DÉVOTION DU 21 AVRIL 2024 Référence biblique : Daniel 3 : 1-18.

DÉVOTION DU 21 AVRIL 2024 Référence biblique : Daniel 3 : 1-18.

avril 21, 2024

Référence biblique : Daniel 3 : 1-18.

« Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. » (Daniel 3 : 17)

Notre texte d’aujourd’hui prépare le terrain pour un sauvetage incroyable depuis une fournaise ardente. Et Alice Lewis pourrait témoigner que la délivrance prend de nombreuses formes.

Alice s’est retrouvée dans le besoin d’être délivrée un jour glacial à Minnesota. Les prévisions avaient indiqué que la température tomberait à vingt degrés en dessous de zéro.

Le problème était que la chaudière venait de manquer de pétrole. Son mari achetait normalement le combustible de la chaudière tous les vendredis, lorsqu’il percevait son salaire, mais les besoins financiers de la semaine précédente l’avaient obligé à acheter seulement la moitié de la quantité habituelle.

Maintenant, on était mardi matin et la chaudière venait de crachoter et de s’éteindre. Le réservoir était vide. Alice a allumé un feu dans leur poêle à bois, mais elle a remarqué qu’il ne restait que quelques morceaux de bois. Comment allait-elle garder ses enfants au chaud ?

Elle a commencé à prier pour la délivrance, disant à Dieu : « Nous sommes entièrement à Ta merci. Notre espoir est en Toi. »

Tandis qu’Alice continuait à prier avec ferveur, son esprit commença à se remplir de foi, et l’assurance que Dieu voyait leur situation et y pourvoirait, l’anima. Toute la journée, elle a chanté des louanges à Dieu.

Le soir venu, elle a couché ses enfants dans leurs manteaux et les a recouverts de plusieurs couvertures. Lorsque son mari est rentré de son deuxième emploi, elle a allumé leur petit radiateur électrique, puis ils se sont endormis.

Vers 2 heures du matin, Alice s’est réveillée et a entendu la chaudière fonctionner. Elle s’est levée pour l’éteindre, ne voulant pas que le ventilateur souffle de l’air froid dans la maison. Elle a baissé le thermostat à fond, mais à sa grande surprise, la chaudière ne s’est pas éteinte. Elle alla à la cuisine et posa sa main sur la bouche d’arrivée de l’air chaud. À sa grande surprise, l’air qui y sortait était bien chaud !

Les larmes coulant sur son visage, elle est allée au sous-sol pour vérifier la jauge de leur réservoir d’huile. Elle indiquait « vide ». Elle a alors tapoté le réservoir, et ça sonnait creux. Il n’y avait pas de pétrole dans le réservoir; mais la délivrance était venue ! Elle a monté le thermostat à dix-huit degrés Celsius, et la chaudière a continué à fonctionner, alors avec la joie dans le cœur, elle est retournée se coucher.

Le matin, elle a réglé la chaudière à vingt-deux degrés Celsius. La chaudière a continué à fonctionner sans carburant jusqu’au vendredi suivant, lorsque son mari a pu acheter leur quantité de pétrole hebdomadaire.

Dans les circonstances relatées dans le texte d’aujourd’hui, il ne fait aucun doute que Schadrac, Méschac et Abed-Nego ont prié pour l’aide de Dieu. Leur situation était désastreuse ; ils avaient besoin d’être délivrés !

Selon notre verset du jour, ils ont exprimé leur volonté de mourir plutôt que de se prosterner devant l’idole en or que le roi Nebucadnetsar avait fabriquée. De plus, ils ont exprimé leur foi en Dieu pour leur délivrance.

Ni Alice ni les trois Hébreux ne savaient comment Dieu les délivrerait, mais ils croyaient que, quoi qu’il arrive, Dieu serait avec eux et prendrait soin d’eux.

La délivrance vient par la prière et la foi.

Que nous soyons confrontés à des circonstances apparemment impossibles ou simplement aux défis du quotidien, nous pouvons suivre l’exemple que nous trouvons dans le texte d’aujourd’hui, et compter sur l’aide de Dieu. Il ne nous décevra jamais !

CONTEXTE

Cette partie du chapitre 3, couvre la fabrication de la statue auto-glorifiante du roi Nebucadnetsar, son édit demandant que tout le monde se prosterne (versets 1-7), et le refus des trois Hébreux de se prosterner devant la statue (versets 8-18).

