DÉVOTION DU 20 SEPTEMBRE 2024 Référence biblique : Genèse 38 : 1-30
Référence biblique : Genèse 38 : 1-30
« Alors Juda dit à Tamar, sa belle-fille : Demeure veuve dans la maison de ton père, jusqu’à ce que Schéla, mon fils, soit grand. Il parlait ainsi dans la crainte que Schéla ne mourût comme ses frères. Tamar s’en alla, et elle habita dans la maison de son père. » (Genèse 38 : 11)
Les promesses non tenues ont des conséquences. Ne pas tenir ses engagements, même ceux pris en privé, aura des effets néfastes sur notre entourage.
Quand Ethel Hodson était au lycée, le fait que son père soit un alcoolique, lui a fait perdre un bon emploi et il a même dû quitter leur maison.
Par la suite, il a envoyé quarante dollars à sa mère en lui promettant d’envoyer « davantage dès que possible… Dieu vous bénisse tous » : disait-il.
Quand l’argent n’est pas arrivé, sa famille a compris qu’il avait rompu sa promesse.
Ethel raconte dans son témoignage que la famille manquait des choses dont elle avait besoin, de sorte que cette promesse non tenue a eu un impact. Cela a engendré des difficultés et de la peine pour chaque personne impliquée.
Heureusement, ce n’est pas la fin de l’histoire d’Ethel. En séjournant dans un hôtel bon marché dans un quartier délabré de Portland, à Oregon, son père a entendu une musique.
En suivant le son de la musique, il a écouté un groupe de personnes au coin d’une rue parler de Jésus et du changement qu’Il pouvait apporter dans la vie d’une personne.
Le père d’Ethel a prié et a été sauvé, et sa vie a été transformée. Il a obtenu un emploi et a ensuite commencé à tenir sa promesse en envoyant de l’argent à sa famille sur la côte Est.
Avec le temps, sa femme a été persuadée d’amener les enfants à Portland, où leur famille a été réunie. Ethel, une arrière-grand-mère maintenant, est un témoin de la façon dont Dieu peut aider une personne à tenir ses promesses.
Dans le verset principal, Juda a fait une promesse à sa belle-fille, mais il ne l’a pas tenue.
Dans la culture de son temps, il devait s’arranger pour qu’elle épouse son troisième fils et il a indiqué son intention de le faire.
Lorsque sa belle-fille a vu qu’il ne donnait pas suite, elle s’est mise à révéler sa négligence. Les conséquences ont été dévastatrices et durables.
Les promesses doivent être tenues. Nous devons donner suite à ce que nous disons à nos enfants, petits-enfants ou autres membres de la famille, et l’honorer.
Les accords commerciaux et les contrats doivent également être respectés. Nous devons tenir parole et il est donc sage d’être prudent dans ce que nous promettons.
Si nous respectons nos engagements, notre famille, nos amis et nos associés seront épargnés des effets néfastes qui accompagnent les promesses non tenues, et Dieu sera glorifié.
CONTEXTE
Ce chapitre parle de l’histoire de la famille de Juda ; ce qui est important parce que la nation porterait un jour son nom et aussi parce que Christ viendrait de sa lignée.
Alors que les événements de ce chapitre semblent interrompre l’histoire de Joseph, les étudiants de la Bible ont des positions différentes concernant la période.
Certains chercheurs pensent que Genèse 38 raconte l’histoire de Juda au cours des années qui ont suivi la vente de Joseph en Égypte.
D’autres pensent que les événements de ce chapitre ont eu lieu avant ou à peu près au moment des épisodes du chapitre 34. Il est possible que les fils et petits-fils de Jacob se soient mariés entre le début et le milieu de l’adolescence
Quelque soit où ce récit s’inscrit dans la chronologie, il illustre le préjudice potentiel de l’influence cananéenne qui entourait la famille de Jacob.
Adullam était une ville à environ 24 km ou 32 km au nord-ouest d’Hébron, qui était la maison de Jacob.
Juda devait connaître l’importance que la famille d’Abraham accordait au fait de ne pas épouser des femmes cananéennes, mais il a ignoré ces valeurs lorsqu’il a choisi Schua comme épouse.
L’influence cananéenne de Schua et de sa famille doit avoir été en partie la cause de la méchanceté des fils de Juda.
Le mariage lévirat était une coutume que de nombreuses cultures anciennes de cette région suivaient. Webster définit le lévirat comme « le mariage parfois obligatoire d’une veuve avec un frère de son mari défunt ».
Le but était de subvenir aux besoins de la veuve et de préserver le nom du frère décédé. Légalement, les enfants de ce mariage appartenaient au défunt et non au père biologique.
Après la mort de ses fils aînés, Er et Onan, Juda a indiqué que sa belle-fille serait donnée à son troisième fils, Schéla, une fois qu’il serait en âge de se marier.
Lorsque Tamar a vu que Juda ne tenait pas sa parole, elle a décidé de le piéger.
Dans la culture cananéenne, la tonte des moutons comportait des fêtes et divertissements extravagants. Tamar apprit où Juda était allé tondre des moutons et que sa femme était morte, alors elle y alla habillée en prostituée.
Le mot original traduit par « prostituée » au verset 15 était Zonah et indiquait une prostituée commune.
Le mot Qedeshah est également traduit par « prostituée » aux versets 21 et 22, et était un terme utilisé pour désigner les prostituées du temple. Quel que soit le rôle joué par Tamar, son plan a réussi.
La garantie dont Tamar avait besoin jusqu’à ce que le paiement puisse être effectué était le sceau, les bracelets et le bâton de Juda (verset 18).
Les chevalières de cette époque étaient en forme de cylindre avec un sceau sculpté. Les bracelets étaient des cordons qui traversaient le centre de la chevalière afin qu’elle puisse être portée autour du cou d’une personne.
Le bâton était probablement gravé et était un symbole de leadership. Il s’agissait d’objets personnels de Juda qui prouvaient clairement son identité.
Trois mois plus tard, lorsque Juda appris que Tamar était enceinte, il a demandé son exécution. Lorsqu’elle l’a identifié comme étant le père, il a reconnu sa culpabilité.
Il savait qu’il avait rompu sa promesse de faire de son fils Schéla son époux. Au verset 26, le mot hébreu Tsedeqah qui est traduit par « moins coupable » a un sens légal ; selon la coutume du lévirat, elle avait le droit d’avoir un enfant du parent de son mari décédé.
Les versets 27 à 30 racontent la naissance des fils jumeaux de Tamar. Le plan de Dieu d’envoyer son Fils Jésus-Christ à travers la lignée de Juda n’a pas été altéré à cause de cet acte immoral (voir Matthieu 1 : 3).
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Quelles mesures Juda aurait-il pu prendre pour éviter d’être attiré par le mariage dans la culture cananéenne ?
2. Combien de temps après que Juda est allé voir la prostituée, a-t-il découvert qui elle était ?
3. Quelles mesures pouvons-nous prendre pour nous assurer que nous tenons toutes les promesses que nous faisons ?
CONCLUSION
Dieu peut nous aider à être fidèles à notre parole. Faisons-en sorte que le respect de nos promesses soit une priorité !