DÉVOTION DU 24 SEPTEMBRE 2023 Lectures Bibliques : Psaumes 10 : 1 – 18 ; 11 : 1 – 7 ; 12 : 1 – 9 ; 13 : 1 – 6

DÉVOTION DU 24 SEPTEMBRE 2023 Lectures Bibliques : Psaumes 10 : 1 – 18 ; 11 : 1 – 7 ; 12 : 1 – 9 ; 13 : 1 – 6

septembre 24, 2023

Au début des années 1980, une série de tremblements de terre s’est produite dans la région de Portland, et mon mari et moi avons décidé d’ajouter une protection contre les tremblements de terre à notre contrat d’assurance habitation.

Nous avons appelé notre compagnie d’assurance et, quelques jours plus tard, un expert est venu inspecter notre maison. À notre grande surprise, la protection nous a été refusée ! La compagnie a estimé que les fondations de notre maison à trois étages n’étaient pas faites pour résister à l’épreuve des tremblements de terre.

Les fondations semblaient assez solides. Elles étaient constituées de pierres d’environ un mètre de long sur cinquante centimètres de large, qui avaient été assemblées avec du mortier. La maison avait été construite en 1904, elle avait donc résisté à quelques tempêtes et avait même subi un certain nombre de petits tremblements de terre sans subir de dommages.

Toutefois, l’inspecteur a conclu que ces roches massives n’offriraient pas une base suffisamment solide pour la maison en cas de tremblement de terre majeur. Il est donc important d’avoir de bonnes fondations !

Dans le domaine spirituel, de bonnes fondations sont encore plus vitales. Notre verset de réflexion pose la question suivante : « Quand les fondements sont renversés, Le juste, que ferait-il ? ».

Malheureusement, les principes fondamentaux de la Parole de Dieu sont de moins en moins tolérés à notre époque. La société approuve, à un rythme toujours plus rapide, des pratiques qui étaient non seulement mal vues, mais aussi illégales, il y a quelques décennies à peine.

L’homosexualité et les mariages entre personnes du même sexe, sont de plus en plus acceptés. L’euthanasie et le suicide médicalement assisté sont de plus en plus courants. L’avortement a été légalisé et des millions de bébés innocents ont été tués en conséquence.

Depuis sa fondation, le code moral des États-Unis reposait sur les vérités absolues de la Bible. Les dix commandements avaient servi de base à l’identification des comportements corrects et incorrects dans les lois de la nation.

Des références à Dieu et aux principes de Sa Parole sont inscrites sur de nombreux monuments et places nationales.

Cependant, dans l’Amérique d’aujourd’hui, la moralité fondée sur la vérité biblique a pratiquement disparu. Les Dix Commandements ont été retirés de nombreux bâtiments publics. La prière a été retirée des écoles.

Le débat fait rage sur la question de savoir si la devise: « In God We Trust » (« En Dieu Nous Croyons »), doit être retirée des pièces de monnaie et si les mots : « Under God » (« Soumis à Dieu »), doivent être supprimés du Serment d’allégeance.

Le fait est que la Parole de Dieu a été rejetée en tant qu’autorité ultime. Les fondations sont systématiquement renversées !

Il serait facile de regarder ces faits et de se sentir désespéré. Cependant, la puissance de Dieu n’est pas diminuée par les changements de la société. Nous devons faire comme le psalmiste et nous réconforter du fait que le Seigneur est dans Son saint Temple et que « ses yeux regardent, ses paupières sondent les fils de l’homme ». (Psaume 11 : 4).

Lorsque la loi et l’ordre semblent s’effondrer autour de nous, la foi en Dieu peut être notre ancre. Le fait de savoir qu’Il a toujours le contrôle de chaque situation, gardera notre cœur en paix et nous aidera à résister à la peur.

N’oublions pas que nous avons la bienheureuse assurance qu’un jour, peut-être très bientôt, Il rétablira la justice et la bonté sur cette terre !

 

 

CONTEXTE

 

Psaume 10

Le Psaume 10 n’a pas de titre et aucun auteur n’est cité, mais la plupart des commentateurs s’accordent à dire qu’il a probablement été composé par David. Il était l’auteur du Psaume 9, et de nombreux manuscrits anciens combinent les Psaumes 9 et 10. De plus, ces versets poursuivent le schéma acrostiche établi dans le psaume précédent. Le thème est l’intervention de Dieu au moment de l’oppression des méchants.

