DÉVOTION DU 21 OCTOBRE 2023 Références Bibliques : Psaumes 79 : 1-13 ; 80 : 1-20.

Références Bibliques : Psaumes 79 : 1-13 ; 80 : 1-20.

« Secours-nous, Dieu de notre salut, pour la gloire de ton nom ! Délivre-nous, et pardonne nos péchés, à cause de ton nom ! » (Psaumes‬ 79 : 9‬)‬‬‬‬‬‬

« À l’aide ! » disait l’appel. Puis plus fort : « À l’aide ! » La petite voix persistante qui a retenu mon attention était l’appel de mon neveu de trois ans. Puisque mon aide n’est pas arrivée assez rapidement pour le satisfaire, il a appelé avec encore plus d’insistance : « À L’AIDE ! »

Comme ces cris répétés se succédaient rapidement, le temps que j’abandonne ce que je faisais et traverse la pièce, la demande avait été criée au moins quatre fois. Heureusement, son problème a été facilement résolu. Bien qu’il ait réussi à ouvrir la porte du placard à fournitures artistiques, ses petites jambes et ses petits bras n’étaient pas assez longs pour lui permettre d’atteindre l’objet qu’il recherchait. Ses appels ont atteint celui qu’il savait pouvoir l’aider à résoudre son problème.

Au quotidien, les adultes sont également confrontés à des situations dans lesquelles ils « ont besoin d’aide » pour faire face à des situations indépendantes de leur volonté. Celles-ci vont de besoins insignifiants, vite oubliés, à des dilemmes qui changent le cours de la vie.

Nous prions pour une place de parking, des clés égarées, des documents perdus, des conseils lors d’un achat ou la capacité à résoudre un problème informatique. Nous regardons également vers le ciel, et nous émettons des demandes d’aide en vue d’avoir la sagesse nécessaire pour bien élever nos enfants, en vue de résoudre nos problèmes relationnels, en vue d’obtenir la guérison d’une maladie grave ou en vue de trouver du réconfort lors de la mort d’un être cher.

Ces préoccupations majeures et réelles peuvent nous stresser et parfois avoir un impact sur notre capacité à rester concentré sur l’essentiel, car une partie de notre cerveau semble continuellement aux prises avec le problème.

Comme c’est merveilleux dans de telles situations de se rappeler que notre Aide est plus proche qu’un frère (ou une sœur !) et qu’Elle entend dès notre premier cri ! Et non seulement Elle est facilement disponible, mais Elle peut tout faire ! Aucune circonstance n’est trop difficile à gérer pour Dieu.

Dans le verset de réflexion du jour, le psalmiste Asaph a crié vers Dieu au nom de sa nation, exprimant de toute urgence la cause de sa détresse : leur relation rompue d’avec Dieu. En conséquence, des ennemis étaient entrés dans sa ville, avaient profané le Temple et massacré un grand nombre de personnes. Quelle situation désespérée ! Il n’est pas étonnant qu’Asaph ait supplié : « Secours-nous, Dieu de notre salut ! »

Quelle grande bénédiction de savoir que Dieu est là, attendant que nous nous tournions vers Lui, que nous Lui demandions ce dont nous avons besoin et que nous Lui fassions confiance. Ce faisant, nous pouvons avoir l’assurance que Ses solutions sont parfaitement adaptées à notre développement spirituel et que Son timing est impeccable.

CONTEXTE

Psaume 79

Le Psaume 79 a été rédigé par Asaph, bien que de nombreux étudiants de la Bible pensent qu’il s’agissait d’un Asaph postérieur au contemporain de David (peut-être l’un de ses descendants). S’il a été écrit à l’époque de David, l’auteur parle de manière prophétique ; s’il a été écrit par un Asaph d’une époque plus tardive, il relate un récit historique.

Le Psaume 79 est considéré comme un compagnon du Psaume 74 dans la mesure où les deux psaumes déplorent la destruction de Jérusalem et implorent Dieu de se venger. Puisque Jérusalem a été détruite à plusieurs reprises, les opinions divergent quant au contexte historique exact, même si beaucoup pensent que le psaume fait référence à la destruction de Jérusalem pendant la captivité babylonienne.

Les versets 1 à 4 reflètent l’horreur ressentie par les habitants d’Israël lorsque leurs frontières territoriales furent effacées et leurs lieux saints profanés par les « païens » (ou « nations étrangères »). Tant de personnes furent tuées qu’il était impossible de donner à tous les corps un enterrement convenable, et le peuple de Dieu fut moqué et méprisé par les nations environnantes à cause de la défaite de Jérusalem.

