DÉVOTION DU 20 MAI 2022 Lecture biblique : Ésaïe 64: 1-12
Lecture biblique : Ésaïe 64: 1-12
« Cependant, ô Éternel, tu es notre père; Nous sommes l’argile, et c’est toi qui nous as formés, Nous sommes tous l’ouvrage de tes mains. »(Ésaïe 64:8)
Isobel Kuhn, missionnaire auprès des tribus Lisu de Chine, a appris une leçon inestimable sur la soumission. Dans son livre: “In the Arena (Dans l’arène)”, elle raconte comment, au début de sa préparation pour devenir missionnaire, l’exemple de soumission d’une collègue chrétienne a eu un impact sur le cours de sa propre vie.
Marjorie Harrison, une jeune candidate talentueuse pour le champ de mission, attendait avec impatience de partir en Chine depuis des années. Elle avait soigneusement économisé ses gains pour payer ses propres provisions et son voyage en Chine, mais le moment venu, le conseil de mission a déterminé que sa santé était trop fragile pour supporter la vie de pionnière en Extrême-Orient. Marjorie a encaissé le coup comme une vraie soldate du Seigneur et a accepté tranquillement la décision qui marquait ainsi la fin de ses rêves et des plans de toute une vie.
Après avoir reçu la nouvelle, Marjorie se rendit dans sa chambre et s’agenouilla près de son lit. Elle pria ainsi : «Seigneur, cet argent que j’ai économisé, je ne peux pas le reprendre. M’aideras-tu à trouver quelqu’un pour aller en Chine à ma place ?» Personne d’autre que le Seigneur n’a eu connaissance de cette offrande ou du coût de sa soumission, mais le soir même, un convive à la table familiale a parlé du besoin financier d’une autre jeune femme, Isobel Kuhn, qui désirait ardemment aller en Chine mais n’en avait pas les moyens. Marjorie ne dit rien, mais son cœur bondit de joie devant la réponse claire à sa prière. Le lien a été établi et, grâce au don de Marjorie, Isobel a pu se rendre en Chine.
La soumission est un élément clé de la réussite de la vie chrétienne. Dans notre verset principal, Ésaïe reconnaît que Dieu est le Créateur de notre être. En nous soumettant à Son plan pour nous, Dieu nous façonne à Son image, tout comme un potier façonne et refaçonne l’argile pour en faire un vase d’honneur beau et utile.
Il y a une valeur de “façonnage” même dans les événements apparemment petits qui se présentent à nous. Aujourd’hui, acceptons avec paix et grâce les circonstances qui se présentent à nous, en nous soumettant pleinement aux mains aimantes de Dieu.
CONTEXTE
Le chapitre 64 poursuit la prière d’Ésaïe qui aspire à une intervention divine visible afin qu’Israël soit protégé de ses adversaires.
Dans les premiers versets, la prière fut que Dieu descende avec une grande puissance et qu’Il juge Ses oppresseurs. Lorsque Dieu a donné la Loi au mont Sinaï, Il s’est manifesté puissamment à Israël par la fumée, le tonnerre et un tremblement de terre. Ésaïe pensait que si les nations qui les opprimaient voyaient une telle démonstration, elles trembleraient de peur.
Le verset 4 montre la nature éternelle de Dieu et qu’il n’y a personne qui Lui soit égal. (L’apôtre Paul a fait référence à ce verset dans 1 Corinthiens 2:9, bien qu’il ne l’ait pas cité exactement). Le verset 5 montre qu’en dépit de la grandeur de Dieu, Il rencontrera ceux qui sont justes.
Le péché, l’obstacle à cette relation avec Dieu, est abordé à partir du verset 6. Ésaïe a vu qu’Israël ne répondait pas aux exigences de Dieu et qu’il était donc impur, comme les vêtements d’un lépreux. Les actions religieuses du peuple ne le purifieraient pas parce qu’il ne venait pas avec une attitude de cœur appropriée.
Par conséquent, leur justice était “comme un vêtement souillé”, et ils se fanaient comme des feuilles séchées et pouvaient être facilement balayés spirituellement. Pourtant, ils n’ont pas prié pour la miséricorde.
Le mot “périr” à la fin du verset 7 indique qu’à cause de leurs iniquités, ils ont “fondu”; toute leur force a été perdue.
Au verset 8, Ésaïe rappelle à Dieu, au nom des justes, qu’Il est leur Père et qu’ils sont le produit de Sa propre fabrication. Dire qu’ils sont l’argile et que Dieu est le potier indique la soumission et l’abandon à Dieu. Ils voulaient que Dieu fasse d’eux ce qu’ils devaient être.
Le verset 9 était un cri éloquent pour que Dieu atténue Sa colère, que leur nation méritait tout de même, et leur accorde Sa miséricorde.
Ésaïe regardait devant lui et voyait que leur terre, y compris Jérusalem, serait désolée, et que le Temple serait brûlé par le feu. Ésaïe termina sa prière par trois questions. Dieu se retiendrait-Il de répondre à leurs prières à cause de la désolation du pays et du Temple ? Se taira-t-Il (se contiendra-t-Il) ? Les affligerait-Il excessivement, jusqu’à l’extrême ? Les deux derniers chapitres du livre d’Esaïe donneront la réponse.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. A quelle relation entre Dieu et Israël cette prière fait-elle référence ?
2. Pourquoi Ésaïe a-t-il dit : “Ne t’irrite pas à l’extrême” ?
3. Comment pouvons-nous montrer à Dieu que nous reconnaissons Sa grandeur ?
CONCLUSION
Êtes-vous soumis au Seigneur, sachant qu’Il est le potier de votre vie et qu’Il en a donc le contrôle ? Vous trouverez la paix lorsque vous vous serez soumis à Lui de cette manière.