DÉVOTION DU 2 JANVIER 2024 Références Bibliques : Actes 8 : 1 – 40

DÉVOTION DU 2 JANVIER 2024 Références Bibliques : Actes 8 : 1 – 40

janvier 2, 2024

Références Bibliques : Actes 8 : 1 – 40

« Philippe accourut, et entendit l’Éthiopien qui lisait le prophète Ésaïe. Il lui dit : Comprends-tu ce que tu lis ? Il répondit : Comment le pourrais-je, si quelqu’un ne me guide ? » (Actes 8 : 30, 31)

Dans le texte d’aujourd’hui, l’évangéliste Philippe demande à l’eunuque éthiopien : « Comprends-tu ce que tu lis ? ». Je peux m’identifier totalement à la réponse de l’eunuque : « Comment le pourrais-je, si quelqu’un ne me guide ? ». Je ne savais rien au sujet du salut ni de la possibilité d’être délivré du péché avant de rencontrer la famille Olufson.

À dix-huit ans, j’avais abandonné l’école secondaire et ma vie consistait à éviter les responsabilités et à trouver la prochaine chose « amusante » à faire.

J’étais le seul enfant d’une famille monoparentale, et ma mère avait déménagé dans un autre État dans le cadre d’une promotion professionnelle. Nos relations étaient tendues, mais notre accord prévoyait que je termine le lycée et que j’aille vivre avec elle.

Cependant, comme personne ne m’obligeait à aller à l’école, mes notes ont baissé et j’ai fini par abandonner l’école. Je n’avais aucune envie de m’appliquer à quoi que ce soit et, de temps en temps, j’ai même envisagé de me suicider. Ma vie était un gâchis, mais Dieu avait un plan pour moi.

La famille Olufson, une famille chrétienne dont j’avais fait la connaissance, a observé ce qui se passait dans ma vie et m’a invité à rester avec eux jusqu’à ce que je puisse me remettre sur pied.

Les membres de cette famille vivaient différemment de ce que je pouvais attendre de la société. Ils m’ont traité avec un amour que je ne comprenais pas, en particulier la mère de famille, Joséphine. C’est dans leur maison que j’ai vu le vrai christianisme se manifester tous les jours.

Joséphine m’a parlé de l’amour que Jésus a pour moi et du prix énorme qu’Il a payé pour mes péchés. La famille m’a emmené à l’église avec elle et, cet été-là, elle m’a invité à assister à la convention annuelle de la Foi Apostolique à Portland, en Oregon.

Là, j’ai rencontré tout un groupe de personnes qui étaient exactement comme Joséphine ! La paix et la sérénité que j’ai ressenties durant la convention, m’ont profondément impressionné. Je ne m’en rendais pas vraiment compte, mais le Seigneur agissait dans mon cœur.

Lorsque nous sommes rentrés chez nous après la convention, Dieu a continué à me parler. Un soir d’août, je suis rentré chez moi après avoir travaillé dans un magasin de hamburgers, tellement dégoûté de la vie et de ses luttes que j’avais l’impression de ne plus pouvoir la supporter.

Mon péché était un poids pour moi et j’ai commencé à pleurer. J’ai demandé à Dieu de me donner la paix, et Il ne m’a pas déçu. D’une manière très claire, Il a touché mon âme et lavé mes péchés.

Cette nuit-là, je me suis demandé si cette paix allait durer, mais quand je me suis réveillé le lendemain matin, elle était toujours là. Je me suis empressé de dire à Joséphine : « J’ai été sauvé hier soir ! ». Quelle joie de savoir que Jésus serait avec moi tous les jours. Cette joie est restée dans mon cœur depuis ce moment jusqu’à aujourd’hui.

Dans notre texte, l’évangéliste Philippe a vu que Dieu lui avait ouvert une porte et l’avait directement conduit à un cœur qui recevrait la vérité : Dieu avait clairement organisé la rencontre entre Philippe et l’eunuque éthiopien.

À une autre époque et d’une autre manière, je crois que Dieu a organisé ma rencontre avec la famille Olufson. Dieu se soucie de chaque âme, et Il passera par des moyens incroyables pour attirer à Lui les cœurs affamés, et s’assurer qu’ils reçoivent l’instruction dont ils ont besoin.

Aujourd’hui, soyez attentifs aux opportunités d’évangélisation que Dieu place devant vous. Suivez la direction de Dieu ! Il se peut que vous ne compreniez pas Ses plans au début, mais il y a des âmes autour de chacun d’entre nous qui ont besoin du Seigneur. Vous pouvez être celui qui apportera la vérité à un cœur affamé que Dieu a déjà préparé.

CONTEXTE

Le chapitre 8 des Actes des Apôtres peut être divisé en trois parties. Les versets 1 à 4 couvrent la dispersion des croyants juifs dans les régions de Judée et de Samarie en raison de la persécution, et l’expansion de l’Église qui en a résulté. Le ministère de l’évangéliste Philippe en Samarie est décrit dans les versets 5 à 25, et le reste du chapitre relate la rencontre de Philippe avec l’eunuque éthiopien et son enseignement dans le désert de Gaza.

