DÉVOTION DU 2 DECEMBRE 2022 Lecture Biblique : Marc 6 : 1 – 29
Lecture Biblique : Marc 6 : 1 – 29
« Alors il appela les douze, et il commença à les envoyer deux à deux, en leur donnant pouvoir sur les esprits impurs. » (Marc 6 : 7)
Lorsque mon mari et moi avons acheté notre maison il y a un peu plus d’un an, nous avions une liste d'”améliorations” à y apporter. Nous avions pensé qu’un jour, lorsque nous l’aurions revendue, ces améliorations la rendraient plus attractive pour les acheteurs potentiels; et nous avions espéré par-là, augmenter sa valeur marchande .
La première amélioration a consisté à transformer le vestibule existant en une buanderie. Cela a nécessité l’installation d’un nouveau branchement pour le lave-linge et le sèche-linge, d’une évacuation et d’une prise électrique dans la pièce.
Pour commencer ce projet, mon mari a d’abord dû enlever le revêtement et l’isolation de l’extérieur de la maison. Vous pouvez imaginer ma surprise lorsque je suis rentrée du travail un soir pour trouver un trou sur le côté de notre maison !
Pendant des jours, mon mari a travaillé assidûment sur ce projet. Il a acheté des tuyaux en PVC et a réacheminé l’eau chaude et l’eau froide ainsi que l’évacuation. Puis il a installé la boîte avec les raccordements pour la machine à laver et le sèche-linge, et la prise électrique.
Enfin, après de nombreuses visites au magasin local de matériaux de construction, il a terminé les travaux à l’intérieur des murs et a pu poser le nouveau revêtement à l’extérieur de la maison. Cette partie du projet s’est avérée plus difficile que le reste et il m’a fait remarquer : « La prochaine fois que je ferai cela, je demanderai à quelqu’un de m’aider ! ».
Dans le verset de réflexion, Jésus a envoyé les disciples deux par deux. S’ils étaient partis individuellement, les disciples auraient pu toucher plus de gens en se rendant dans plus de régions. Mais Jésus savait exactement quelle approche était la meilleure. Il savait qu’ensemble, les disciples pouvaient s’entraider, se soutenir et s’encourager mutuellement.
Cela serait particulièrement nécessaire s’ils tombaient sur des gens qui rejetteraient leur message. Ils seraient en mesure d’afficher leur unité et leur soutien de la doctrine, et l’union fait la force.
Le Seigneur a donné du pouvoir à Ses disciples, et Il a également promis de nous donner du pouvoir. Parfois, nous pouvons nous trouver dans des circonstances où aucun autre chrétien ne peut être avec nous. Dans ces moments-là, nous devons nous rappeler que le Seigneur a dit qu’Il serait toujours là, et que nous ne sommes donc jamais vraiment seuls.
Cependant, lorsque cela est possible, Dieu nous encourage également à trouver la force dans l’accompagnement. Il nous dit que : « là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux.» ! Nous n’avons pas à « faire cavalier seul » dans ce combat spirituel.
Profitons des occasions que Dieu nous donne de trouver du réconfort en adorant avec d’autres, en priant les uns pour les autres, et en nous aidant les uns les autres par tous les moyens possibles.
CONTEXTE
Ce chapitre commence par le rejet de Jésus dans Sa ville natale de Nazareth. Les gens de Sa patrie Le méprisaient, et ne voulaient pas Le considérer comme quelqu’un d’autre qu’un charpentier.
Parmi les frères et sœurs de Jésus, deux frères nous sont connus aujourd’hui : Jacques, qui a dirigé l’église de Jérusalem et écrit le livre de Jacques, et Jude (Juda), qui a écrit l’épître de ce nom.
L’incrédulité des habitants de Nazareth a amené Jésus à choisir de ne pas faire beaucoup de miracles dans cette région, car Il savait que les miracles seraient inefficaces pour les convaincre qu’Il était le Fils de Dieu.
Marc donne ensuite le récit de l’envoi des douze disciples. Jésus les a envoyés deux par deux avec un minimum de provisions, mais Il leur a donné le « pouvoir sur les esprits impurs ». Leur message était le même que celui prêché par Jésus Lui-même et par Jean-Baptiste : repentez-vous. Les miracles étaient le résultat de leur ministère.
Secouer la poussière de leurs pieds était une pratique juive pour indiquer la séparation lorsqu’ils quittaient des régions païennes. Secouer la poussière de leurs pieds en quittant une région juive était un signal fort de la part des disciples d’un désir de séparation d’avec ceux qui ont rejeté Christ.
La troisième partie du texte donne le récit de la mort de Jean-Baptiste. La Palestine était divisée en quatre territoires, chacun dirigé par un « tétrarque ».
Hérode Antipas, deuxième fils d’Hérode le Grand, régnait sur la Galilée. Son frère Philippe régnait sur la Trachonite et l’Idumée. La femme de Philippe était Hérodias, mais elle a quitté Philippe et a épousé Hérode Antipas.
Après que Jean-Baptiste a rendu cet adultère public, Hérodias lui en voulait et voulait le faire tuer. Hérode hésitait à faire du mal à Jean, car il craignait que Dieu ne soit vengeur. Cependant, sous la pression d’Hérodias et de ses conseillers, il a fait arrêter Jean.
Lorsque la fille d’Hérodias a dansé, Hérode a fait une déclaration irréfléchie, promettant la moitié d’un royaume qu’il n’avait pas, puisqu’il n’était qu’un tétrarque sous Rome. Hérodias saisit l’occasion, et Jean-Baptiste fut tué.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Quelle a été la réaction des habitants de Nazareth à l’égard de Jésus ? Pourquoi l’ont-ils considéré de cette façon ?
2. Quel était l’objectif de Jésus en envoyant les disciples ?
3. Dans notre vie d’aujourd’hui, quels sont les indicateurs qui montrent que nous croyons en Jésus?
CONCLUSION
Nous pouvons avoir du réconfort en travaillant avec d’autres personnes, à chaque fois que nous avons l’occasion, pour l’avancement de l’Évangile.