DÉVOTION DU 22 AOUT 2023 Lecture Biblique : Proverbes 4 : 1 – 27 ; 5 : 1 – 23

Lecture Biblique : Proverbes 4 : 1 – 27 ; 5 : 1 – 23

« Retiens l’instruction, ne t’en dessaisis pas ; garde-la, car elle est ta vie. » (Proverbes 4 : 13)

Vera Maksimova est née en Ukraine le 1er janvier 1930. À l’âge de trois ans, sa mère l’a abandonnée et elle s’est retrouvée avec son père et sa grand-mère. Dix ans plus tard, elle et sa grand-mère avaient été informées que son père, qui servait dans l’armée, était porté disparu et présumé mort.

Bien que Vera ait grandi pendant une période politique difficile en Union Soviétique, sa grand-mère lui avait enseigné le Christianisme. Les services religieux se tenaient dans les maisons des croyants qui risquaient de tout perdre : leur maison, leur travail, leur famille et leur liberté, à cause de leur foi en Dieu.

À l’âge de dix-sept ans, Vera rentrait chez elle après l’un de ces cultes et priait en silence lorsqu’une paix et un amour profond ont rempli son cœur. Elle a su à ce moment-là qu’elle était sauvée. Elle a continué sa marche avec le Seigneur, en recherchant la sanctification, puis le baptême du Saint-Esprit.

En raison de la persécution religieuse, elle a été baptisée dans l’eau d’une rivière, la nuit, bien que ce fût à la fin de l’automne et qu’il fit très froid.

Dieu a permis à Vera de suivre des études de médecine et d’obtenir un diplôme, et elle a pu travailler comme infirmière praticienne dans un service d’urgence pendant quarante-sept ans.

Elle a épousé un chrétien et ils ont eu quatre enfants, mais à l’âge de cinquante-cinq ans, son mari a été tué dans un accident de voiture.

Vera a continué à faire confiance à Dieu et, en 1997, elle a immigré à Portland, dans l’Oregon, où elle a appris l’anglais. Elle a découvert notre église et a adoré faire du bénévolat dans notre service de courrier. Elle appréciait également l’école du dimanche et les cultes religieux.

Cependant, les défis de la vie n’étaient pas tous derrière elle ; elle a eu un cancer. Face à la souffrance et à la douleur, elle s’est accrochée à ce qu’on lui avait enseigné. Elle avait une attitude paisible et un sourire radieux, et était aimée de tous ceux qui la connaissaient jusqu’à ce que Dieu la rappelle auprès de Lui en 2011.

Vera avait « ret[enue] l’instruction », et en effet, c’est ce qu’elle a fait toute sa vie. Elle a suivi les enseignements de sa grand-mère pieuse et a transmis cet héritage à ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants.

Elle a compris qu’il existe des directives spirituelles que nous devons observer pour le bien-être et la protection de notre âme.

Dans le texte d’aujourd’hui, Salomon fait allusion à l’importance d’apprendre ces vérités, qu’il appelle « sagesse », « bons conseils » et « intelligence », transmises par nos parents et d’autres anciens pieux.

Il repense aux encouragements de son propre père à rechercher la sagesse par-dessus tout, et a clairement voulu transmettre ce même principe à ses auditeurs.

Pour obtenir la sagesse, il faut faire preuve de résolution et de détermination. Nous devons avoir l’intention d’écouter les instructions et de les mettre en pratique. Et nous devons considérer que l’acquisition de l’intelligence vaut une vie entière d’efforts et de vigilance permanente.

Selon Salomon, les avantages d’une telle démarche sont nombreux. Dans notre texte, il souligne que la sagesse nous préservera et nous gardera, et qu’elle nous apportera la faveur de Dieu et des hommes.

Elle permet d’acquérir une réputation de bon jugement, de se protéger, de promouvoir la santé et la vitalité, et d’avoir une vie longue et heureuse. Ces résultats valent certainement la peine d’être recherchés, et Vera en a fait l’expérience.

