DÉVOTION DU 20 VOVEMBRE 2023 RÉFÉRENCE BIBLIQUE : Luc 1:1-38.
RÉFÉRENCE BIBLIQUE : Luc 1:1-38.
« Car rien n’est impossible à Dieu. » Luc 1:37.
« Vous ne pourrez probablement pas avoir d’enfants », a déclaré le médecin après avoir effectué quelques analyses.
Ce rapport nous a été communiqué, à mon futur mari et à moi, peu de temps avant notre mariage.
Dans les années qui ont suivi notre mariage, le diagnostic du médecin s’est avéré exact: il n’y a pas eu d’enfant.
Parfois, nous avions l’impression d’être sur des montagnes russes émotionnelles, avec des moments d’espoir et de tristesse. Je priais et consacrais la question au Seigneur, puis une nouvelle vague de chagrin arrivait, et je devais à nouveau prier et consacrer la situation.
Finalement, nous avions eu l’impression que Dieu nous disait, que notre vocation, c’est d’aider les jeunes, plutôt que d’avoir des enfants.
Cependant, huit ans après notre mariage, Dieu a changé de manière inattendue la direction de notre vie lorsque nous avons découvert que j’étais enceinte.
D’autres analyses ont été effectuées et un autre médecin a déclaré que cette grossesse avait une chance sur un million pour arriver à terme.
Quelle joie nous avons ressentie à la naissance de notre fils miraculé ! Dix-neuf mois plus tard, un autre miracle s’est produit lorsque notre petite fille est venue au monde. Nous avons constaté par nous-mêmes que : « rien n’est impossible à Dieu. »
Les naissances de notre fils et de notre fille nous ont permis, à mon mari et à moi, de comprendre la joie que Zacharie et Élisabeth avaient ressentie lorsqu’ils ont appris que Dieu leur donnerait un fils.
Ils étaient mariés depuis bien plus de huit ans et, en plus, ils avaient dépassé l’âge d’avoir d’enfants. Il ne fait aucun doute qu’ils ont vécu de nombreuses émotions au fil des ans: anticipation, déception, joie, chagrin, et bien d’autres encore.
Alors qu’ils pensaient que leur situation était sans espoir, Dieu avait un plan divin pour eux.
Le temps est venu pour Dieu de mettre en œuvre Son plan de rédemption, établi depuis la fondation du monde.
Il commença par annoncer à Zacharie que sa femme et lui auraient un fils qui préparerait le cœur du peuple à la venue du Messie.
Peu après être apparu à Zacharie, l’ange Gabriel a été envoyé à Marie pour lui annoncer qu’elle concevrait et porterait le Fils de Dieu.
Ainsi, avec deux naissances miraculeuses, une nouvelle dispensation dans le plan de Dieu pour le salut de l’humanité a commencé.
Les naissances miraculeuses de nos deux enfants n’ont certainement pas eu l’impact à grande échelle des naissances annoncées dans le texte d’aujourd’hui. Mais notre histoire, ainsi que les miracles vécus par beaucoup d’autres, est un témoignage du pouvoir de Dieu de faire “l’impossible”.
Êtes-vous peut-être confrontés à une situation qui semble ne pas avoir de solution? Peut-être vos émotions vacillent entre l’espoir et le désespoir lorsque vous faites face à cette difficulté.
Soyez encouragés en sachant que Dieu a un plan et qu’Il est capable d’accomplir l’impossible.
CONTEXTE
Après quatre cents ans sans message d’un des prophètes de Dieu, le peuple israélite attendait la venue de son Messie, qui serait précédé par un messager selon la prophétie de Malachie.
Luc a commencé sa documentation historique par les deux annonces qui ont déclenché une nouvelle dispensation : les messages délivrés par l’ange Gabriel lorsqu’il est apparu à Zacharie et ensuite à Marie.
Les quatre premiers versets du livre de Luc constituent une introduction. Le but de l’auteur était d’écrire un récit historique basé sur les paroles et les écrits de témoins oculaires.
Les versets 5 à 7 donnent un point de référence pour la date et présentent Zacharie et Élisabeth: les parents de Jean-Baptiste. Dans le style personnel de Luc, il indique le cadre temporel en écrivant : « Du temps d’Hérode, roi de Judée. »
Hérode le Grand est né en Idumée, une région située au sud de Juda et habitée par les descendants d’Ésaü. Nommé par le Sénat romain, cet Hérode a régné jusqu’à sa mort à l’an 4 av. Jésus Christ.
