DÉVOTION DU 21 NOVEMBRE 2021 Lecture biblique : Lévitique 1 : 1 – 17 ; 2 : 1 – 16
Lecture biblique : Lévitique 1 : 1 – 17 ; 2 : 1 – 16
« Aucune des offrandes que vous présenterez à l’Éternel ne sera faite avec du levain ; car vous ne brûlerez rien qui contienne du levain ou du miel parmi les offrandes consumée par le feu devant l’Éternel. » (Lévitique 2 : 11)
Il y a plusieurs années, j’ai travaillé pour le siège d’une grande chaîne de magasins, au service responsable de la qualité auprès des fournisseurs. Lorsque des vendeurs voulaient faire des affaires avec notre magasin, nous leur envoyions un grand manuel avec toutes les exigences pour afficher et vendre leur produit dans nos magasins.
Les vendeurs devaient accepter de se conformer à toutes les exigences. Par exemple, un vendeur de vêtements devait accepter d’utiliser un certain cintre approuvé par le détaillant. Si le vendeur décidait d’utiliser un cintre de remplacement qui n’était pas approuvé par le magasin, il se verrait imposer une pénalité pour non-conformité.
Chaque vendeur recevait régulièrement une « carte de rapport » pour voir comment il se situait par rapport aux normes du détaillant.
Dans notre lecture des Écritures, Israël a reçu des instructions sur la façon d’apporter ses offrandes au Seigneur. On leur a rappelé que Dieu est saint et qu’Il a certaines normes qui doivent être respectées afin de recevoir Sa bénédiction.
Il est bon de se rappeler que Dieu est saint et qu’Il veut que nous soyons saints.
Si nous voulons être en communion avec Dieu, nous devons répondre aux normes énoncées dans Sa Parole. Si nous répondons à Ses exigences, Il a promis qu’Il demeurera en nous et nous donnera le pouvoir de vivre une vie sainte et acceptable par Lui.
Dans notre verset de réflexion, les enfants d’Israël ont reçu l’instruction de ne pas utiliser de levain dans leurs offrandes de don (céréale). Le levain (levure) était un symbole du péché.
Tout péché, aussi petit soit-il, séparera une personne de la communion avec Dieu. Nous devons examiner notre « sacrifice » et nous assurer qu’il répond à la norme pure et sans tache établie par Dieu.
CONTEXTE
Le livre du Lévitique commence après que les enfants d’Israël aient atteint le mont Sinaï sur leur route vers la terre promise. Le Tabernacle venait juste d’être achevé et Moïse expliquait au peuple comment il devait adorer Dieu.
Les rituels dans Lévitique étaient compris par les Israélites parce qu’ils correspondaient à la culture de l’époque, mais ils étaient destinés à révéler un Dieu saint qui voulait leur plus grande dévotion.
Tout au long de Lévitique, les mots sacrifice et offrande sont interchangeables. Il y avait cinq offrandes de base qui étaient acceptables pour Dieu, et chaque offrande correspondait à une circonstance spécifique dans la vie d’une personne.
Le but de ces offrandes, était la louange et l’adoration, le pardon et le rétablissement de la communion avec Dieu. Tous sauf un de ces derniers objectifs, nécessitaient un sacrifice avec le sang. Les chapitres 1 et 2 de Lévitique traitent de deux de ces offrandes.
La première offrande mentionnée est l’holocauste, qui permet d’expier les péchés commis. Dans les sacrifices d’animaux, deux choses ont été accomplies. L’animal a payé le prix du péché en devenant un substitut du pécheur, et la mort de l’animal symbolisait le don d’une vie pour qu’une autre puisse être sauvée.
L’animal choisi pour le sacrifice devait être sans défaut et devait être offert par un médiateur. Il pouvait s’agir d’un bœuf, d’un mouton ou d’une chèvre, d’une tourterelle ou d’un jeune pigeon.
Le sacrifice était apporté au Tabernacle où il était examiné par le sacrificateur pour s’assurer qu’il était acceptable. La personne qui faisait le sacrifice posait sa main sur la tête de l’animal (sauf dans le cas d’un oiseau) tandis que le sacrificateur tuait l’animal, ce qui montrait qu’il reconnaissait que l’animal devenait son substitut.
L’animal entier, à l’exception de la peau et du sang, était démembré, lavé, mis en ordre sur l’autel et brûlé, montrant un dévouement complet à Dieu. Les sacrificateurs gardaient la peau pour eux-mêmes (voir Lévitique 7:8). Les oiseaux étaient coupés et déposés sur l’autel entiers.
Cette offrande signifiait le désir sincère d’une personne d’être en communion avec Dieu.
Ce qui distinguait Israël de ses voisins païens, c’est que les autres nations offrait des sacrifices pour apaiser leurs dieux, tandis qu’Israël faisait des sacrifices à un Dieu saint, non pour l’apaiser, mais pour offrir un substitut au châtiment qu’ils méritaient en tant que pécheurs.
Dans Lévitique 2, Moïse a donné des instructions pour une offrande en don, qui était à base de fleur de farine plutôt qu’avec de la chair d’un animal. Cette offrande était offerte comme l’holocauste, et représentait un cadeau de remerciement à Dieu. C’était un rappel que tout ce qu’ils avaient venait de Dieu et qu’ils Lui devaient leur vie.
Il y avait trois sortes d’offrandes de don : (1) de la fleur de farine fine mélangée à de l’huile et de l’encens, (2) des gâteaux ou des galettes de fleur de farine et d’huile, cuites au four ou à la poêle, et (3) des gâteaux de fleur de farine grillés avec de l’huile et de l’encens.
Aucun levain ou miel, qui fermentent tous les deux, ne devait être présent dans une offrande de don (céréale). Le levain (ou levure) représentait le péché, car il affectait tout le pain tout comme le péché affecte toute la vie.
Le sacrificateur mettait seulement une partie du gâteau sur l’autel pour être brûlé. Le reste était conservé par les sacrificateurs pour leur consommation personnelle.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Quels étaient les deux types de sacrifices mentionnés dans le texte d’aujourd’hui ?
2. Pourquoi pensez-vous que Dieu était si particulier au sujet du type d’animal utilisé et à la façon dont il était préparé pour le sacrifice ?
3. Les chrétiens n’offrent pas de sacrifices d’animaux aujourd’hui, alors comment pouvons-nous montrer notre dévotion à Dieu et reconnaître que tout ce que nous avons Lui appartient ?
CONCLUSION
Romains 12 : 1 dit d’ « offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable ». Pour que notre sacrifice soit acceptable, nous devons examiner nos vies pour nous assurer qu’elles sont exemptes de péché ou de défaut moral.