DÉVOTION DU 1er MAI 2022 Lecture biblique : Ésaïe 44 : 1-28
Lecture biblique : Ésaïe 44 : 1-28
« Car je répandrai des eaux sur le sol altéré, et des ruisseaux sur la terre desséchée ; je répandrai mon esprit sur ta race, et ma bénédiction sur tes rejetons. » (Ésaïe 44 : 3 )
Il y a quelques années, mon ami m’a offert une belle plante. Je la gardais habituellement dans ma cuisine où je pouvais garder un œil dessus. Quand elle commençait à faner un peu, je pensais à l’arroser.
Malheureusement, quand j’étais en vacances, j’oubliais complètement ma plante. À plusieurs reprises, je suis rentré chez moi pour la trouver desséchée de manière alarmante. Je l’arrosais alors abondamment pour essayer de la raviver, et elle retrouvait des couleurs.
Quand il y a une sécheresse, les êtres vivants souffrent. Le manque d’eau rend la terre sèche et dure, et les plantes se dessèchent et meurent. Une personne ou un animal ne peut pas non plus survivre longtemps sans eau.
Il existe de nombreuses histoires d’os blanchis de bœufs et de tombes de personnes le long du sentier des pionniers vers l’ouest aux États-Unis. Il y avait un tronçon après les montagnes Rocheuses où de nombreuses personnes à la gorge desséchée et au corps déshydraté voyaient de l’eau au loin, pour découvrir ensuite que c’était un mirage. En ces temps de soif désespérée, l’eau devenait plus précieuse que l’or.
Il en est de même dans nos vies spirituelles. La grâce, la Parole et l’Esprit de Dieu sont comme de l’eau pour une âme assoiffée. Si nous ne nous rafraichissons pas continuellement en communiant avec Dieu, en lisant Sa Parole et en nous connectant à Son Esprit, nous commencerons bientôt à dépérir et à mourir. Nous sommes encouragés à avoir soif de la justice.
Dieu a regardé Israël et a vu que leur sol était sec et aride. C’était une terre sans vie et stérile.
Cependant, même dans un état aussi triste, il y avait de l’espoir. Dieu a promis d’envoyer la pluie et de renouveler les cours d’eau. Il a promis que les plantes pousseraient avec une nouvelle vie et que les arbres fleuriraient.
Lorsque nous sommes sauvés, nous prenons part à l’eau vive. Lorsque nous sommes sanctifiés, nos âmes sont saturées d’amour et de vie. Nous avons reçu une mesure de l’Esprit de Dieu, mais la soif n’est pas complètement assouvie. Il y a un désir d’être rempli et totalement immergé dans l’Esprit de Dieu.
Lorsque cette merveilleuse expérience se produit, quel rafraîchissement ! Il y a un contentement et une paix profondes. Nous sommes comme un arbre florissant et portant du fruit. Quelle espérance pour chaque âme assoiffée !
Quelle que soit notre condition spirituelle, qu’elle soit florissante, sec ou quelque part entre les deux, si nous avons soif de l’eau vive de Dieu et que nous la recherchons, nous trouverons la guérison et une vie abondante pour nos âmes.
CONTEXTE
Bien que la nation d’Israël était en grande partie apostate à cette époque, Ésaïe a prophétisé un jour futur où le Saint-Esprit de Dieu serait déversé sur son peuple. Il a prédit que l’eau serait versée sur les assoiffés et inonderait la terre desséchée.
Cette prophétie s’appliquait à la fois à la nature physique et à une effusion spirituelle. Non seulement les lieux déserts deviendraient luxuriants avec des cours d’eau et de la végétation, mais les âmes desséchées et assoiffées seraient amenées à s’épanouir par une effusion du Saint-Esprit de Dieu.
Au verset 2, Jesurun, qui signifie « le droit », est un nom poétique pour Israël et a également été utilisé dans le Livre du Deutéronome (Deutéronome 32 : 15 ; 33 : 5, 26).
En raison de l’effusion de la bénédiction de Dieu dans tout le pays, les gens seraient fiers d’être appelés par le nom de Dieu. Beaucoup d’entre eux étaient probablement des étrangers qui étaient devenus citoyens d’Israël et étaient heureux de souscrire à la loi de Dieu.
Le texte d’aujourd’hui fait référence à plusieurs reprises au fait que Dieu est le seul Dieu et que c’est Lui qui a créé l’homme (versets 2, 6, 8, 21 et 24). Pourtant, bien que Dieu ait créé l’homme, Israël avait persisté à créer des idoles et à adorer l’œuvre de ses propres mains.
Ésaïe a souligné la folie de leurs actions. Les hommes abattaient un arbre et utilisaient une partie comme bois de chauffage pour se chauffer, une partie pour le four pour cuire la viande et cuire le pain, puis prenaient le bois restant pour façonner une idole à adorer.
Dans la suite du chapitre il est dit que seul le conseil de Dieu est vrai. Les hommes qui s’opposent à la vérité de Dieu seront frustrés et passeront pour des insensés. Toute connaissance que l’homme atteint doit être mesurée par le critère de vérité de Dieu.
À la fin du chapitre, le Seigneur, qui a créé le ciel et la terre et formé l’homme dans le ventre de sa mère, a fait une promesse à Son peuple.
Bien que Jérusalem et le Temple n’aient pas encore été détruits, Ésaïe parle de leur reconstruction par l’édit d’un roi nommé Cyrus. Le règne de Cyrus a eu lieu environ 150 ans plus tard, de 559 à 530 av. J.-C. C’est le roi Cyrus, à cette époque ultérieur, qui a accompli la prophétie d’Ésaïe en faisant un décret qui a permis aux Juifs de retourner à Jérusalem afin de reconstruire la ville et le temple. (Voir Esdras 1-2)
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Quels types d’arbres sont mentionnés au chapitre 44 ?
2. Pourquoi pensez-vous que Dieu a fermé leurs yeux et leur cœur qu’ils ne puissent ni voir ni comprendre ?
3. Quelles sont certaines des bénédictions de Dieu dont nous pouvons avoir soif ?
CONCLUSION
Si nous fixons notre cœur sur le Seigneur et recherchons Sa face, nous développerons une faim et une soif de justice et une plus grande soif de Lui. Nous serons alors prêts pour la bénédiction !