DÉVOTION DU 24 NOVEMBRE 2021 Lecture biblique : Lévitique 5 ; 6
Lecture biblique : Lévitique 5 : 1 – 26 ; 6 : 1 – 23
« Lorsqu’il péchera ainsi et se rendra coupable, il restituera la chose qu’il a volée ou soustraite par fraude, la chose qui lui avait été confiée en dépôt, la chose perdue qu’il a trouvée, » (Lévitique 5 : 23)
La restitution qui est un principe biblique, est aussi important à notre époque qu’elle l’était à l’époque où Dieu l’exigeait des enfants d’Israël. Bien que son processus puisse être perçu comme une épreuve, elle n’en demeure pas moins une bénédiction au final.
Un ancien membre de notre congrégation de Portland a parlé de l’épreuve et de la bénédiction de la restitution :
« J’avais promis à Dieu de restituer mon passé. Ce n’était pas facile d’écrire aux personnes qui avaient un très grand respect pour moi et leur parler de la façon dont j’avais abusé d’eux à mon avantage ainsi que des méthodes frauduleuses que j’employais au cours des affaires que je traitais avec eux.
C’était difficile d’écrire aux établissements d’enseignement pour leur avouer que j’avais volé des choses dans les laboratoires. Dieu m’avait également montré que je devais restituer les impayés aux personnes que j’avais sous-payés dans le cadre du travail.
Je ne savais tout simplement pas si je pouvais le faire et j’avais pris du recul pendant une ou deux nuits. Mais finalement j’ai dit oui à Dieu. Le lendemain matin, j’ai commencé par écrire des lettres, et le Seigneur était là pour me rappeler tous les contrats frauduleux. Ils étaient tous revenus en mémoire devant moi très rapidement comme si je les avais commis la veille.
Je n’ai pas tourné autour du pot ni trouvé d’excuse. J’étais juste sorti parler aux gens que j’avais offensés. Je savais que je traitais avec Dieu ainsi qu’avec l’homme. J’avais passé presque toute la journée à écrire des lettres de restitutions, joignant des chèques pour réparer les torts que j’avais faits. Mais oh, la joie qui est venue dans mon cœur ! »
Alors que nous avons maintenant l’Esprit de Dieu pour nous montrer comment réparer les torts du passé, Lévitique 5: 20 – 26 a exposé pour les enfants d’Israël ce qu’ils devaient faire en ce qui concerne les préjudices causés à un prochain concernant une chose quelconque.
Dans les cas mentionnés, la restitution n’était pas suffisante. En outre, le coupable devait ajouter vingt pour cent en plus de la valeur de la perte de la partie offensée. Même si le Sang du Christ a aujourd’hui rendu inutile les sacrifices d’animaux, il est toujours nécessaire de réglé les choses avec ceux que nous avons offensés, chaque fois que cela est possible, et une grande joie suivra nos efforts.
CONTEXTE
L’un des buts de la Loi de Dieu était de rendre les Israélites conscients de leurs péchés et de leurs fautes involontaires afin qu’ils ne les répètent plus et qu’ils puissent être pardonnés.
Lévitique 5:1-13 fait référence à l’offrande pour le péché. Dans l’ancien Israël, tout était classé en catégories de « pur » ou «d’impur ». Par exemple, certains animaux, aliments et pratiques étaient considérés comme « impurs ». Si quelqu’un touche ou viole une chose impure, il a péché contre le Seigneur et une offrande pour le péché commis était nécessaire.
Ils étaient exhortés à apporter des offrandes proportionnées à leur situation économique. Pour ceux qui pouvaient le faire, un agneau ou une chèvre était nécessaire. Si cela n’était pas possible, ils pouvaient amener deux tourterelles ou de jeunes pigeons. S’ils étaient vraiment pauvres, ils pourraient apporter de la fleur de farine.
Lévitique 5 : 14 – 26 fait référence aux sacrifices de culpabilité ou d’expiation. C’était similaire à l’offrande pour le péché mais exigeait une restitution. Cette offrande devait être faite lorsqu’une personne avait été offensée d’une manière ou d’une autre, même si l’acte répréhensible n’était pas intentionnel.
Pour Israël, l’offrande de culpabilité était le moyen de régler les péchés auxquels une certaine valeur monétaire était associée.
Lévitique 6 : 1 – 23 se concentre sur les responsabilités des sacrificateurs dans l’accomplissement des sacrifices. Pour que le sacrifice soit accepté par Dieu, il était nécessaire que les sacrificateurs suivent attentivement les instructions données par Dieu.
Les offrandes brûlées devaient l’être continuellement tout au long de la nuit. Les sacrificateurs devaient porter des vêtements spéciaux pour enlever les cendres de l’autel, ce qui signifiait l’importance des sacrifices du Seigneur.
Le sacrificateur devait enlever ses vêtements spéciaux en lin et mettre d’autres vêtements pour transporter les cendres hors du camp vers un endroit «propre». Le feu sur l’autel ne devrait pas être éteint de jour comme de nuit, et il semble que l’holocauste était une routine quotidienne.
Certains des sacrifices servent de la nourriture aux sacrificateurs. Une partie de l’offrande de viande (aliment) était consommée sur l’autel et une partie était mangée par les sacrificateurs. Personne d’autre n’avait le droit de manger de cette offrande parce qu’elle était sainte ou mise à part pour le Seigneur.
Les offrandes pour le péché pouvaient être mangées par le sacrificateur qui accomplissait le sacrifice et partagées avec les autres sacrificateurs. Une exception à cette règle était les sacrifices spéciaux qui étaient apportés au lieu saint dans le Tabernacle, qui devaient être complètement brûlés sur l’autel.
Si du sang était éclaboussé sur les vêtements des sacrificateurs pendant le sacrifice, ils devraient laver ces vêtements dans le lieu saint. Les sacrificateurs devaient comprendre la sainteté des sacrifices et la nécessité de suivre les instructions de Dieu en mangeant les sacrifices.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Quelle était la différence entre une offrande d’expiation et une offrande de culpabilité?
2. Pourquoi pensez-vous que Dieu a exigé qu’Israël paie vingt pour cent supplémentaire lors de la restitution ?
3. Que nous enseignent les exigences de Dieu en matière de sainteté et d’obéissance dans l’accomplissement des sacrifices dans le Tabernacle sur le respect de la Maison de Dieu et de Ses exigences ?
CONCLUSION
Avez-vous mal agi? Le message de la Parole de Dieu est simple : faites la restitution !