DÉVOTION DU 24 JANVIER 2024 Référence Biblique : Jacques 2 : 1 – 26
Référence Biblique : Jacques 2 : 1 – 26
« Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien. Mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, vous êtes condamnés par la loi comme des transgresseurs. » (Jacques 2 : 8, 9)
Quand ma mère était adolescente, elle a fréquenté l’Église La Foi Apostolique à Portland, en Oregon, pendant environ un an. Elle était convaincue que ce qu’elle y entendait était ce que la Bible enseignait et le moyen d’avoir une relation avec Dieu, mais malheureusement, elle n’a pas prié jusqu’à obtenir une véritable assurance du salut.
Toutefois, lorsque je suis devenu adolescent, ma mère est venue au Seigneur, et Il a opéré un véritable changement dans sa vie.
Cependant, la branche de l’église La Foi Apostolique la plus proche était très éloignée de notre domicile et nous n’avions aucun moyen de nous y rendre facilement.
Comme nous commencions à y assister chaque fois que nous le pouvions, une jeune famille de l’église nous a pris sous son aile et a commencé à nous inviter joyeusement à déjeuner le dimanche après les cultes du matin. Cela nous permettait de rester pour les cultes du soir également.
Avec le recul, je me rends compte que nous étions chez eux presque tous les dimanches pendant plusieurs années ! Pendant tout ce temps, ils ne nous ont jamais donné l’impression que nous nous imposions chez eux, même si, dans un sens, c’était le cas. Ils ne nous ont jamais pris de haut. Au contraire, nous nous sommes toujours sentis chaleureusement accueillis.
Cette bénédiction pour nous allait bien au-delà de la satisfaction de nos besoins temporels. Non seulement nous appréciions la nourriture, la femme étant une excellente cuisinière, mais pour la première fois de ma vie, je voyais un foyer chrétien aimant et paisible en action.
Je n’ai pas tardé à vouloir exactement ce que cette famille avait. Aujourd’hui, après de nombreuses années passées à servir le Seigneur avec ma tendre épouse, je me rends compte de l’immense héritage que cette famille m’a laissé.
En vérité, ils étaient des exemples de ce à quoi Jacques fait allusion dans les versets qui nous intéressent : des personnes qui observent la « loi royale » de notre Sauveur en aimant leur prochain comme eux-mêmes, sans aucun soupçon de condescendance ou de supériorité, même si nous ne pouvions rien faire pour eux en retour.
Chaque Chrétien est appelé à aimer les autres, même si nous ne sommes pas tous appelés à manifester cet amour de la même manière. Une hospitalité chrétienne généreuse, dans laquelle nous partageons nos ressources et notre temps, est une façon de le faire, mais il y a beaucoup d’autres moyens par lesquels nous pouvons montrer de l’attention et de la sollicitude.
Le point essentiel à retenir est que nous avons tous quelque chose à donner. Les bénédictions que Dieu a déversées dans nos vies ne sont pas seulement pour notre propre bénéfice, mais aussi pour l’enrichissement de ceux qui nous entourent.
Essayons d’être attentifs à toutes les occasions que Dieu met sur notre chemin pour aimer notre prochain comme nous-mêmes !
CONTEXTE
Le deuxième chapitre de Jacques se divise en deux parties principales. Les versets 1 à 13 décrivent l’attitude chrétienne appropriée à l’égard de la position sociale et mettent en garde contre la partialité à l’égard de certaines catégories de personnes. Les versets 14 à 26 soulignent l’importance de démontrer une foi vivante par des actions d’amour : les « œuvres » qui doivent accompagner la foi d’un Chrétien.
Jacques a vécu dans un environnement caractérisé par les préjugés et la haine fondés sur la classe sociale, l’appartenance ethnique, la nationalité et l’appartenance religieuse. Les individus étaient communément classés en juifs ou païens, esclaves ou libres, riches ou pauvres, grecs ou barbares, etc.
Si l’unité de l’Église primitive était unique dans un tel environnement, elle ne s’est pas faite sans effort. C’est pourquoi, au verset 1, Jacques enseigne à ces premiers croyants que la foi authentique dans le Seigneur Jésus-Christ doit être sans « acception de personnes» (discrimination ou partialité).
