quelque chose à ce sujet ! Tout comme Israël s’est repenti et s’est détourné de son péché, chaque personne doit le faire aujourd’hui. C’est dans la vraie repentance que l’on trouvera le pardon et l’espérance en Dieu.