DÉVOTION DU 2 NOVEMBRE 2024 Référence biblique : Job 1 : 1- 22 ; 2 : 1-13 ; 3 : 1 : 26
Référence biblique : Job 1 : 1- 22 ; 2 : 1-13 ; 3 : 1 : 26
« L’Éternel dit à Satan: Voici, tout ce qui lui appartient, je te le livre ; seulement, ne porte pas la main sur lui. Et Satan se retira de devant la face de l’Éternel. » (Job 1 :12)
Une étudiante est réprimandée par son professeur pour avoir exprimé son soutien à un principe évangélique. Un homme chrétien perd son emploi, par conséquent, sa famille subit de graves revers financiers. Un ministre a un accident vasculaire cérébral et ne peut plus parler. Une fidèle travailleuse de l’Évangile meurt d’un cancer alors qu’elle était dans la quarantaine. Un missionnaire est emprisonné et torturé. Une église chrétienne est bombardée et de nombreux croyants sont tués.
Pourquoi notre Dieu tout-Puissant permet-Il ces choses ?
Dans le texte d’aujourd’hui, Dieu a permis à Job de souffrir, et Job a eu du mal à comprendre pourquoi. Nous aussi, nous pouvons nous demander pourquoi les difficultés et la souffrance se présentent à nous.
Dieu permet les difficultés pour diverses raisons. Parfois, elles peuvent être autorisées comme une forme de correction, ou pour nous éprouver et nous renforcer. Par conséquent, il est important d’examiner nos cœurs lors d’une épreuve. À d’autres moments, comme le montre ce texte, les épreuves surgissent pour des raisons que nous ne comprendrons peut-être jamais.
Dans ce cas, Satan a affirmé que Job ne servait Dieu qu’à cause des choses que Dieu lui avait données : des possessions, une grande famille, la santé et la sécurité. Dieu a permis à Satan de tester cette hypothèse en prenant de Job tout ce que Dieu avait donné.
Des épreuves ardues révéleront si nous servons Dieu pour les bienfaits ou par amour pour Lui. Si nous Le servons pour les avantages, l’épreuve nous vaincra. Cependant, si nous Le servons par amour, cette épreuve nous renforcera.
La foi fondée sur les avantages que Dieu nous accorde ou la prospérité ne durera pas. Pour résister à l’épreuve, la foi doit être fondée sur la connaissance que Dieu est bon, qu’Il est juste et qu’Il nous aime plus que nous ne pouvons l’imaginer.
Une vie intègre n’est pas forcément une vie sans souffrance, et une mauvaise vie n’est pas toujours instantanément punie. Prenons courage, et tirons des enseignements des différents points révélés dans ces premiers chapitres de Job.
La guerre spirituelle initiée par Satan contre Job est décrite dans le verset du jour, et il nous attaquera aussi. En fait, il peut attaquer les chrétiens plus souvent que les non croyants (après tout, les non croyants sont déjà dans son camp). L’ennemi aimerait que nous pensions que Dieu nous a oubliés ou nous a abandonnés en période d’épreuve, mais ce texte réfute cette idée. Dieu sait exactement ce qui se passe dans chacune de nos vies.
La souffrance extrême de Job a touché tous les domaines de sa vie. Bien qu’il ne sache pas pourquoi il souffrait, il n’a pas perdu sa foi en Dieu. Nous pouvons également conserver notre foi, peu importe ce qui nous arrive, et nous accrocher à Dieu avec l’assurance qu’Il est avec nous.
CONTEXTE
Cette première partie du Livre de Job décrit l’agression de Satan contre Job et sa lamentation initiale concernant sa souffrance.
Le texte commence par un récit de qui était Job et de ce qui lui est arrivé. Dieu a dit que Job était intègre et droit. Le mot intègre, tel qu’utilisé dans Job 1 : 1 et 1 : 8, ne signifie pas sans erreur humaine, mais plutôt « irréprochable, droit et sans souillure ».
Job avait une femme et dix enfants et possédait également une grande richesse (Job 1 : 3). L’expression « le plus considérable de tous les fils de l’Orient » signifie que Job était très respecté et honoré en raison de sa justice, de sa sagesse et de ses richesses. Il possédait la foi, craignait Dieu et évitait le mal.
Dieu et Satan ont discuté de Job (Job 1 : 6-12), et l’accusation de Satan était que Dieu avait mis sa protection sur Job. Ce texte montre que Satan ne peut faire que ce que Dieu permet. Il révèle également que l’affliction et les difficultés ne proviennent pas de l’esprit de Dieu, mais sont autorisées à accomplir ses desseins.
L’argument de Satan à Dieu était que Job ne le servait que pour les bienfaits. Dieu a donné à Satan la permission de « toucher » à tout ce qui appartient à Job, à l’exception de Job lui-même. En un jour, tous les biens et la famille de Job (excepté sa femme) ont été détruits.
L’accusation de Satan s’est avérée incorrecte ; Job a refusé d’« attribuer rien d’injuste à Dieu ». Il n’a pas blâmé Dieu et ne l’a pas maudit. L’attachement de Job à Dieu est resté constant lorsqu’il a prononcé les mots bien connus enregistrés dans Job 1 : 21.
Le chapitre 2 commence par le récit de l’assaut supplémentaire de Satan contre Job ; il a obtenu la permission de Dieu d’affliger le corps de Job. La nouvelle des événements tragiques a atteint les amis de Job, et trois d’entre eux sont venus le réconforter (Job 2 : 11-13).
La vue de Job dans son affliction les a fait pleurer, déchirer leurs vêtements et répandre de la poussière sur leur tête. Pendant sept jours et sept nuits, ils sont restés assis près de lui en silence.
Finalement, Job a parlé (chapitre 3) avec des mots qui montraient l’angoisse qu’il ressentait. Son chagrin et son désespoir l’ont amené à souhaiter qu’il ne soit jamais né. Il n’a pas trouvé de repos, car le calme de son cœur a été remplacé par des ennuis de toutes parts. Il croyait que Dieu l’avait abandonné, et il souhaitait mourir. Le gémissement de son cœur s’est déversé dans un mélange de chagrin et de désespoir. Ce chapitre commence le dialogue dans un format poétique.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Que faisait Job à la fin des célébrations organisées par ses enfants ?
2. Quelle a été la réponse de Job aux tragédies qui se sont abattues sur lui ? Pourquoi pensez-vous qu’il a répondu comme il l’a fait ?
3. Quelles pourraient être certaines des raisons pour lesquelles Dieu permet à la souffrance d’entrer dans la vie d’une personne ?
CONCLUSION
La victoire dans les épreuves vient lorsque nous faisons confiance à Dieu dans les temps sombres, même si nous ne pouvons pas voir ou comprendre pourquoi Il nous a permis de souffrir.