DÉVOTION DU 19 FEVRIER 2022 Lecture biblique : 1 Rois 21:1-29
Lecture biblique : 1 Rois 21:1-29
« Achab rentra dans sa maison, triste et irrité, à cause de cette parole que lui avait dite Naboth de Jizreel : Je ne te donnerai pas l’héritage de mes pères ! Et il se coucha sur son lit, détourna son visage, et ne mangea rien. » (1 Rois 21:4)
Ma petite-fille de deux ans est une enfant typiquement heureuse et enthousiaste la plupart du temps. Cependant, lorsque les choses ne vont pas comme elle le souhaite, il lui arrive de faire la tête très longtemps.
Lorsque cela arrive, les plaisanteries sur le fait qu’il faudrait qu’elle fasse attention à ne pas ouvrir la bouche, ne semblent pas si farfelues. À l’âge de deux ans, ce n’est pas très inhabituel, et avec une éducation aimante et centrée sur Christ, il est certain que cette phase particulière disparaîtra en son temps.
Les caprices enfantins d’un adulte ne sont pas aussi drôles. Ainsi, Achab s’est comporté comme un enfant, se couchant sans avoir soupé et faisant face au mur; tout cela parce que Naboth ne voulait pas lui vendre sa vigne.
Le caprice d’Achab a conduit au complot de Jézabel qui, à son tour, a conduit à la mise en scène d’un faux procès vicieux par les dirigeants politiques locaux et, finalement, à l’assassinat d’un homme innocent.
Nous devons comprendre très clairement que le caprice, ainsi que les attitudes égoïstes qui le soutiennent, n’ont pas leur place dans la vie d’un chrétien.
Si vous êtes tenté d’agir de la sorte, priez immédiatement pour avoir la force de rejeter un tel comportement, et ne lui laissez aucune place dans votre vie.
Cela peut en effet provoquer une séparation entre de meilleurs amis, mais aussi entre frères et sœurs en Christ.
Plus dangereux encore, bouder peut nous empêcher d’entendre la voix calme de notre Sauveur.
Lorsque les situations que nous traversons ne semblent pas aller dans notre sens, nous devons nous rappeler que Dieu permet tout ce qui entre dans nos vies et qu’Il a un plan pour que cela fonctionne pour notre bien. Cela nous aidera à être reconnaissants, quelles que soient les circonstances qui nous entourent.
CONTEXTE
Le refus de Naboth de vendre son héritage était conforme à la loi (Lévitique 25:23 et Nombres 27:8-11). Dieu avait dit à Israël que la terre Lui appartient, et que Israël en était locataire.
L’action de Jézabel révèle la profondeur de sa méchanceté. Dans son pays, la Phénicie, les rois étaient souverains.
Selon la loi, une personne qui blasphémait devait être lapidée (Lévitique 24:16), et deux témoins étaient nécessaires (Deutéronome 17:6). Jézabel a ordonné que les « fils de Bélial », c’est-à-dire les « deux méchants hommes », témoignent faussement contre Naboth.
Il est terrible d’être exposé publiquement à de faux témoignage, surtout dans la mesure où les gens croient au mensonge et se retournent contre la victime.
Non seulement Naboth a été victime de mensonges, mais cela a été poussé à l’extrême au point de l’exécuter publiquement ! Ses fils ont également été tués, de sorte qu’il n’y ait pas eu d’enfants pour hériter de la propriété (2 Rois 9:26).
Dans certains cas, Dieu permet au mal de triompher, comme Il l’a fait ici. Aujourd’hui, dans certaines régions du monde, des chrétiens innocents sont terriblement persécutés pour des choses dont ils ne sont manifestement pas coupables.
Le verset 17 dit : “Et la parole de l’Éternel fut adressée à Élie”. On avait précédemment entendu parler d’Élie quand il a oint Élisée. Ici, Dieu l’a utilisé pour prononcer le jugement sur Achab et Jézabel.
Élie a prophétisé que les chiens lécheraient le sang d’Achab, tout comme ils avaient léché le sang de Naboth. Cette prophétie s’est accomplie dans 1 Rois 22:38. La prophétie concernant la mort de Jézabel et de leurs fils a été accomplie par Jéhu (2 Rois 9-10).
Achab a pris à cœur les paroles d’Élie et s’est humilié. En conséquence, Dieu lui a permis de mourir avant que la prophétie ne s’accomplisse sur sa famille.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Qui était coupable lors du faux procès et de l’exécution de Naboth ?
2. Parce qu’Achab s’est humilié, Dieu lui a permis de mourir sans voir le jugement sur sa famille. Qu’est-ce que cela indique à propos de Dieu ?
3. Selon vous, comment un chrétien doit-il réagir si de fausses accusations sont portées contre lui ?
CONCLUSION
Au début du vingtième siècle, Victor Herbert a écrit une chanson humoristique qui dit : « Oh, je veux ce que je veux quand je le veux ! C’est tout cela qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue ».
En tant que chrétiens, vivons tout le contraire de cela, avec une nouvelle chanson qui donne quelque chose comme : « Seigneur, je veux ce que Tu veux quand Tu le veux… ».
Cela nous apportera vraiment le bonheur que le premier chant promet mais ne parvient pas à apporter.