DÉVOTION DU 24 MARS 2022 Lecture biblique: Ésaïe 5:1-30
Lecture biblique: Ésaïe 5:1-30
« Qu’y avait-il encore à faire à ma vigne, que je n’aie pas fait pour elle ? Pourquoi, quand j’ai espéré qu’elle produirait de bons raisins, elle en a produit des mauvais ? » (Ésaïe 5 : 4)
Mon mari et moi sommes originaires de deux régions opposées d’un même continent. Nous venons de pays différents, avons été élevés dans des cultures différentes, mais nous vivons pour le même Dieu !
Après notre mariage, j’ai emménagé avec lui dans sa ville natale. Dans sa culture, une des traditions qui se transmet depuis de nombreuses générations est celle de la cuisson du pain. Etre habile dans ce domaine est le signe d’une bonne ménagère.
Avant cela, les seuls pains que j’avais déjà préparés étaient des pains prêts à cuire comme le pain aux bananes ou aux courgettes. Faire des pains à la levure requiert une toute autre technique.
Environ une semaine après notre arrivée, j’ai passé une journée avec ma belle-mère afin d’apprendre à cuisiner de vrais pains. Bien évidemment, c’était un évènement important que mon nouvel époux a éprouvé le besoin de prendre en photos !
Les instructions n’étaient pas écrites : il fallait simplement s’en souvenir. Telles quantités d’eau, de beurre, de sel, de farine et de sucre; ma belle-mère n’utilisait pas de tasses à mesurer, mais juste des petites poignées et des poignées débordantes. J’ai commencé à paniquer. Ma poignée serait certainement différente de la sienne !
Cependant, en suivant attentivement toutes les indications qu’elle a données, j’ai réussi à produire ma première fournée. Mon mari a déclaré que le pain était bon, et pendant les années qui ont suivi, j’ai continué à faire du pain pour la consommation du ménage.
Le verset d’aujourd’hui présente un résultat opposé à celui de mon expérience de préparation du pain. Dieu, par l’intermédiaire d’Ésaïe, pose une question concernant les résultats infructueux de Son travail avec Israël.
Ésaïe utilise l’image d’un vigneron travaillant sur une vigne pour illustrer son propos.
Le maître de la vigne avait fait tout ce qu’il fallait: la colline avait une terre fertile, il l’avait clôturée, enlevé les pierres, utilisé les meilleures vignes au moment de la plantation, bâti une clôture pour pouvoir surveiller la vigne, et enfin un pressoir.
Il a suivi un plan pour réussir, mais n’a pas obtenu de bons résultats. En fait, ils étaient terribles : La vigne a produit des raisins sauvages ! Dieu pose donc la question suivante : « Qu’y avait-il d’autre à faire ? »
Dieu a donné cette illustration à Ésaïe pour exprimer Sa frustration et Sa colère face au péché d’Israël. Ils étaient la nation choisie par Dieu, qui avait fait tout ce qu’Il pouvait pour les élever. Cependant, au lieu de porter de fruit spirituel, ils étaient un peuple sauvage et pécheur. Le problème ne venait certainement pas de Dieu. Il venait de la nation elle-même.
Dieu investit également du temps et des efforts dans nos vies. Il nous nourrit et nous aide à grandir, parce qu’Il désire que nous portions de bons fruits. Examinons nos propres vies aujourd’hui et assurons-nous que nous produisons du fruit qui est agréable à Dieu.
CONTEXTE
Même si Ésaïe était un nouveau venu dans le domaine de la prophétie et des avertissements, avec l’aide de Dieu, son message a eu un impact sur les gens de son époque. Il a d’abord capté l’attention de ses auditeurs en leur présentant une parabole. Puis il a délivré son message passionnant avec conviction.
Ce chapitre commence par l’image claire d’une vigne dont le maître a pris grand soin de s’assurer qu’elle produirait de bons fruits. Malgré tous ses efforts, elle produit des raisins sauvages.
Ésaïe fait le parallèle entre le soin apporté par le maître de la vigne et la manière dont Dieu prend soin d’Israël. Cependant, le peuple d’Israël Lui a tourné le dos et a choisi la voie du péché.
Du verset huit au verset vingt-cinq, six péchés spécifiques sont mis en évidence. Chaque sujet cité dans cette liste met en lumière des méfaits commis par Israël. Le mot « malheur » précède chaque déclaration.
Les propriétaires terriens avides, ceux qui passaient leurs journées à boire, ceux qui affichaient leur péché de manière flagrante, ceux qui étaient vaniteux et égocentriques, et ceux qui appelaient le bien mal et le mal bien, seraient tous jugés.
Le verset 10 donne plusieurs mesures. Un bath était une unité de mesure de liquide égale à la mesure sèche d’un épha – environ vingt-deux litres. Un homer correspondait à environ deux cent vingt litres.
Le jugement prononcé incluait les cultures qui ne produiraient pas le rendement attendu. Récolter un dixième de ce qui a été planté ne peut être considéré que comme un échec.
Au verset 26, Ésaïe explique que Dieu convoquera les ennemis d’Israël pour sceller leurs châtiments, en élevant une bannière
et en sifflant pour les faire venir de près comme de loin.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Citez quelques-unes des caractéristiques physiques de la vigne mentionnée aux versets 1 à 2.
2. En quoi la société actuelle et celle de l’époque d’Esaïe sont-elles similaires ?
3. Comment pouvons-nous être sûrs que nos vies produisent des fruits agréables et non des fruits sauvages ou aigres ?
CONCLUSION
Quel type de « raisin » pousse dans la vigne de votre vie ? Priez pour que Dieu aide le fruit que vous portez à être bon.