DÉVOTION DU 20 DECEMBRE 2022 Lecture biblique : Marc 14 : 12-31
Lecture biblique : Marc 14 : 12-31
«Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant: Prenez, ceci est mon corps.» (Marc 14: 22)
C‘était peut-être le plus petit service de la Sainte-Cène au monde, et l’endroit était inhabituel. Cependant, l’Esprit de Dieu était si présent quand notre pasteur et sa femme étaient venus à la maison de retraite pour apporter à notre famille un soutien spirituel et moral pendant que la vie de ma mère s’éteignait.
Quelques jours auparavant, ma mère avait parlé de prendre la Sainte-Cène, mais elle n’avait pas pris de nourriture ni de boisson depuis plusieurs jours. Nous ne pouvions que caresser ses lèvres avec de la glace pilée sur un linge.
Était-il trop tard pour qu’elle participe à la communion une dernière fois avant d’entrer au Ciel ? Nous avons décidé d’essayer. Lorsque j’ai demandé au pasteur s’il accepterait de servir les emblèmes si je pouvais les apporter là, dans la maison de retraite, il a accepté.
J’ai alors demandé à ma mère si elle souhaitait toujours observer cette ordonnance. Elle m’a répondu par un sourire enthousiaste. L’infirmière s’est fait un plaisir de nous aider avec une petite assiette contenant un morceau de biscuit ordinaire de la taille d’un pois et une minuscule quantité de jus de raisin frais, dont nous avons prélevé environ un huitième de cuillère à café.
Notre pasteur a lu les directives de l’Écriture et a prié sur les emblèmes. J’ai eu le privilège de les placer entre les lèvres de ma mère, et elle ne s’est pas étouffée du tout. Comme la présence du Seigneur remplissait la pièce !
Lorsque notre pasteur a entonné quelques hymnes, il a inclus l’un de ses préférés. D’une voix très faible, elle a chanté quelques mesures, mais a vite été essoufflée.
Nous pensions qu’elle s’était endormie jusqu’à ce que nous regardions ses pieds et avions remarqué que son gros orteil gardait le rythme jusqu’à la dernière note. La paix et la présence de Dieu dans les derniers jours de ma mère étaient le résultat de sa relation avec Jésus-Christ.
Elle comprenait pourquoi, au cours de certaines de Ses dernières heures sur terre, Jésus avait institué un nouveau mémorial qui consiste à donner du pain et du vin, qui sont les composants communs de tout repas de la Pâque, une nouvelle signification.
Notre délivrance du péché et notre Salut sont rendus possibles par le Sang versé et le Corps brisé de Jésus. Le terme: “souvenir”, signifie “une participation présente à un événement passé”, et Jésus a établi la Sainte-Cène comme un “souvenir” pour Ses disciples.
Comme nous sommes bénis lorsque nous profitons de Son Salut !
CONTEXTE
La célébration de la Pâque n’était pas une nouveauté pour Jésus et Ses disciples. Ses instructions concernant ces préparatifs illustrent Son omniscience.
Il savait d’avance que les disciples rencontreraient un homme portant une cruche (Les femmes de cette époque portaient de l’eau dans des cruches. Les hommes transportaient rarement de l’eau, mais s’ils le faisaient, ils utilisaient des gourdes, de sorte que l’homme portant une cruche serait très visible).
Jésus savait également qui Le trahirait après la dernière Cène et l’institution du sacrement connu aujourd’hui sous le nom de communion ou de “Sainte-Cène”.
Les agneaux pour la Pâque étaient tués dans le Temple le jeudi après-midi, et le repas de la Pâque avait lieu entre le coucher du soleil (18 heures) et minuit.
La préparation comprenait le rôtissage de l’agneau et la collecte de pain sans levain, d’herbes amères et d’autres aliments et boissons symboliques.
Alors que Jésus et les disciples prenaient le repas de la Pâque, Jésus a fait comprendre que Sa vie prenait fin. Il a prédit Sa trahison par : « C’est l’un des douze, qui met avec moi la main dans le plat ».
La sauce était servie dans un plat commun que l’on se passait d’une personne à l’autre, et on y trempait du pain sans levain et des herbes amères. Jésus a indiqué qu’Il serait trahi par quelqu’un qui était en étroite communion avec Lui, ce qui accomplit la prophétie du Psaume 41:10 : « Celui-là même avec qui j’étais en paix, Qui avait ma confiance et qui mangeait mon pain, Lève le talon contre moi. »
Les paroles de Jésus ont caché aux autres disciples les motifs de Judas. Si Judas s’était repenti de ses projets et avait demandé pardon à Jésus, il aurait été rétabli et n’aurait pas eu à rougir devant les autres disciples.
Mais Judas a choisi de poursuivre ses plans. Au cours du repas traditionnel, Jésus a institué un nouveau mémorial. Le mot : « pour », dans l’expression : « répandu pour plusieurs » (verset 24), signifie : “en faveur de”, et spécifie une mort de substitution.
Jésus a donné une nouvelle signification aux composants communs, qui sont : le pain et le vin. Désormais, ils serviront de symboles de Sa mort. Ces symboles n’ont pas été miraculeusement transformés en quelque chose de différent.
Ils symbolisaient que le sang du Fils de Dieu serait versé et que Son corps serait littéralement brisé pour apporter le Salut à tous ceux qui viendraient à Lui par la foi et la repentance.
Il s’agissait d’un “nouveau testament” (nouvelle alliance) entre Dieu et les hommes. Au lieu d’obtenir le pardon en offrant un animal, les gens pouvaient prier pour que le sang versé par Jésus efface leurs péchés.
Des chants connus sous le nom de psaumes Hallel étaient traditionnellement chantés lors de la Pâque. Le chant de clôture était probablement constitué de parties des Psaumes 115-118.
Après que Jésus et les disciples ont quitté la chambre haute pour le Mont des Oliviers, Jésus a dit qu’ils seraient tous « scandalisés », ou se détourneraient de Lui. Pierre affirmait catégoriquement qu’il ne le ferait pas, mais Jésus a dit qu’avant que le coq ne chante, Pierre le renierait trois fois.
Bien que Pierre ait été le plus franc, les autres disciples ont également prêté serment d’allégeance (verset 31).
REGARDER DE PLUS PRES
1. Quand est-ce que Jésus a-t-Il dit qu’Il boirait à nouveau du fruit de la vigne ?
2. A votre avis, pourquoi les disciples ont-ils demandé : « Est-ce moi ? », lorsque Jésus a dit que l’un d’entre eux Le trahirait ?
3. Pourquoi l’ordonnance de la Sainte-Cène nous donne-t-elle de l’espoir ?
CONCLUSION
Nous serons bénis en nous souvenant de la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’Il revienne. L’observance de la Sainte-Cène, est une merveilleuse façon de le faire.