Zacharie était un sacrificateur « de la classe d’Abia » (verset 5). En raison du grand nombre de sacrificateurs, le roi David les avait répartis en vingt-quatre groupes pour assurer la rotation des tâches.
Il était considéré comme louable pour un sacrificateur, d’épouser une descendante d’Aaron, ce qui était le cas d’Élisabeth.
Zacharie et Élisabeth avaient fidèlement observé les commandements de Dieu et les coutumes religieuses, servant Dieu de tout leur cœur.
Cependant, dans cette culture et à cette époque, ne pas avoir d’enfants était considéré comme la conséquence de ne pas plaire à Dieu, et ils avaient sans aucun doute ressenti l’humiliation et la condamnation au fil des ans.
L’encens était offert dans le lieu saint avant le sacrifice quotidien du matin et après le sacrifice du soir. Beaucoup de gens et de sacrificateurs se tenaient dans les cours autour du Temple et priaient pendant ces offrandes, car il s’agissait d’un moment sacré.
Il y avait peut-être un millier de sacrificateurs par rotation, de sorte que le sacrificateur qui offrait l’encens était tiré au sort et ne pouvait accomplir ce service qu’une seule fois dans sa vie. Dans notre texte, ce grand honneur est revenu à Zacharie (versets 8-10).
Alors que Zacharie exerçait son ministère, il reçut la visite de l’ange Gabriel et un message surprenant (versets 11-17). Sa femme Élisabeth lui enfantera un fils qui « ne boira ni vin, ni liqueur enivrante »(il serait naziréen) et qui serait chargé de son appel par le Saint-Esprit, comme l’avaient été les prophètes de l’Ancien Testament.
Ce fils, qui devait s’appeler Jean, accomplirait les prophéties de Malachie 3:1 et 4:5-6, devenant le messager du Christ.
Les versets 18-25 racontent que Zacharie, bien que juste, a fait preuve d’incrédulité à cette annonce et a demandé un signe. Le signe donné était disciplinaire: il était incapable de parler jusqu’à la naissance de l’enfant.
Six mois après la conception d’Élisabeth, l’ange Gabriel est apparu à Marie (versets 26-38), qui vivait à Nazareth, une petite ville située à environ 65 km de Jérusalem, au nord-est.
Marie était fiancée à Joseph. Les couples juifs étaient souvent fiancés pendant un an avant de se marier. Cependant, les fiançailles étaient contraignantes et légales ; la fidélité était attendue et l’infidélité était punie par le divorce et la mort.
Le mot « grâce » dans la salutation de l’ange signifie “réjouissez-vous”, et il s’agit d’une salutation dans ce contexte.
On pourrait dire : “Que la joie soit avec toi”. Le message angélique était que Marie concevrait un fils qui s’appellerait Jésus, ce qui signifie “Sauveur” ou “Jéhovah sauve”, et qu’Il serait le Fils de Dieu, le Messie.
Il accomplirait la promesse faite par Dieu à David, à savoir que Son trône serait établi pour toujours (2 Samuel 7:16) et la prophétie selon laquelle Son royaume serait éternel (Ésaïe 9:6-7).
Marie a “réfléchi” (raisonné), mais n’a pas compris comment cela pouvait se produire. Sa réponse à l’ange montre sa perplexité, mais pas son doute.
La réponse de l’ange Gabriel indiquait que, miraculeusement, le Fils de Dieu prendrait la forme d’un être humain et naîtrait dans le monde comme un bébé.
L’Incarnation a été conçue et mise en œuvre par Dieu Lui-même afin que Jésus naisse sans péché.
En guise d’assurance supplémentaire, l’ange a annoncé à Marie que sa cousine Élisabeth avait conçu un fils.
La réponse de Marie, « Je suis la servante du Seigneur; qu’il me soit fait selon ta parole! » (verset 38), montre une soumission totale au plan de Dieu.
Elle savait sans aucun doute que des déclarations méchantes et fausses seraient faites à son sujet, mais elle était tout à fait prête à obéir.
REGARDEZ DE PLUS PRÈS
1/ Que faisait Zacharie lorsque l’ange lui est apparu ?
2/ Pourquoi pensez-vous que Marie a réagi si rapidement et si positivement au message surprenant de l’ange ?
3/ Quelles situations “impossibles” Dieu a-t-Il résolues pour vous ou pour quelqu’un que vous connaissez ?
CONCLUSION
Même les situations impossibles ne sont pas trop grandes pour Dieu, et nous pouvons venir à Lui avec tous nos problèmes, nos besoins et nos circonstances.