DÉVOTION DU 1er MARS 2022 Lectures Bibliques : Amos 3 : 1 – 15 ; 4 : 1 – 13
Lectures Bibliques : Amos 3 : 1 – 15 ; 4 : 1 – 13
« Le lion rugit: qui ne serait effrayé? Le Seigneur, l’Éternel, parle: qui ne prophétiserait? » (Amos 3 : 8)
Au printemps, dans la région où nous vivons, il n’est pas rare d’entendre des dindons sauvages glousser. Leur glouglou est souvent dû à la peur; le dindon mâle glougloute tout ce qui l’effraie.
Souvent, le claquement d’une portière de voiture ou le bruit d’un outil électrique sur un chantier suffisent à faire sortir un glouglou de sa gorge.
Parfois, il réagit si rapidement qu’on se demande s’il ne s’est pas surpris lui-même ! Il peut être amusant d’observer la variété des sons qui le feront réagir. Pourtant, c’est ainsi qu’il est fait ; il est naturel pour lui de répondre de cette manière.
Les dindons ne sont pas les seuls animaux qui ont des façons uniques de réagir à la surprise ou à l’alarme. Les chiens effrayés aboieront, les oiseaux effrayés voleront et les chats effrayés siffleront. Tout cela fait partie de leurs réactions naturelles.
Nous observons également ce processus simple dans notre propre vie. Par exemple, si quelque chose nous fait rire, nous rions. Pensez un instant à nos réactions naturelles au chagrin, à l’excitation, à la joie ou à la déception.
Nous avons tous des réactions à ces émotions, et nous ne pouvons pas les changer ; c’est simplement ainsi que Dieu nous a faits.
Dans Amos 3:3-8, le prophète a établi son droit et son devoir de prophétiser par une série de processus naturels de cause à effet.
Il a dit que si le lion a une proie, il rugit. Si l’oiseau tombe à terre dans un piège, c’est que le piège lui a été tendu.
Dans son point culminant, Amos a souligné que si les gens ont peur dans une ville, c’est parce qu’une trompette a sonné l’alarme.
Dieu exécutera Son jugement après avoir averti le peuple. C’est pourquoi Amos leur a rappelé que Dieu leur parlait à travers des prophètes.
Amos n’était qu’un fermier et un berger, et peut-être certains se demandaient-ils qui était ce berger, pour leur prophétiser.
Il semble qu’Amos n’avait aucune aspiration à devenir un prophète, ni d’essayer d’atteindre la grandeur.
Pourtant, Dieu lui avait donné un message très important, et Israël avait besoin de l’entendre. DIEU avait parlé !
Comment, alors, Amos pouvait-il s’empêcher de prophétiser ? Comment Amos, un humble berger, pouvait-il ne pas prononcer les paroles que le Seigneur avait mises dans son cœur ?
Pour Amos, c’était une réaction naturelle de proclamer ce que Dieu avait dit.
Lorsque nous avons commencé à suivre Dieu, nous n’avions probablement pas de grandes idées sur toutes les choses merveilleuses que nous allions faire pour Lui.
Le thème dominant de notre vie, est la grande miséricorde et l’amour de Dieu qui nous a sauvés.
Il est naturel pour nous d’aimer le Dieu qui nous a rachetés. Il est naturel pour nous de nous réjouir de notre nouvelle relation avec notre Seigneur.
Nous sommes reconnaissants du salut et de notre nouvel Ami !
En gardant nos vies abandonnées dans Ses mains, nous découvrons qu’il est étonnamment naturel pour nous de continuer à dire oui au plan de Dieu.
Et quand nous répondons ainsi, Il nous ouvre de nouvelles opportunités et responsabilités, peut-être certaines auxquelles nous ne nous attendions pas.
Nous ne nous sentons peut-être pas importants ou bourrés de talents, mais nous pouvons être encouragés : Dieu ne se préoccupe pas de cela.
Il a besoin de quelqu’un qui Lui réponde par un oui lorsqu’Il l’appelle. Quelle est notre réponse naturelle à Dieu ?
CONTEXTE
Le royaume divisé d’Israël, composé d’Israël et de Juda, avait ignoré les supplications de Dieu de revenir à Lui.
Le message de jugement imminent d’Amos s’adressait donc à la fois à Israël et à Juda. Dieu avait de grands projets pour eux, et les avait surveillés de près.
Dans Amos 3:2, il rappella au peuple que, parmi toutes les familles de la terre, Il n’a choisi qu’eux. Le mot « choisis » fait référence à une relation intime, comme un mari est intime avec sa femme.
Pourtant, le peuple avait adopté une forme de religion creuse en apportant à Dieu des sacrifices sans repentance.
Ils avaient oublié de suivre Ses lois et de faire ce qui est juste (Amos 3:10). Il semblait qu’ils aimaient les cérémonies religieuses, mais sans aucune des responsabilités qui accompagnent la droiture.
Les peuples d’Israël et de Juda avaient construit leur luxueux style de vie sans pitié, sur le sang des pauvres. Leur péché était si grand qu’il a même consterné les nations environnantes.
Ils étaient préoccupés par leur abondance, et semblaient y avoir trouvé la sécurité. À de nombreuses reprises au cours du chapitre 4, nous lisons les horribles jugements que Dieu allait envoyer sur eux pour leur rébellion.
La famine, la sécheresse, la destruction des récoltes, la maladie, la défaite à la guerre et les catastrophes sont toutes mentionnées, avec la déclaration finale dans Amos 4:12, « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu. »
Tous ces jugements se sont réalisés par la suite. Tragiquement, cela aurait pu être évité si le peuple avait simplement écouté et répondu lorsque Dieu avait si patiemment appelé.
Béthel, d’où Amos parlait, était un centre religieux situé à 19 kilomètres au nord de Jérusalem. C’était un lieu très important pour Israël en raison de ses liens avec Abraham et Jacob.
Dans une nation pleine d’hypocrisie et d’orgueil, Dieu a trouvé en Amos un homme pour accomplir Son œuvre.
Cet homme peu acceptable, peut-être inaperçu par le peuple, a simplement répondu positivement à Dieu et est devenu Son porte-parole.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Pourquoi la nouvelle de l’échec d’Israël et de Juda devait-elle être publiée à l’étranger ?
2. Pourquoi Dieu a-t-Il pris le temps de répéter les péchés du peuple ?
3. Aujourd’hui, beaucoup d’entre nous vivent dans une société qui apprécie le luxe. Quelles mises en garde et quels avertissements pourraient s’appliquer à nous ?
CONCLUSION
Êtes-vous aussi désireux aujourd’hui de répondre à l’appel de Dieu que vous l’étiez lorsqu’Il vous a appelés à la repentance ?