DÉVOTION DU 22 JANVIER 2023 Lecture biblique : 2 Corinthiens 12 : 1-21.
Lecture biblique : 2 Corinthiens 12 : 1-21.
« Et il m’a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi.» (2 Corinthiens 12:9).
En une fraction de seconde, par une chaude après-midi de juillet 1967, un accident de plongée a transformé à jamais la vie de Joni, dix-sept ans.
Lorsqu’elle a plongé dans une eau peu profonde, sa tête a touché le fond et elle s’est brisé le cou. En un instant, elle est passée du statut de jeune femme active à celui de quadriplégique.
Dans les mois qui ont suivi, Joni a lutté pour accepter son handicap. Dans une interview donnée en 2005, elle a déclaré : « Je ne pouvais pas m’imaginer vivre dans un fauteuil roulant, avoir d’autres personnes pour faire ma toilette, me donner mon bain, m’habiller, m’asseoir dans un fauteuil roulant, me pousser par la porte d’entrée.
C’était accablant ! »
Au fur et à mesure que la réalité de son état s’est imposée, la dépression s’est installée en elle. Heureusement, au milieu de son désespoir, elle s’est tournée vers Dieu, Lui disant : « Mon Dieu, si je ne peux pas mourir, alors montre-moi comment vivre. Je ne peux pas guérir cette chose appelée ‘paralysie’. Je ne peux pas, je ne peux pas faire ça. Je n’ai pas la force de le faire. Mais Toi, tu l’as et j’ai besoin de Toi. »
Dieu a entendu cette prière, et Joni a appris que la grâce de Dieu est, en effet, suffisante.
Non, elle n’a pas été miraculeusement guérie, bien que Dieu aurait certainement pu le faire. Mais elle a découvert que la force est donnée lorsque nous devons endurer et qu’il n’y a pas “d’amélioration “
Par plusieurs façons, Dieu a prouvé à Joni qu’Il était au contrôle et qu’Il se souciait d’elle. Les vérités durement apprises qu’elle a découvertes et les façons particulières dont Dieu lui a révélé Son amour sont des témoignages du triomphe de la foi sur les épreuves et la souffrance.
C’est toujours un processus en cours. « Ne pensez pas que je suis une vétérane dans ce domaine », dit Joni. « Je n’ai pas encore trouvé la solution à ce problème de quadriplégie, même après trente-huit ans. Je me réveille toujours le matin en ayant désespérément besoin de Dieu. »
Aujourd’hui, Joni Eareckson Tada est une auteure et une artiste reconnue, ainsi que la fondatrice et directrice générale de l’organisation : “Joni et Amis “, qui fait promouvoir le ministère chrétien dans la communauté des personnes handicapées.
Mais elle serait la première à dire que ces réalisations ont été accomplies grâce à la force de Dieu, pas la sienne. Elle a prouvé que Sa force est parfaite dans la faiblesse !
La vie de Joni, comme celle d’innombrables autres personnes qui ont triomphé spirituellement au milieu d’une énorme adversité, nous enseigne une puissante leçon.
Lorsque nous avons l’impression d’être confrontés aux moments les plus difficiles de notre vie, Dieu a un plan pour nous faire passer au travers.
Lorsque nous savons que notre force spirituelle ou nos “muscles” physiques sont faibles, nous pouvons faire confiance à Dieu et trouver Son aide. Notre faiblesse même rend Son aide tellement plus remarquable !
Même lorsqu’il n’y a pas d’options évidentes, Dieu est là, attendant que nous Lui demandions de l’aide.
Et notez bien : lorsque Dieu intervient, Sa réponse n’est généralement pas celle que nous aurions prévue. Ses ressources sont infinies, et Sa sagesse dépasse infiniment la nôtre !
Bien que les montagnes et les vallées fassent toujours partie de la vie, nous pouvons les traverser avec l’aide de Dieu.
Dans ces moments-là, admettre notre faiblesse est un avantage, car lorsque nous n’avons pas de force, nous nous appuyons pleinement sur la force du Tout-Puissant !
CONTEXTE
Dans ce chapitre, Paul s’adressait à une église où son ministère avait été remis en question et son intégrité contestée. Paul était réticent à partager les visions et les révélations que Dieu Lui avait données, aussi se référait-il à lui-même comme “un homme en Christ” afin de minimiser l’attention portée à sa personne.
L’incident qui s’est produit « il y a quatorze ans » ne peut être attribué avec certitude à aucun événement de la vie de Paul tel que cela est relaté dans les Écritures, bien que certains commentateurs pensent qu’il pourrait s’agir du moment où les Juifs ont lapidé Paul à Lystre.
Paul ne semblait pas savoir s’il avait été physiquement enlevé au ciel, ou si son esprit avait été enlevé hors de son corps, mais il a raconté l’incident pour montrer qu’il avait été exceptionnellement béni par Dieu.
Dans le “troisième ciel”, Paul a eu le rare privilège d’avoir une rencontre avec le Seigneur. Les paroles ineffables ont été comprises par Paul, mais apparemment pas destinées à d’autres personnes; elles étaient sacrées et destinées à lui seul.
Paul est resté avec « une écharde dans la chair » (verset 7), qui l’a maintenu dans l’humilité et lui a rappelé qu’il avait besoin d’une connexion continue avec Dieu, même s’il avait reçu la merveilleuse vision.
Bien que les spécialistes de la Bible aient des théories variées sur ce qu’aurait pu être cette épine, la pensée la plus courante est qu’il avait des problèmes avec ses yeux. Quelle que soit l’affection, elle était apparemment à la fois visible et inconfortable.
Elle semblait causer une douleur aiguë (comme l’implique le mot épine) et de la honte. Paul a demandé trois fois au Seigneur d’enlever cette épine, et la réponse du Seigneur a été : « Ma grâce te suffit. »
Paul a donc enduré cette affliction avec l’assurance que le Seigneur était toujours avec lui : la circonstance douloureuse de 2 Corinthiens 12, 1-21 est devenue un rappel continuel de la présence de Dieu. La traduction anglaise, « Je me glorifierai donc bien plus volontiers »,
pourrait être traduite par “je suis bien content” de mes faiblesses.
Bien que Paul soit le père spirituel des Corinthiens, il ne leur demandait rien, dans le but de ne pas leur être un “fardeau” ; il ne demandait même pas aux croyants de le nourrir ni de le loger. Il souhaitait plutôt amasser un trésor spirituel “pour leurs âmes”.
Dans ce but, Paul a dépensé non seulement ses trésors, mais aussi lui-même pour eux.
Ni Paul ni ses assistants ne recevaient de paiement d’aucune manière de la part des Corinthiens, de sorte que les croyants n’avaient aucune raison de les accuser de s’enrichir aux dépens des Corinthiens.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Qu’a entendu Paul lorsqu’il a été enlevé au ciel ?
2. Au verset 14, que voulait dire Paul par : « ce ne sont pas vos biens que je cherche, c’est vous-mêmes. » ?
3. Comment devrions-nous répondre à une « écharde dans la chair » ?
CONCLUSION
Si dans notre faiblesse, nous dépendons plus pleinement de Dieu, Sa force sera manifeste en nous.