La première phrase du chapitre 8 pourrait être incluse dans le chapitre précédent, car elle fait référence au martyre d’Étienne. Le mot traduit par « meurtre » dans cette phrase, implique en fait un acte de meurtre, plutôt qu’une mort due à des causes naturelles.

Dans l’affirmation selon laquelle Saul « ravageait l’Église » (verset 3), le mot « ravageait » est la traduction d’un verbe qui signifie « délier, briser et détruire », comme lorsqu’un sanglier saccage une vigne. Le mot arracher signifie « tirer violemment ».

Selon le verset 4, les disciples du Christ dispersés par la persécution avaient en commun le fait d’aller « de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la parole ».

Le mot grec traduit par : « annoncer », est evangelizo (d’où est issu le mot français « évangéliser »), et il pourrait également être traduit par :« annoncer de bonnes nouvelles ». C’est un mot que Luc a beaucoup utilisé ; environ la moitié des fois où ce mot apparaît dans le Nouveau Testament, c’est à lui qu’on le doit.

À l’époque de l’Ancien Testament, la Samarie était la capitale du Royaume d’Israël du Nord. Dans le Nouveau Testament, le mot désigne généralement la région située entre la Judée, au sud, et la Galilée, au nord. L’historien Josèphe rapporte que le village de Sébaste avait été reconstruit par Hérode le Grand sur l’ancienne colline de Samarie, et qu’on appelait parfois ce village « Samarie ». Ainsi, la référence au verset 5 à la « ville de Samarie », est historiquement exacte

Si la prédication de Philippe a apporté une « grande joie » dans la ville, l’histoire du faux magicien, Simon, dans les versets 9 à 24, révèle que tous n’ont pas continué dans la foi.

Bien que Simon ait cru (au verset 13), son engagement n’était que temporaire. Le désir de Simon d’acheter le pouvoir de Dieu, est à l’origine du mot « simonie » en français, qui désigne l’achat ou la vente d’une autorité, d’un privilège ou d’un prestige religieux.

Les versets 14 à 17 décrivent ce que certains spécialistes de la Bible appellent la « Pentecôte samaritaine ». Le fait que les apôtres aient prié pour que les Samaritains reçoivent le Saint-Esprit (verset 15), indique que cette expérience d’une Pentecôte personnelle était considérée comme une partie vitale de la marche spirituelle des croyants.

Au beau milieu d’un réveil réussi, Philippe a été appelé par Dieu à une nouvelle tâche : il devait se lever et aller à Gaza (verset 26). Les temps de ces deux verbes impliquent une demande à agir immédiatement.

Gaza était une région désertique située à environ 90 km de Samarie, près de la frontière égyptienne. La déclaration dans le verset suivant disant qu’« il se leva, et partit » montre qu’il a obéit promptement.

L’eunuque que Philippe a rencontré venait d’Éthiopie, un royaume sur le Nil situé entre Assouan, dans l’Égypte actuelle, et Khartoum, au Soudan, plutôt que le pays connu aujourd’hui sous le nom d’Éthiopie, qui se trouve plus au sud. L’affirmation selon laquelle cet homme était « ministre » indique qu’il s’agissait d’un prince.

Candace était le titre traditionnel des souveraines éthiopiennes (comme Pharaon pour les rois égyptiens). La position honorable de l’eunuque est attestée par le fait qu’il se déplaçait sur un char. C’était le meilleur moyen de transport à l’époque.

Le passage de l’Écriture que l’eunuque lisait à haute voix était Ésaïe 53 : 7 et 8, l’un des chapitres messianiques les plus remarquables de l’Ancien Testament.

Le fait que l’eunuque veuille savoir de qui parlait le prophète, a donné à Philippe l’occasion parfaite de présenter Jésus. Il ne fait aucun doute que la discussion entre les deux hommes s’est poursuivie pendant un certain temps alors que le char avançait sur la route du désert, et qu’elle a abouti à la profession de foi de l’eunuque en Christ (verset 37).

L’emplacement précis de l’oasis où Philippe a baptisé le nouveau converti est inconnu, bien qu’il existe dans la région plusieurs étendues d’eau suffisamment profondes pour le baptême.

Le verset 40 indique que Philippe « se trouva » (apparut) à Azot, qui est la ville d’Ashdod dans l’Ancien Testament et qui était située à environ 32 km au nord de Gaza. De là, il a marché vers le nord jusqu’à Césarée, partageant l’Évangile dans les villes côtières tout au long du chemin. La distance qu’il a parcourue correspond presque à la distance entre le nord et le sud d’Israël.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. Selon le verset 6, qu’est-ce qui a incité les habitants de Samarie à croire aux paroles de Philippe ?

2. Qu’est-ce que l’expérience de Philippe avec l’eunuque nous apprend sur la valeur que Dieu accorde à une seule âme ?

3. Dans le texte d’aujourd’hui, la persécution a abouti à un bon résultat : la propagation de l’Évangile. Quelles sont les bénédictions et les résultats positifs que Dieu a obtenus dans votre vie à travers les épreuves ou l’adversité ?

CONCLUSION

Il est clair que Dieu a organisé la rencontre entre Philippe et l’Éthiopien, et cet événement nous fournit un bel exemple de la façon dont Dieu ouvre des portes pour l’évangélisation. Faisons-nous notre part pour franchir les portes ouvertes que Dieu place sur notre chemin ?