DÉVOTION DU 20 AOUT 2024 Référence biblique : Genèse 2 : 4 – 25.

DÉVOTION DU 20 AOUT 2024 Référence biblique : Genèse 2 : 4 – 25.

août 20, 2024

Référence biblique : Genèse 2 : 4 – 25.

« L’Éternel Dieu dit: Il n’est pas bon que l’homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui. » (Genèse 2:18)

Quelques jours seulement après leur mariage, le 5 février 1812, Adoniram et Ann Judson partirent en Inde en tant que missionnaires.

Il était impensable à cette époque qu’une jeune femme travaille parmi les païens dans un environnement rural; mais Ann avait soigneusement réfléchi à la promesse qu’elle avait faite en prononçant ses vœux de mariage, et elle était déterminée à soutenir son mari dans l’appel qu’il avait reçu de Dieu.

Le gouvernement leur ordonna de quitter l’Inde peu après leur arrivée et le jeune couple commença son travail missionnaire en Birmanie, un pays de plus de quinze millions d’habitants qui n’avaient jamais entendu le message du salut. Leur travail était stressant et les premiers résultats étaient presque inexistants, mais la volonté d’Ann de soutenir son mari n’avait jamais faibli.

En 1823, la guerre entre la Grande-Bretagne et la Birmanie éclata, et Adoniram, ainsi que d’autres missionnaires, furent emprisonnés à vie à Ava.

Entourés des criminels les plus méprisables de la capitale birmane, ces hommes souffrirent d’une manière indescriptible pendant neuf mois.

Enchaînés les uns aux autres par des anneaux de fer aux chevilles, et couchés dans la crasse comme des porcs dans une porcherie, leur situation insupportable n’était allégée que par les efforts de l’épouse attentionnée d’Adoniram.

Ann fit preuve d’une abnégation sans failles pendant cette période horrible, prouvant son attachement à son mari malgré un danger personnel incroyable.

Elle cacha sa traduction du Nouveau Testament afin qu’elle soit préservée pour l’église birmane. Sans se soucier des menaces qui pesaient sur elle, elle se rendit sous un soleil de plomb d’un bureau à l’autre et plaida vaillamment auprès des représentants du gouvernement pour la vie de son mari, avec un tel sérieux qu’à un moment donné, même le vieux et rude gouverneur de la prison fut ému et en larmes.

Bien qu’elle soit enceinte à l’époque, elle apportait secrètement des provisions et de la nourriture à Adoniram et à ses compagnons prisonniers, qui avaient été abandonnés à la famine et à la mort.

Son doux visage et sa douce présence conquirent tellement le cœur des gens qu’on l’appelait « l’ange » de la prison. Quel réconfort et quel encouragement elle devait être pour son mari qui souffrait !

Le texte d’aujourd’hui nous raconte comment Dieu créa la première femme, Ève, pour rester aux côtés du premier homme, Adam, et être une aide pour lui.

De même qu’Adoniram Judson a eu de nombreuses occasions de remercier Dieu pour l’aide qu’Il lui a apportée en lui donnant sa femme, des hommes et des femmes ont prouvé à travers les âges la sagesse et la beauté du plan de Dieu pour le mariage.

Lorsque le plan de Dieu est honoré et appliqué, le résultat est toujours le même : un homme et une femme vivant ensemble dans une union basée sur le soutien mutuel, le respect et l’amour, jusqu’à ce que la mort les sépare.

Aujourd’hui, songez à la beauté du plan de Dieu pour le mariage et, comme Ann Judson, décidez dans votre cœur de respecter les principes qu’Il a établis pour cette union unique et précieuse !

CONTEXTE

Ce bloc de texte donne de plus amples détails sur ce que Dieu avait déjà créé.

Les versets 4 à 6 décrivent un effet de serre, où la condensation, sous forme d’une brume semblable à de la rosée, arrosa le sol.

Le verset 7 offre des détails supplémentaires sur la création de l’homme, indiquant que l’homme a été formé de la poussière, c’est-à-dire du sol, de la terre.

Le mot qui a été traduit par formé indique un façonnage à la main, comme un potier façonne l’argile.

L’homme est unique parmi toutes les créations de Dieu, car il est spécifiquement noté que Dieu «souffla dans ses narines un souffle de vie », ce qui ne fut pas le cas lors de la création des animaux.

Les versets 8 à 14 donnent une description du jardin d’Éden. Malgré l’identification de quelques points de repère familiers, tels que le Tigre et l’Euphrate, l’emplacement exact du jardin d’Eden est inconnu. On trouve dans cette section la première mention de « l’arbre de vie » ainsi que celle de « l’arbre de la connaissance du bien et du mal ».

Dans les versets 15-17, Dieu ordonne à Adam de cultiver et de garder le jardin d’Eden. Dieu ordonne également à l’homme de ne pas manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal.

La tournure de phrase négative utilisée dans le texte hébreu au verset 17 indique un commandement permanent, et la restriction est révélatrice de la relation de subordination de l’homme à Dieu, son Créateur.

L’importance du commandement de Dieu est révélée à travers la sévérité de la punition.

Le verset 18 rapporte la seule fois dans le récit de la création où Dieu annonce que quelque chose n’était « pas bon », et c’est le fait que l’homme était seul.

Le reste du chapitre décrit la création de la femme par Dieu pour qu’elle soit une aide appropriée ou « semblable » à l’homme.

Elle n’a pas été formée à partir de la terre, comme Adam, mais « créée » ou « construite » à partir de la côte de l’homme.

La côte contenait tout le code génétique que Dieu avait déjà créé en Adam, et ainsi, le code génétique du premier homme a été transmis de manière surnaturelle à la première femme.

Eve fut conçue pour être une compagne unique et appropriée pour Adam.

À ce moment-là, Dieu instituait en fait la relation de mariage, en décrétant que les besoins de l’homme seraient satisfaits dans un lien exclusif et intime où deux individus séparés et distincts s’uniraient et deviendraient « une seule chair » (verset 24).

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. Quel constat Dieu fait au sujet d’Adam au verset 18 ?

2. Comment le fait qu’Adam ait réalisé qu’Ève avait été créée à partir de son corps et non de la terre, a-t-il pu influencer l’attention qu’il lui portait ?

3. Que pouvez-vous faire aujourd’hui pour montrer que vous appréciez et défendez les principes que Dieu a ordonnés concernant le mariage ?

CONCLUSION

Dieu a reconnu qu’il n’était pas bon pour l’homme d’être seul. Il a donc fourni une compagne à Adam en créant la femme.