DÉVOTION DU 22 JANVIER 2024 Référence Biblique : Actes 28 : 1-31

DÉVOTION DU 22 JANVIER 2024 Référence Biblique : Actes 28 : 1-31

janvier 22, 2024

Référence Biblique : Actes 28 : 1-31

« Le père de Publius était alors au lit, malade de la fièvre et de la dysenterie ; Paul, s’étant rendu vers lui, pria, lui imposa les mains, et le guérit. Là-dessus, vinrent les autres malades de l’île, et ils furent guéris. » (Actes 28 : 8-9)

 

Il est important d’être fidèle en utilisant toutes les occasions de partager le message de l’Évangile.

Il y a plusieurs années, certains membres de notre église visitaient Aurangabad, en Inde.

En se promenant dans un centre commercial local, ils sont entrés dans un petit magasin. Là, un homme s’est approché d’eux et leur a demandé ce qu’ils faisaient en Inde. Une sœur du groupe a expliqué qu’elle était en Inde pour parler aux autres de l’Amour de Jésus et de la façon dont Il change des vies.

L’homme était tellement intéressé qu’il a suggéré qu’elle en parle à tous ses employés. Quand elle a accepté, il a rassemblé ses employés puis il a commencé à expliquer ce dont chacun d’eux avait besoin dans sa vie.

Il a demandé : « Jésus peut-Il guérir cet homme ? ». Pour un autre, « Jésus peut-Il enlever le tabagisme ? ». Ensuite, « Jésus peut-Il enlever les mauvaises attitudes ? ». Les questions s’enchaînaient.

Quelle joie cette femme chrétienne a ressentie lorsqu’elle a répondu affirmativement à chaque question et a dit au groupe réuni que Jésus sauve, et comment Il est mort sur la Croix afin qu’Il puisse les sauver de leurs péchés !

Elle a expliqué que le salut est le point de départ d’une marche avec Jésus, et qu’Il pouvait résoudre tous les problèmes que ces gens avaient dans leur vie.

Elle a distribué des copies en langue hindi d’un traité de l’Évangile, expliquant l’amour de Jésus et Son pouvoir de pardon, et comment, à travers le salut, chacun pouvait faire du Ciel sa demeure éternelle. Les employés ont pris les traités avec impatience, et leurs yeux se sont illuminés alors qu’ils entendaient parler de Jésus pour la première fois.

Lors de sa prochaine visite, elle est retournée au même centre commercial, mais a découvert que le magasin avait été fermé. L’impact que le message de salut a eu sur ces individus ne sera pas connu jusqu’à ce que nous atteignions le Ciel, mais elle avait fait sa part en parlant de Jésus quand elle en a eu l’occasion.

Dans notre texte d’aujourd’hui, Paul a lui aussi profité d’une occasion inattendue pour partager l’Évangile. En tant que prisonnier qui attendait d’être jugé à Rome, l’apôtre avait traversé une tempête féroce qui avait duré au moins deux semaines, puis un naufrage. Après avoir échoué sur une île, il a été mordu par une vipère venimeuse alors qu’il recueillait du bois pour raviver le feu.

Cependant, Paul était toujours prêt à témoigner aux autres la puissance qui est dans le nom de Jésus. Lorsqu’il a trouvé un logis chez le chef de l’île, il a appris que le père de ce dernier était désespérément malade. L’apôtre a prié pour lui, et l’homme a été guéri.

Le résultat de ce miracle a été que beaucoup d’autres sur l’île sont venus à Paul pour la guérison.

Nos occasions de partager le message de l’Évangile seront différentes de celles de Paul. Et nous ne parlerons probablement jamais de Jésus dans un grand magasin en Inde. Néanmoins nous aurons nos propres opportunités !

Lorsque Dieu ouvre une porte, faisons de notre mieux pour planter la semence de l’Évangile. C’est l’œuvre du Saint-Esprit de faire pousser la semence, mais nous pouvons être sûrs que notre fidélité en tendant la main à ceux qui ne connaissent pas Jésus donnera des résultats dans l’éternité.

CONTEXTE

Luc a conclu son récit des Actes des Apôtres en détaillant la fin du voyage de Paul à Rome avec d’autres prisonniers. Après que leur navire a été détruit dans la tempête, ils sont arrivés à terre sur l’île de Malte, connue par les Grecs et les Romains sous le nom de Melita.

Là, ils ont rencontré des « barbares », des gens qui n’étaient pas éduqués en langue grecque. En tant que descendants des Phéniciens, les insulaires étaient en fait très civilisés et éduqués à leur manière.