Les historiens indiquent qu’à la fin de l’année 595 av. J.-C., avant les événements du chapitre 3, une tentative de coup d’état contre Nebucadnetsar a eu lieu. C’est peut-être la raison pour laquelle tous les dirigeants provinciaux et les fonctionnaires du royaume, ont été appelés dans la plaine de Dura pour démontrer leur loyauté envers le roi.

L’emplacement précis de cette plaine est inconnu, bien qu’apparemment elle était située près de Babylone.

L’absence de Daniel à cette assemblée obligatoire n’est pas expliquée ; il a peut-être été absent de Babylone et aurait pu être en mission pour le royaume.

La statue d’or de Nebucadnetsar mesurait près de trente mètres de haut (environ la hauteur d’un immeuble de dix étages) et trois mètres de large, et était probablement faite de bois recouvert d’or. La taille de cette statue était évidemment destinée à impressionner les observateurs. Son emplacement dans une plaine aurait rendu la structure étonnamment brillante et visible à des kilomètres de tous côtés.

Les instruments mentionnés au verset 5 étaient courants à cette époque. La trompette était un instrument à vent semblable à un cor français. Le chalumeau était un tuyau avec un embout au bout.

La guitare était un instrument à cordes triangulaire avec des cordes courtes qui émettaient un son aigu. La sambuque était une sorte de harpe triangulaire ou en forme d’aile jouée en pinçant des cordes de crins de cheval tendus sur une table d’harmonie plate.

Le psaltérion était une cornemuse composée de deux tuyaux enfoncés dans un sac en cuir. Le son qu’il émettait quand on en jouait était doux.

Jeter dans une fournaise ardente les personnes qui désobéissaient au roi ou étaient impliquées dans des activités criminelles était une forme courante de punition à Babylone.

Le four ardent pour de telles exécutions était un énorme incinérateur ou four de taille industrielle qui aurait pu être utilisé pour fondre du métal ou cuire des briques.

La formulation des versets 8 et 12 indique que « quelques Chaldéens » ont porté des accusations contre Schadrac, Méschac et Abed-Nego, car ils étaient mécontents de la position de ces nouveaux recrus d’un pays conquis, qui pensent être supérieurs à eux en matière d’autorité.

Au verset 12, les Chaldéens portent trois accusations contre les Hébreux : Schadrac, Méschac et Abed-Nego n’auraient eu aucun respect pour le roi, car ils n’ont pas servi les dieux du roi et ils ont refusé d’adorer la statue que Nebucadnetsar avait dressée. Les trois accusations ont porté un coup à la fierté et à l’autorité de Nebucadnetsar.

Ces accusations étaient clairement destinées à susciter la colère du roi, comme l’indique sa réaction au verset 13.

Nebucadnetsar s’est contrôlé lorsqu’il a entendu l’accusation pour la première fois, et a offert aux trois, une seconde chance. Schadrac, Méschac et Abed-Nego n’ont pas eu besoin de temps pour délibérer sur leur réponse. Ils ne se prosterneront pas.

La question de Nebucadnetsar au verset 15 : « Quel est le dieu qui vous délivrera de ma main ? », montre son arrogance au plus haut point, laquelle est d’autant plus remarquable que la puissance omnipotente de Dieu lui avait déjà été révélée à travers l’interprétation de son rêve au chapitre 2.

Selon les versets 17 et 18, les trois Hébreux ont fait confiance au Dieu vivant malgré le danger pour leur vie, et par la foi, ont choisi de souffrir plutôt que de pécher.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. Selon le verset 2, à quel événement les fonctionnaires du royaume ont-ils reçu l’ordre d’assister ?

2. Pourquoi Schadrac, Méschac et Abed-Nego ont-ils pu répondre si rapidement au roi, en ce qui concerne le fait de se prosterner devant son idole ?

3. Nous ne ferons peut-être pas face à la mort à cause de notre engagement envers Dieu, mais notre intégrité fera face à des défis. Quelles leçons pouvons-nous tirer de la position courageuse qu’ont tenue Schadrac, Méschac et Abed-Nego ?

CONCLUSION

Dieu est toujours présent et prompte à nous délivrer. Puissions-nous tous nous efforcer d’avoir le genre de foi qui a apporté la victoire aux trois enfants hébreux et à Alice !