DÉVOTION DU 21 NOVEMBRE 2025 Référence biblique : Ésaïe 64 : 1 – 12
Référence biblique : Ésaïe 64 : 1 – 12
« Cependant, ô Éternel, tu es notre père; Nous sommes l’argile, et c’est toi qui nous as formés, Nous sommes tous l’ouvrage de tes mains. » (Ésaïe 64 : 8)
Isobel Kuhn, missionnaire auprès des tribus Lisu de Chine, a appris une leçon inestimable sur la soumission.
Dans son livre, “In the Arena”, elle raconte comment, au début de sa préparation pour devenir missionnaire, l’exemple d’une autre chrétienne, qui avait un état d’esprit soumis, a eu un impact sur le cours de sa propre vie.
Marjorie Harrison, une jeune candidate talentueuse pour le champ missionnaire, attendait avec impatience depuis des années de partir en Chine.
Elle avait soigneusement économisé ses gains pour payer ses provisions et son voyage vers la Chine, mais lorsque le moment est venu, le conseil missionnaire a déterminé que sa santé était trop fragile pour supporter la vie de pionnière en Extrême-Orient.
Marjorie a encaissé le coup comme une véritable soldate du Seigneur et a accepté sans broncher la décision qui signifiait la fin de ses rêves et projets de toute une vie.
Après avoir reçu la nouvelle, Marjorie se rendit dans sa chambre et s’agenouilla près de son lit.
Elle pria : « Seigneur, je ne peux pas récupérer l’argent que j’ai économisé. M’aideras-tu à trouver quelqu’un qui ira en Chine à ma place ? »
Personne d’autre que le Seigneur ne savait qu’elle avait fait cette offrande et le prix qu’elle avait payé pour se soumettre, mais le soir même, un invité à la table familiale parla des besoins financiers d’une autre jeune femme, Isobel Kuhn, qui rêvait d’aller en Chine mais n’en avait pas les moyens.
Marjorie ne dit rien, mais son cœur bondit de joie devant la réponse claire à sa prière. Le lien fut établi et, grâce au don de Marjorie, Isobel put se rendre en Chine.
La soumission est un élément clé d’une vie chrétienne réussie. Dans notre verset central, Ésaïe reconnaît que Dieu est le Créateur de notre être même.
Lorsque nous nous soumettons à Son plan pour nous, Dieu nous façonne à Son image, tout comme un potier façonne et refaçonne l’argile pour en faire un vase magnifique et utile.
Même les événements apparemment insignifiants qui se présentent à nous ont une valeur « formatrice ».
Aujourd’hui, acceptons avec paix et grâce les circonstances qui se présentent à nous, en nous abandonnant pleinement entre les mains aimantes de Dieu.
CONTEXTE
Le chapitre 64 poursuit la prière d’Ésaïe qui désirait ardemment une intervention divine visible afin qu’Israël soit protégé de ses adversaires.
Dans les premiers versets, la prière demandait à Dieu de descendre avec une grande puissance et de juger leurs oppresseurs.
Dieu a donné la loi au mont Sinaï, Il s’est manifesté avec puissance à Israël à travers la fumée, le tonnerre et un tremblement de terre.
Ésaïe pensait que si les nations qui les opprimaient voyaient une telle démonstration, elles trembleraient de peur.
Le verset 4 montre la nature éternelle de Dieu et qu’il n’y a personne qui Lui soit égal. (L’apôtre Paul fait référence à ce verset dans 1 Corinthiens 2 : 9, bien qu’il ne le cite pas exactement.)
Le verset 5 montre que malgré la grandeur impressionnante de Dieu, Il rencontrera ceux qui sont justes.
Le péché, obstacle à cette relation avec Dieu, est abordé à partir du verset 6.
Ésaïe voyait qu’Israël ne répondait pas aux exigences de Dieu et était donc impur, comme les vêtements d’un lépreux.
Les actes religieux du peuple ne le purifiaient pas, car ils n’étaient pas accompagnés d’une attitude de cœur appropriée.
Par conséquent, leur justice était « comme des vêtements souillés », et ils se flétrissaient comme des feuilles séchées et pouvaient être facilement balayés spirituellement.
Pourtant, ils ne priaient pas pour obtenir miséricorde. Le mot « consumé » à la fin du verset 7 indique qu’à cause de leurs iniquités, ils avaient « fondu », toute leur force était perdue.
Au verset 8, Ésaïe rappelle à Dieu, au nom des justes, qu’Il est leur Père et qu’ils sont l’œuvre de Ses mains.
En disant qu’ils sont l’argile et Dieu le Potier, il exprime leur soumission et leur abandon à Dieu.
Ils veulent que Dieu les façonne pour qu’ils deviennent ce qu’ils doivent être. Le verset 9 est un appel éloquent à Dieu pour qu’Il apaise Sa colère, que leur nation mérite, et leur accorde Sa miséricorde.
Ésaïe regarda vers l’avenir et vit que leur terre, y compris Jérusalem, serait dévastée, et que le Temple serait brûlé par le feu.
Ésaïe termina sa prière par trois questions :
Dieu s’abstiendrait-Il de répondre à leurs prières à cause de la désolation du pays et du Temple ?
Resterait-Il silencieux (se tairait-Il) ?
Les affligerait-Il excessivement, jusqu’à l’extrême ?
Les deux derniers chapitres du livre d’Ésaïe donnent la réponse.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Quelle relation entre Dieu et Israël cette prière évoque-t-elle ?
2. Pourquoi Ésaïe a-t-il dit : « Ne t’irrite pas à l’extrême » ?
3. Comment pouvons-nous montrer à Dieu que nous reconnaissons Sa grandeur ?
CONCLUSION
Êtes-vous soumis au Seigneur, sachant qu’Il est le Potier de votre vie et qu’Il en a donc le contrôle ?
Vous trouverez la paix lorsque vous vous serez soumis à Lui de cette manière.