Nous aussi, nous pouvons nous efforcer d’écouter et d’apprendre, puis de créer un héritage de sagesse divine que nous pourrons transmettre aux générations qui nous suivent.

 

 

CONTEXTE

 

L’enseignement du chapitre 4 est divisé en deux sections distinctes, chacune traitant de l’importance suprême de la sagesse.

Dans la première section, aux versets 1 à 9, l’auteur réfléchit aux enseignements de son père et se souvient des conseils et de la doctrine parentale qu’il a reçu dans un environnement familial aimant.

Tout en soulignant la nécessité pour les parents d’instruire la jeune génération, l’accent est mis sur les jeunes, dans le but de leur faire comprendre l’importance d’acquérir la sagesse. La répétition du verbe « Acquérir » aux versets 5 et 7 est significative, car le double usage rend l’injonction plus catégorique.

Dans la deuxième section, aux versets 10 à 27, l’une des métaphores les plus dominantes des Proverbes est employée : l’illustration d’une voie. Deux voies de vie possibles sont présentées en contraste frappant l’une avec l’autre : la voie de la sagesse et la voie des méchants qui mène à la ruine.

L’image est développée par une variété de mots soigneusement choisis qui prolongent la métaphore. Il s’agit notamment de verbes tels que conduire, marcher, courir, chanceler, entrer, passer, détourner et tomber.

Toujours dans le thème de la voie, deux pièges spécifiques sont mis en évidence : la violence (versets 10-17) et la malhonnêteté (versets 20-27).

Dans ce deuxième groupe de versets, l’enseignant exhorte ses auditeurs à embrasser de tout leur cœur la pureté de la vie, en soulignant comment les membres physiques du corps doivent participer pour y parvenir. Le rôle des oreilles, des yeux, du cœur, de la bouche, des paupières, des pieds et des mains est mentionné.

L’enseignant affirme que la sagesse conduit à la promotion, à l’honneur, à la grâce, à une couronne de gloire, à la longévité et à la stabilité spirituelle : une liste qui comprend à la fois des avantages temporels et éternels.

Le chapitre 5 traite du sujet de la fidélité conjugale et de l’application de la sagesse aux relations entre les sexes. Dans cette section, Salomon décrit les types d’individus et de comportements susceptibles d’attirer quelqu’un sur la voie de la perdition, ainsi que la réponse appropriée pour maintenir quelqu’un sur la bonne voie.

La « femme étrangère » décrite au verset 3 est une femme à la morale légère ou adultère qui représente les attraits du péché. Salomon avertit que ses paroles sont flatteuses et séduisantes, mais que le résultat de sa fréquentation sera « amère comme l’absinthe, aiguë comme un glaive à deux tranchants » (verset 4).

Il précise que ce n’est que par l’instruction, la compréhension et l’application de la sagesse que l’on peut faire les bons choix pour éviter de s’empêtrer dans sa toile de tromperie, de folie, et finalement, de mort.

Le thème principal de ces deux chapitres est le suivant : « Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie » (Proverbes 4:23). Ces chapitres soulignent que la persévérance dans l’obtention de la sagesse est primordiale, et que la persévérance dans la vigilance et la stabilité est nécessaire pour la conserver.

 

 

 

REGARDER DE PLUS PRÈS

 

1. Quels sont les résultats mentionnés dans ces chapitres de la voie du juste et de la voie du méchant ?

 

2. Quelles sont les instructions fondamentales données dans Proverbes 4 : 20-27 ?

 

3. Quels sont les moyens spécifiques par lesquels nous pouvons retenir les enseignements acquis par une éducation pieuse ?

 

 

 

CONCLUSION

 

Il est essentiel que les parents et les grands-parents transmettent à leurs enfants l’amour de Dieu et de Ses voies, mais il est également nécessaire que les enfants fassent preuve d’assiduité pour les acquérir et les conserver.