DÉVOTION DU 23 FEVRIER 2023 Lecture biblique : 2 Rois 4 : 1 – 17.
Lecture biblique : 2 Rois 4 : 1 – 17.
« Faisons une petite chambre haute avec des murs, et mettons-y pour lui un lit, une table, un siège et un chandelier, afin qu’il s’y retire quand il viendra chez nous.» (2 Rois 4 : 10).
Ça commençait toujours par un coup de fil à mon mari, Jerry: « Sam (diminutif de Samson ou “homme fort”, et sa façon de dire qu’elle avait besoin de quelqu’un ayant des bras forts), pourrais-tu passer après l’école ? »
Mon mari comprenait immédiatement que la sœur Miller recevrait des invités, et qu’il y avait des meubles à déplacer.
Sa maison n’était pas grande, mais elle était toujours ouverte aux visites des ministres, d’évangélistes, d’amis, de parents, de personnes en convalescence après une maladie ou un accident, d’un étudiant en vacances de Noël ou d’un prisonnier récemment sauvé et libéré.
Mon mari rit quand il se souvint d’une occasion particulière. Une famille avec plusieurs enfants était venue y dormir et y manger. Au même moment, un groupe de jeunes était venu de l’extérieur de la ville pour le dîner du dimanche, et bien sûr, les jeunes de notre église locale devaient manger avec eux. Vingt-deux places étaient nécessaires à la table ! Il fallait donc installer une table à manger supplémentaire dans l’une des chambres.
Consciencieusement, “Sam” avait déplacé les lits jumelés au sous-sol, afin que tous les invités puissent s’asseoir.
L’une de mes meilleures amies depuis mes débuts dans la vie chrétienne, avait élu domicile chez les Miller, et je participais donc moi aussi aux préparatifs chez “Miller Auberge & Dîner” , bien avant de devenir “Mme Samson”.
Récemment, lorsque mon mari et moi, nous nous sommes rappelés de l’hospitalité de la Sœur Miller, aucun d’entre nous n’a pu se rappeler qu’elle ait jamais laissé entendre que le fait d’avoir de la compagnie était gênant, ou qu’elle était malheureuse de servir une personne en particulier.
En quelques occasions, elle avait dit après l’événement qu’elle était fatiguée. Cependant, nous pouvions dire que c’était une fatigue “méritée”.
Elle mettait autant d’amour à cuisiner pour les étudiants affamés qu’elle en mettait pour un pasteur en visite.
Elle voulait que sa maison soit très propre, que les lits soient confortables et que la nourriture soit saine et abondante. Et il y avait toujours un endroit tranquille avec une Bible, une lampe pour lire et un bureau ou une surface pour écrire à la disposition de ses invités.
La sœur Miller me rappelle la femme Sunamite du texte d’aujourd’hui, qui a reconnu Elisée comme le prophète de Dieu.
Cette Sunamite donnait un merveilleux exemple, car la Bible encourage l’hospitalité gracieuse. Elle ne cherchait pas à obtenir une récompense, mais était seulement soucieuse d’aider le prophète. Et avec le recul, je constate que la sœur Miller avait également cette attitude.
L’hospitalité peut être une condition contagieuse. Mon mari et moi avons découvert la bénédiction de partager notre maison avec d’autres, en particulier ceux de la famille de la foi.
Même si ces invités sont des connaissances récentes, ils font partie de notre réseau de prière.
Dieu a béni la femme Sunamite, et Il nous bénira aussi si nous cherchons à avoir un cœur hospitalier.
CONTEXTE
Les événements des chapitres 4 à 7 se sont déroulés sous le règne de Joram, du royaume du Nord, mais ils ne sont pas nécessairement rapportés dans l’ordre chronologique.
Dans les versets 1-7 du texte d’aujourd’hui, un des fils des prophètes était décédé et sa femme et ses fils avaient une dette qu’ils ne pouvaient pas payer. Selon la loi de Moïse, les dettes pouvaient être payées par des personnes qui se vendaient ou vendaient leurs enfants pour être servis jusqu’à l’année du jubilé. (Voir Lévitique 25:39-40). Lorsque cette veuve est venue voir Elisée, le créancier était prêt à forcer ses fils à devenir des esclaves.
Le vase d’huile était le seul bien de la famille, et Elisée a donné des instructions spécifiques. Ils devaient emprunter de nombreux vases. Une fois qu’ils eurent rassemblé les vases, il leur dit de fermer la porte et, dans l’intimité de leur maison, Dieu accomplit le miracle.
La veuve et ses fils ont donné l’exemple de l’obéissance et de la foi, et avec la vente de l’huile, ils ont payé leur dette et ont eu de l’argent pour les dépenses courantes.
Le second incident, relaté dans les versets 8 à 17, s’est déroulé à Sunem, un village de la tribu d’Issachar. Il surplombait la vallée de Jezréel, avec le mont Carmel à environ vingt quatre kilomètres à l’ouest.
Le village était presque à mi-chemin entre la maison du prophète Élisée à Abel-Méhola et le mont Carmel, où il se rendait pour prier et méditer. Par conséquent, Élisée se trouvait fréquemment dans cette région.
La femme dont il est question dans cette partie du texte était éminente socialement et jouissait d’une certaine richesse.
Elle fournissait de la nourriture à Elisée lors de son passage dans la ville, et avait ensuite perçu qu’une chambre privée sur le toit de sa maison lui serait utile.
Sa généreuse hospitalité était sans motivation égoïste, mais elle a été récompensée d’une manière tout à fait inattendue pour elle. Elle eut un fils alors que son mari était vieux.
Il s’agit de la première mention de Guéhazi, le serviteur d’Élisée. Il est possible qu’il ait joué le même rôle pour Élisée que celui-ci avait joué pour Élie.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. A votre avis, que pourrait penser la veuve en ramassant des vases vides ?
2. Le miracle de la veuve était proportionnel à son obéissance dans le nombre de vases qu’elle a ramassés. Quelles sont les mesures que nous pouvons prendre pour obtenir des bénédictions abondantes de la part du Seigneur ?
3. Pourquoi la femme Sunamite a-t-elle suggéré à son mari de construire une chambre pour Élisée ?
CONCLUSION
Dieu nous bénira si nous cherchons des occasions pour offrir la bonté et l’hospitalité aux autres.