Il donne un exemple aux versets 2 à 4 pour illustrer pourquoi il n’est jamais juste de juger une personne en fonction de son statut économique ou social. Posséder un « anneau d’or » était un indicateur de la noblesse ou d’un haut fonctionnaire. Le mot lampros, traduit par « magnifique », signifie « splendide et beau », ce qui indique un style vestimentaire luxueux et élégant.
En ordonnant au pauvre : « Assieds-toi au-dessous de mon marchepied ! », cela indique qu’on lui offre une position inférieure à celle d’honneur (les chaises de la synagogue réservées aux anciens et aux scribes).
Dans les versets 1 à 13, Jacques donne un certain nombre de raisons pour lesquelles il n’est pas correct de faire preuve de partialité à l’égard des riches. Ces raisons peuvent être résumées comme suit :
• Verset 1 : La partialité n’est pas conforme à l’enseignement du Christ.
• Verset 4 : Elle est fondée sur des motifs égoïstes et de mauvaises pensées.
• Verset 6 : Elle méprise les pauvres.
• Versets 6-7 : Elle favorise ceux qui oppriment les autres, engagent des poursuites judiciaires et blasphèment le nom de Jésus.
• Versets 8-9 : Elle va à l’encontre de la loi d’amour donnée par Jésus.
• Verset 9 : C’est un péché.
• Verset 10 : Elle rend l’homme coupable de toute la loi.
• Verset 11 : Elle révèle un manque de miséricorde, qui entraînera le jugement.
La deuxième partie de ce chapitre, les versets 14 à 26, traite de certaines « œuvres » spécifiques qui, selon Jacques, accompagnent la vraie foi. Par exemple, Jacques souligne qu’il est vain de dire à une personne démunie « chauffez-vous et vous rassasiez » tout en ne faisant rien pour subvenir à ses besoins (versets 15-16).
Bien que certains puissent penser que la déclaration de Jacques au verset 17 contredit l’accent mis par Paul dans l’épître aux Romains sur le salut par la foi, les deux perspectives sont en fait en parfaite harmonie. En utilisant le mot « foi », Jacques fait référence à la foi et se concentre sur la manière dont la vie chrétienne doit être vécue après le salut.
Par « œuvres », il entend les actes justes qui devraient être le résultat naturel d’un cœur véritablement rempli d’amour pour Dieu. Il ne suggère pas que les bonnes œuvres peuvent mériter le salut, mais simplement qu’elles sont la preuve d’une position juste devant Dieu.
Le mot « foi » utilisé par Paul se réfère à la foi salvatrice, la foi qui doit être exercée en s’adressant à Dieu pour obtenir le salut. Son point de vue est que l’on obtient le salut par la foi en la seule expiation de Christ. Il n’enseigne pas qu’il n’est pas nécessaire de vivre pieusement après avoir reçu le salut.
Lorsque Paul parle des « œuvres », il faisait allusion à l’adhésion légaliste aux exigences de la loi juive ou à d’autres actes visant à gagner ou à justifier le salut d’une personne.
Les deux hommes croyaient et enseignaient que la vraie foi entraîne un changement de vie qui est démontré ou prouvé par de bonnes œuvres. Si l’accent est différent, c’est parce que les deux hommes avaient des objectifs différents lorsqu’ils ont écrit leurs épîtres.
Les écrits de Paul expliquent que le salut vient par la foi, tandis que ceux de Jacques montrent comment le salut par la foi doit avoir un impact sur la vie quotidienne. Leurs enseignements ne sont en aucun cas contradictoires, mais complémentaires.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Quelle action est identifiée par Jacques comme étant un péché au verset 9 ?
2. Bien que Jacques se soit principalement concentré dans ce chapitre sur la partialité basée sur la classe sociale, quels sont les autres domaines de la société actuelle où on constate de la partialité ? Quelle devrait être l’attitude du chrétien face à tout type de favoritisme ?
3. Pensez à quelqu’un qui s’est intéressé à vous en tant que jeune chrétien et qui vous a encouragé. Quelles leçons avez-vous tirées de son exemple ?
CONCLUSION
Un amour authentique pour les autres fera partie des nombreuses preuves de salut apparaissant dans la vie de ceux qui aiment vraiment Dieu.