DÉVOTION DU 1er AVRIL 2023 Lecture Biblique : Jérémie 8 : 4-22 ; 9 : 1.
Lecture Biblique : Jérémie 8 : 4-22 ; 9 : 1.
« La moisson est passée, l’été est fini, Et nous ne sommes pas sauvés! » (Jérémie 8 : 20)
Un incident lors de la guerre d’indépendance américaine illustre à quel point une grande tragédie peut être la cause de la négligence.
Le colonel Rahl, commandant de la garnison britannique de Trenton, dans le New Jersey, avait reçu l’ordre de construire des retranchements de défense autour de la ville, mais n’avait pas pris la peine de le faire.
Peu de précautions ont été prises et les canons destinés à la protection de la ville ont plutôt été utilisés pour agrémenter les défilés des soldats de la garnison.
Par une nuit de Noël extrêmement froide, malgré les rumeurs selon lesquelles le général Georges Washington planifiait une attaque, Rahl et ses compagnons d’armes se détendaient et profitaient des festivités.
En fait, Rahl jouait apparemment aux cartes avec ses camarades quand un huissier a apporté un message urgent indiquant que le général Washington traversait la rivière Delaware.
Absorbé par ce qu’il faisait, Rahl mit la lettre dans sa poche et ne prit pas la peine de la lire.
Il a négligé ainsi une occasion inestimable de se préparer à une confrontation.
Tôt le lendemain matin, les troupes de Washington ont été découvertes à une courte distance.
En toute hâte, Rahl a essayé de rallier ses troupes pour faire face à l’attaque, mais c’était trop tard.
Sa négligence a causé sa perte; au cours de la bataille, Rahl a été mortellement blessé. Plusieurs de ses hommes ont été tués et le reste du régiment a été capturé.
Ignorer les avertissements a coûté au commandant sa vie, son honneur, ainsi que la vie et la liberté de ses soldats.
La lettre notifiant l’approche des troupes du général Washington a été retrouvée dans sa poche après sa mort.
Notre verset de réflexion est un avertissement sévère contre la négligence.
Le prophète Jérémie se lamentait sur le rejet par Juda de la grâce offerte par Dieu, et son cœur était rempli de chagrin pour le peuple, parce que le jugement était inévitable.
Aujourd’hui, nous regardons également autour de nous et voyons un monde qui meurt dans le péché, et qui ignore les avertissements que Dieu nous a donnés, à savoir que la fin est proche et que le jugement arrive.
Avons-nous la même passion pour les perdus que Jérémie ? Prions pour que Dieu permette à nos cœurs d’être brisés pour nos amis, parents, voisins et collègues perdus !
La porte de la miséricorde est toujours ouverte, mais la négligence est mortelle.
Le temps vient où la porte se fermera, où la moisson sera passée et où l’été sera fini.
Que Dieu nous aide à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour encourager ceux avec qui nous sommes en contact, à se préparer dès maintenant pour leur éternité, avant qu’il ne soit trop tard !
CONTEXTE
Jérémie 8, qui fait partie du troisième sermon, est le début d’un groupe d’oracles, apparemment sans ordre chronologique, qui poursuivent le thème général des accusations de Dieu contre Juda.
Dans les versets 4-7, Jérémie a utilisé des analogies qui sont familières au peuple : Si quelqu’un tombe, l’instinct naturel est de se relever. Pareillement, si l’on s’éloigne du bon chemin, l’instinct naturel serait enclin à revenir sur ses pas pour trouver le bon chemin.
Le peuple de Juda connaissait le bon chemin, et Jérémie s’est donc demandé pourquoi il se rendait coupable d’un « perpétuel égarement»? Ce qui en hébreu signifie : « se détourner continuellement ».
Jérémie a comparé le fait que Juda suive sa propre voie à un cheval qui se précipite dans la bataille sans évaluer le danger encouru.
Les oiseaux migrateurs obéissent à leurs instincts naturels et accomplissent ce pour quoi ils ont été créés, mais le peuple de Juda, appelé à être le peuple de Dieu, a rejeté les commandements de Dieu et a refusé de considérer les conséquences que leurs choix entraîneraient.
Dans les versets 8-13, Dieu déclare que la copie de la loi par les scribes était vaine, et que le peuple a été trompé en croyant que la loi mosaïque lui serait bénéfique alors qu’il n’avait pas obéi aux principes de Dieu.
Bien que tout Juda soit coupable d’avoir rejeté les paroles de Dieu, les faux prophètes et sacrificateurs sont plus responsables car ils ont apaisé le peuple avec de fausses promesses de paix.
En raison du manque de honte de Juda et de son refus de se repentir, le peuple sera consumé et la terre fertile sera rendue stérile.
Dans les versets 14-17, Jérémie a parlé de la prochaine attaque de l’ennemie comme si elle s’était déjà produite.
Les habitants des campagnes ont déclaré qu’ils fuiraient vers les villes fortifiées pour se protéger.
Mais à cause du péché de Juda, les villes fortifiées n’offriraient aucune protection contre les eaux empoisonnées et la mort.
Dan se trouvait à la frontière nord de Juda et « Le hennissement de ses chevaux » indiquait que l’ennemi était arrivé et que la terre et tout ce qui s’y trouvait seraient détruits.
Jérémie a décrit les adversaires de la nation comme des « serpents » et des « basilics », qui ne pouvaient pas être charmés, mais mordraient et dévoreraient.
Dans Jérémie 8 : 18-22 et 9 : 1, le chagrin intense de Jérémie face à l’horrible destin de son peuple créa de la souffrance à son âme.
Apparemment, il envisageait le moment où les Juifs seraient en exil, et ils se demanderont pourquoi Dieu ne les avait pas épargnés.
La réponse fut qu’ils avaient provoqué la colère de Dieu par leur idolâtrie.
Galaad était bien connu pour son baume cicatrisant fabriqué à partir de la résine de l’arbre à mastic.
La réponse aux questions de savoir s’il y avait encore un baume à Galaad et un médecin ? Était « oui ».
Jérémie a alors demandé que, si un remède était disponible, pourquoi son peuple n’était pas guéri ?
La réponse fut que le peuple n’avait pas sincèrement demandé l’aide de Dieu, le vrai « médecin ».
Cette prise de conscience a brisé le cœur de Jérémie, le faisant pleurer continuellement pour le sort de son peuple.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Au verset 5, qu’est-ce que le prophète a dit que son peuple faisait perpétuellement ?
2. À votre avis, pourquoi Jérémie a-t-il ressenti un tel chagrin à cause des péchés du peuple ?
3. Quelles mesures pouvez-vous prendre pour vous préparer à encourager les autres à ne pas négliger leurs conditions spirituelles ?
CONCLUSION
Dieu merci, la porte de la miséricorde est toujours ouverte. Soyons déterminés, avec l’aide de Dieu, à encourager les autres de toutes les manières possibles à se préparer maintenant pour l’Éternité !