DÉVOTION DU 21 DECEMBRE 2022 Lecture biblique : Marc 14 : 32 – 52

Lecture biblique : Marc 14 : 32 – 52

«Et il vint vers les disciples, qu’il trouva endormis, et il dit à Pierre : Simon, tu dors ! Tu n’as pu veiller une heure !» (Marc 14 : 37)

Au cours des premières années de mon mariage, j’ai connu un problème de santé persistant pendant une longue période. Ma femme et moi cherchions la face de Dieu à ce sujet, et par la prière et la confiance en Lui, j’obtenais par moment la victoire sur cette maladie, mais elle revenait encore quelques mois plus tard.

La dernière attaque a été la pire de toutes; cette fois, j’avais eu l’impression d’être sur des montagnes russes. Nous avions fait confiance et avions prié et j’avais trouvé un soulagement pour un temps, puis cela s’était empiré à nouveau.

Une nuit, j’avais encore fait une crise, et ma femme avait appelé notre pasteur de venir oindre d’huile ma tête et de prier pour moi selon Jacques 5:14. Venir chez nous ne lui avait pas été facile.

Pour venir chez nous, il a dû parcourir une soixantaine de kilomètres à l’aller; mais il était déterminé à le faire. Après une bonne séance de prière et quelques mots d’encouragement, il était reparti.

Et, Gloire au Seigneur, la prière fut exaucée !

Non seulement j’étais rétabli très rapidement après cette séance de prière, mais au cours des années qui ont suivi, cette maladie n’est plus jamais revenue.

Cela m’a appris un peu sur la valeur de s’attarder dans la prière. Ce pasteur a investi son temps et ses efforts personnels pour venir prier pour moi à l’heure où j’en avais besoin, et Dieu a répondu à nos prières.

En revanche, nous trouvons dans notre verset du jour que Jésus a demandé à Ses disciples de prier avec Lui pendant Son temps d’agonie, et pourtant ils se sont endormis.

Nous devons passer du temps dans la prière les uns pour les autres. Sommes-nous fidèles et persévérants dans ce privilège ?

Il est facile de dire aux gens que nous prierons pour eux. Pourtant, si nous ne faisons pas attention, nous pourrons en fait passer peu de temps dans la prière, et sans ferveur, malgré nos bonnes intentions.

Peut-être que la vie ou le bien-être d’une personne dépend de notre fidélité dans la prière. Il est même possible qu’une âme éternelle soit suspendue dans la balance. Mettons-nous au défi de veiller et de prier fidèlement pour les autres !

 

 

 

CONTEXTE

 

Jésus et Ses disciples avaient terminé le repas de la Pâque et Jésus avait institué la Sainte-Cène. Puis ils marchèrent vers l’Est à environ moins d’un kilomètre des murs de Jérusalem jusqu’à Gethsémané.

Le mot Gethsémané signifie “pressoir à huile”. Située au pied du mont des Oliviers, Gethsémané était sans aucun doute le site où les ouvriers traitaient les olives de la colline voisine.

C’était un lieu bon pour l’isolement et la tranquillité, et on pense que Jésus et Ses disciples s’y rendaient fréquemment. Cette nuit-là, il y avait une pression inquiétante sur Jésus, et Il avait désespérément besoin de prier.

Les versets 32 à 42 relatent l’une des scènes les plus tristes et les plus intimes de toute la Sainte Écriture. Laissant la majeure partie du groupe près de l’entrée du jardin, Jésus prit les trois qui étaient les plus proches de Lui (Pierre, Jacques et Jean) et alla un peu plus loin dans le bosquet.

Ces trois hommes avaient vu le Christ transfiguré, et cette nuit-là, ils ont été témoins de Son extrême agonie. Les érudits de la Bible spéculent sur la raison pour laquelle Il amena ces trois personnes près de l’endroit où Il agoniserait dans la prière, mais est ensuite allé au-delà sur une courte distance.

Certains pensent qu’Il n’avait pas vraiment besoin de leurs prières, mais qu’ils étaient là simplement pour témoigner de l’énormité de l’épreuve. Une autre explication est que si Jésus devait finalement payer le sacrifice suprême de Son propre cœur, dans Son humanité, Il avait besoin du soutien moral et spirituel de Ses proches.

Au verset 34, Jésus dit : « Mon âme est triste jusqu’à la mort. » Bien que Jésus soit vraiment le Fils de Dieu, le co-Créateur du monde entier, Il avait mis de côté Ses pouvoirs royaux et Son autorité pour venir sur terre et vivre dans un corps de chair et de sang.

Jésus savait que la torture menant à la Croix et culminant sur elle allait être incroyablement douloureuse. Son corps humain recula naturellement sous la douleur.

Pourtant, il y avait une dimension bien plus grave au-delà de la douleur et de la souffrance physiques à venir. Jésus, qui n’avait jamais péché de toute Son existence, était sur le point de prendre sur Lui les péchés du monde entier, y compris ceux de tous les peuples, passés, présents et futurs.

Parce que Dieu est extraordinairement juste, Il ne peut pas regarder le péché, et Jésus savait que prendre les péchés de l’humanité sur Lui signifierait la séparation d’avec le Père. Jésus était confronté à la réalité de payer ce prix, et dans une agonie suprême, Il a sué «comme des grumeaux de sang» (Luc 22 :44).

Jésus pria pour que s’il était possible de sauver l’humanité d’une autre manière, cette voie serait prise. Néanmoins, si donner Sa propre vie était le seul moyen, Il était disposé. Trois moments différents, Il fit cette demande. A la troisième fois, il n’y avait plus besoin de prier davantage. Il était totalement engagé et le moment était venu.

Les versets 43-52 décrivent l’arrivée des soldats, conduits par le traître, Judas, qui a accueilli Jésus avec un hypocrite baiser d’amitié alors qu’il était là pour conduire Jésus à Sa mort. Pierre prit une épée et coupa l’oreille du serviteur du souverain sacrificateur Malchus (voir Jean 18:10), mais Jésus le guérit (voir Luc 22:50-51).

Le verset 50 dit: « Alors tous l’abandonnèrent, et prirent la fuite », montrant l’accomplissement de la prophétie enregistrée au verset 27.

La plupart des commentateurs conviennent que les versets 51-52 se réfèrent probablement à Jean Marc, l’auteur du Livre de Marc. Il est possible que la dernière Cène ait eu lieu dans la chambre haute de la maison de la mère de Marc, Marie.

Si tel est le cas, Marc est peut-être allé à Gethsémané avec les disciples et a lui-même été témoin de l’arrestation. Il aurait pu facilement être arrêté aussi, et s’échapper en laissant ses vêtements, peut-être entre les mains des soldats.

Puisqu’aucun autre évangile ne mentionne ce récit, c’était peut-être la manière de Marc d’indiquer qu’il était réellement là lorsque l’arrestation avait eu lieu.

 

 

 

REGARDER DE PLUS PRÈS

 

1. Pourquoi les disciples ont-ils dormi au lieu de prier comme Jésus leur a demandé ?

 

2. Pourquoi pensez-vous que les disciples ont tous fui lors de l’arrestation ?

 

3. Quelles mesures pourrions-nous prendre pour nous aider à être fervents dans la prière ?

 

 

 

CONCLUSION

 

Aujourd’hui, chacun de nous devrait prier pour les autres, afin que Dieu puisse les aider et les fortifier dans leurs moments difficiles.