Cependant, le fait d’être instruit ne les empêchait pas d’être superstitieux. Tout d’abord, ils ont supposé que Paul recevait « la justice » de la part des dieux après avoir été mordu par un serpent qu’ils savaient être venimeux.

Puis, en quelques minutes, leur suspicion s’est transformée en admiration pour sa protection divine et ils ont conclu qu’il devait être un dieu lui-même.

Publius était un nom ou un titre romain donné au responsable en chef de Malte. Les membres de l’élite de l’île étaient probablement des citoyens romains, connaissant le latin et le grec.

La « dysenterie », est une maladie des intestins qui est très douloureuse, accompagnée d’une fièvre et souvent mortelle.

Paul et ses compagnons lors de ce voyage en mer ont attendu trois mois à Malte jusqu’à ce qu’il soit sûr de pouvoir voyager en toute sécurité. La saison de navigation commençait au début du mois de février, mais la plupart des voyages débutaient fin février ou début mars.

Luc a poursuivi son récit de voyage, en cataloguant les endroits où ils se sont arrêtés en cours de route comme il l’avait fait avant le naufrage. La distance entre Malte et Syracuse était de près de 161 kilomètres. Située sur la côte est, c’était la principale ville de l’île de Sicile.

Reggio était une ville de l’Italie continentale, près du détroit qui séparait la Sicile de l’Italie. C’était un arrêt courant pour les voyageurs voyageant entre la Sicile et Rome. De là, il n’a fallu que deux jours au navire sur lequel Paul était pour atteindre Pouzzoles, en raison d’un vent favorable du sud.

À cet endroit, Paul et Luc ont rencontré d’autres chrétiens qui avaient entendu parler de leur venue. Ils ont pu y rester une semaine, preuve que le capitaine du navire était accommodant avec Paul. Le voyage à l’intérieur des terres de Pouzzoles à Rome faisait plus de 150 kilomètres et durait généralement environ une semaine.

Le Forum d’Appius était une petite ville qui se trouvait à 70 kilomètres de Rome. Certains chrétiens romains s’y étaient déplacés pour rencontrer Paul.

En tant que plus grande ville de l’ancien monde méditerranéen et capitale de l’Empire romain, Rome comptait près d’un million d’habitants. Là, Paul a été autorisé à vivre dans sa propre maison louée plutôt que d’être emprisonné.

Il a utilisé cette « liberté conditionnelle » comme une occasion de rencontrer toute personne désireuse d’entendre le message de Jésus, ses conseils ou ses encouragements.

Apparemment, le décret que l’empereur Claude avait fait pour expulser les Juifs de Rome (voir Actes 18 : 2) avait expiré, et certains Juifs étaient retournés à Rome. Plusieurs de leurs dirigeants sont venus voir Paul, ayant entendu parler des événements à Jérusalem concernant Jésus, et voulant entendre le récit de Paul.

Paul a conclu sa présentation en déclarant que le salut de Dieu avait été envoyé aux païens, ce qui était un thème principal du Livre des Actes.

Le Livre des Actes se termine par la première incarcération romaine de Paul. Luc affirme que Paul a vécu deux ans en résidence surveillée. Selon la tradition, Paul a été libéré pendant un temps après cela. Les historiens indiquent que les accusations devaient être portées dans un délai de deux ans, de sorte qu’il a peut-être été libéré lorsque ce temps fut écoulé.

Sa lettre à l’église de Philippe, qui a été écrite pendant cette première détention, indique l’attente de Paul d’être libéré sous peu (voir Philippiens 2 : 24).

Plus tard, Paul a été à nouveau emprisonné, très probablement à Rome, et dans des conditions beaucoup plus strictes. C’est alors qu’il a écrit sa dernière épître, 2 Timothée.

Le Nouveau Testament ne dit pas quand ni comment Paul est mort, mais les historiens pensent qu’il a été martyrisé quelque temps après le grand incendie de Rome en 64 ap. J.-C. et avant la dernière année du règne de Néron en l’an 68.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. Quelle a été la réaction initiale des insulaires lorsque le serpent a mordu Paul ? Comment cela a-t-il changé quand il n’en est pas mort ?

2. Pourquoi pensez-vous que le capitaine du navire a accordé à Paul une telle liberté ?

3. De quelles façons pouvez-vous servir les autres au quotidien ?

CONCLUSION

Des occasions de partager le message de l’Évangile se présenteront à chacun de nous, parfois de manière inattendue. Soyons attentifs à de tels moments et restons fidèles dans l’usage de ces moments pour la promotion du Royaume de Dieu.