La demande que les tendres compassions de Dieu « viennent en hâte au-devant [d’eux] » au verset 8 est un plaidoyer pour que Dieu ne se souvienne pas des transgressions antérieures d’Israël, mais qu’Il communique rapidement Sa miséricorde et Sa délivrance en leur faveur.

Il demande également que Dieu rende aux envahisseurs d’Israël un châtiment sept fois supérieur à l’opprobre qu’ils ont adressé au peuple de Dieu. Le chiffre sept symbolise « l’intégralité », de sorte que le verset 12 dénote le désir du psalmiste de se venger totalement des ennemis d’Israël.

Le psaume se termine par une proclamation selon laquelle le châtiment de Dieu sur les nations responsables de l’opprobre de Jérusalem amènerait Son peuple à offrir des louanges et des actions de grâces pour les générations à venir.

Psaume 80

Le Psaume 80, également attribué à Asaph, est un appel à Dieu pour qu’Il manifeste Sa puissance et apporte la restauration à Israël.

Les termes « les lis lyriques » au verset 1 est la traduction de l’hébreu « Shuwshan`Eduwth » et pourrait faire référence à un instrument ou à un style de musique. « Eduwth » signifie « témoignage ».

Bien que classé comme une lamentation, ce psaume diffère de la majorité des autres psaumes de ce type en ce sens qu’il se concentre davantage sur Dieu que sur les circonstances.

Dans le deuxième verset, la phrase « Toi qui conduis Joseph comme un troupeau ! » fait allusion aux dix tribus du nord après la division d’Israël en deux royaumes. « Toi qui es assis sur les chérubins ! » fait référence à la présence de Dieu sur le propitiatoire de l’Arche de l’Alliance.

Bien que la tribu de Benjamin soit restée dans le royaume du Sud, elle a peut-être été mentionnée en conjonction avec Éphraïm et Manassé en raison de leur relation avec l’épouse bien-aimée de Jacob, Rachel, et du fait qu’ils étaient placés ensemble derrière l’Arche de l’Alliance pendant la marche d’Israël dans le désert.

Au verset 6, le mot hébreu traduit par « mesure » fait en réalité référence à un quantité spécifique : le tiers d’un épha, qui représentait une quantité plusieurs fois supérieure à ce que pouvait contenir un verre à boire moyen. Utilisé ainsi, il indique l’abondance des larmes versées par le peuple. Le psalmiste déplore que les calamités d’Israël les aient amenés à devenir un objet de moquerie de la part de leurs ennemis.

À partir du verset 9, le reste du psaume compare Israël à une vigne. Dans les versets 9 à 12, le psalmiste rappelle comment Dieu a fait sortir Israël d’Égypte, chassé les nations païennes de Canaan et implanté Israël au milieu du pays. À mesure que les racines d’Israël s’enfonçaient profondément, l’épaisseur de la vigne ombrageait les collines et ressemblait à de majestueux cèdres.

Finalement, les descendants d’Israël se sont répandus de la mer Méditerranée jusqu’à l’Euphrate. Dans les versets 13 et 14, le psalmiste pleure parce que Dieu avait permis que les clôtures d’Israël soient détruites, rendant la nation vulnérable aux agressions de ses oppresseurs. Le « sanglier de la forêt » peut faire référence aux armées sauvages venues dévorer Israël.

Le psaume se termine par un appel à l’aide réitéré à Dieu pour qu’Il ramène Israël à Lui et lui accorde Sa faveur, afin qu’il soit sauvé de l’oppression.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. D’après Psaume 79 :1, quel problème grave a poussé le psalmiste à appeler Dieu à l’aide ?

2. À votre avis, pourquoi l’auteur du Psaume 80 a-t-il supplié Dieu à trois reprises de les « relever » (versets 4, 8, 20) ? Que se passe-t-il lorsque les gens se tournent vers Dieu ?

3. Asaph était angoissé du fait que les païens se moquaient de Dieu. De nos jours aussi, il arrive parfois que les pécheurs se moquent de nous et méprisent nos croyances. Comment devrions-nous réagir lorsque cela se produit ?

CONCLUSION

Lorsque nous sommes confrontés à des situations compliquées et troublantes dans la vie, nous pouvons et devons toujours nous tourner vers Celui qui a de vraies réponses aux défis de la vie.