Le ton du psaume 10 semble dépeindre un Dieu distant. Les deux questions qui commencent le passage indiquent la préoccupation du psalmiste : Celui qui a délivré leur nation de l’esclavage en Égypte s’est absenté et n’est plus le Protecteur d’Israël.

Les versets 2 à 11 brossent un portrait verbal du méchant, qui est contrôlé par ses passions et qui gouverne par l’arrogance et l’ego. La première partie décrit ce que le méchant pense et dit, la seconde ce qu’il fait.

Dans les versets 12 à 15, le psalmiste demande à Dieu d’intervenir et de se souvenir de la situation de celui qui est sans défense. La demande faite à Dieu de « brise[r] le bras du méchant » (verset 15) est une prière pour que le méchant perde sa force et cesse sa tyrannie.

Les derniers versets du psaume sont un chant d’action de grâce au Seigneur, qui finira par détruire le méchant et délivrer l’opprimé.

Psaume 11

Ce psaume a été composé par David et adressé au chef des chantres. Bien qu’il n’y ait pas de rapport définitif sur les circonstances dans lesquelles il a été écrit, il est clair que David était dans une grande détresse.

Il se peut qu’il ait été écrit pendant la période dangereuse où David servait à la cour de Saül et subissait les crises de jalousie du roi, ou pendant la rébellion d’Absalom. Quel que soit le contexte exact, David a conservé sa foi inébranlable dans la protection du Seigneur : le thème de ce psaume est que Dieu défendra le juste.

L’expression « Fuis dans vos montagnes, comme un oiseau ? » au verset 1 était probablement une expression proverbiale liée à la recherche d’un abri et d’une sécurité. Les collines de la région, avec leurs nombreuses grottes et forteresses, constituaient une retraite naturelle pour les fugitifs.

Le psaume se termine par l’assurance que Dieu est présent même au milieu du chaos de ce monde et que, bien qu’Il permette au juste d’être mis à l’épreuve, Il punira finalement le méchant. Si la justice parfaite n’est pas atteinte dans cette vie, elle le sera dans celle à venir.

Psaume 12

Comme le Psaume 11, ce psaume a été composé par David et est adressé au chef des chantres. L’inscription « Sur la harpe à huit cordes » peut indiquer que le psaume devait être joué à l’octave ou chanté à l’octave inférieure ou avec une gamme basse.

Les commentateurs considèrent ce psaume comme une complainte destinée à être chantée individuellement ou en communauté.

Ce psaume oppose les paroles arrogantes et mensongères des hommes méchants aux paroles pures et vraies de Dieu, et implore la protection de Dieu contre la trahison.

L’argent qui a été épuré sept fois (verset 7) est sans scories et donc très précieux. Comme le chiffre sept représente souvent la perfection dans l’Écriture, l’image vivante de David montre clairement que les paroles de Dieu sont pures et d’une grande valeur.

Psaume 13

Ce psaume de lamentation, traditionnellement attribué à David, a peut-être été écrit alors que le psalmiste était un fugitif poursuivi par Saül. Il suit le schéma typique du désespoir, du désir et de la délivrance.

David commence sa complainte par quatre questions : les deux premières sont centrées sur Dieu, les deux autres sur ses propres sentiments. Elles révèlent l’impression du psalmiste que le Seigneur est absent.

Aux versets 3 et 4, David présente sa demande de délivrance. Dans les deux derniers versets, on constate un renversement complet par rapport au premier cri plaintif du psalmiste. Le chant se termine par une note de louange, dans laquelle David affirme sa confiance en la miséricorde de Dieu et en Son salut éventuel.

 

 

REGARDER DE PLUS PRÈS

 

1. Quelles sont les trois illustrations utilisées par le psalmiste dans le Psaume 11 : 6 pour décrire la colère de Dieu ?

 

2. Selon vous, pourquoi Dieu permet-Il qu’il y ait des moments dans nos vies où Il semble se taire ? Que devrions-nous faire dans ces moments-là ?

 

3. Quels sont les résultats positifs de la louange de Dieu, même dans les moments difficiles ?

 

 

CONCLUSION

 

La confiance et la foi en Dieu nous maintiendront ferme, même lorsqu’il semble que nous sommes entourés par le mal.