DÉVOTION DU 19 SEPTEMBRE 2023 Lectures Bibliques : Cantique des Cantiques 3 :1 – 11, 4 : 1-16, 5 : 1 – 16, 6 1 – 3
Lectures Bibliques : Cantique des Cantiques 3 :1 – 11, 4 : 1-16, 5 : 1 – 16, 6 1 – 3
« Tu es toute belle, mon amie, Et il n’y a point en toi de défaut. » (Cantique des Cantiques 4 : 7).
Mon beau-père a passé vingt ans de sa vie conjugale dans une culture où à l’époque, il était mal vu de parler favorablement de sa femme, et les compliments des autres à son sujet étaient immédiatement rejetés.
En outre, les hommes de ce pays ne montraient jamais de signes publics d’affection ou d’appréciation à l’égard de leur épouse. En fait, les femmes marchaient généralement trois ou quatre pas derrière leur mari lorsqu’ils étaient ensemble dans la rue !
Vous pouvez imaginer que cela allait à l’encontre de mon beau-père qui était aimant et assez démonstratif. En dépit des normes culturelles, il exhortait fréquemment les hommes qu’il connaissait là-bas (ainsi que les hommes de notre maison) à dire tous les jours à leur femme: « Je t’aime » !
Mon beau-père n’exprimait pas seulement son amour pour sa femme, mais il le manifestait aussi de manière visible.
Plutôt que d’insister pour qu’elle marche derrière lui, il lui prenait souvent la main ou le bras lorsqu’ils se promenaient ensemble.
Il lui apportait des petits cadeaux « juste parce que… » et lui écrivait des poèmes touchants. Il était le premier à la complimenter et ne cachait pas qu’il appréciait sa cuisine, ses compétences ménagères et le soutien indéfectible qu’elle lui apportait.
Son exemple a fait impression ! Aujourd’hui encore, plus de dix ans après son dernier voyage dans le pays où tous deux avaient été missionnaires, les hommes qui ont connu mon beau-père, se souviennent qu’il leur disait souvent d’exprimer quotidiennement leur amour pour leur femme.
Le texte d’aujourd’hui contient beaucoup de beaux compliments et de tendres expressions d’amour. Bien qu’elles étaient incontestablement sincères, les paroles de mon beau-père n’ont probablement jamais été aussi éloquentes que celles de Salomon ou de la Sulamithe !
Les paroles extravagantes de ce passage expriment des sentiments d’affection et d’admiration d’une manière que de nombreux étudiants considèrent comme inégalée. Pourtant, ce passage contient une leçon pour chacun d’entre nous. Lorsque nous aimons quelqu’un, nous ne devons pas hésiter à exprimer nos sentiments, à la fois en paroles et en actes.
Après des années de mariage, la familiarité nous fait peut-être oublier d’exprimer notre admiration ou notre reconnaissance à l’égard de notre conjoint. Le même concept peut s’appliquer à nos enfants, aux autres membres de la famille et aux amis proches.
Des mots d’amour, rassurant, soutenus par des actions réfléchies et une attention bienveillante, peuvent améliorer et renforcer n’importe quelle relation !
CONTEXTE
Cette partie du Cantique des Cantiques décrit les rêves de la Sulamithe concernant son bien-aimé, les avances et les chants d’amour de Salomon, ainsi que le rejet par la jeune fille des efforts ardents qu’il a déployés pour gagner son cœur.
Le chapitre 3 : 1 – 5 décrit la jeune fille sulamithe qui raconte aux femmes de Jérusalem ses rêves qui reflètent son amour pour le berger. Dans ses rêves, elle se levait du lit et allait dans les rues de la ville à la recherche de l’objet de son amour. Les risques et les dangers de l’heure n’avaient aucune importance pour elle, car elle était concentrée sur sa quête.
Au verset 5, elle demande aux femmes de ne pas tenter de susciter son amour pour le roi. Le mot : « mon », inséré et mis en italique dans la traduction anglaise donne à la référence un caractère personnel; mais sans cet ajout à la formulation originale, la jeune femme énonce le principe selon lequel l’amour doit être manipulé avec soin et ne doit pas être suscité avant le moment opportun.
Les versets 6 à 11 donnent des détails sur le cortège royal qui a réuni la jeune fille sulamithe et Salomon. Le mot « litière » au verset 7 fait référence à un divan à baldaquin, porté sur les épaules des hommes et utilisé par les personnes de haut rang.
L’escorte royale du verset 8, comprenait des gardes armés qui accompagnaient généralement les cortèges royaux en raison du danger que représentaient les brigands de grand chemin à cette époque.
Le verset 11 fait référence au jour du couronnement de Salomon, au cours duquel sa mère, Bath Schéba, a demandé au roi David de respecter son serment de faire de Salomon son successeur (1 Rois 1 : 15 – 40). L’ensemble du passage semble être une tentative de mise en valeur de Salomon pour persuader la jeune femme d’accepter ses avances.
Le chapitre 4 présente Salomon comme un prétendant. L’amoureux Salomon décrit la jeune fille avec des mots d’admiration et d’éloge, mais au verset 6, la Sulamithe hésite et parle plutôt de sa nostalgie de sa maison dans la montagne. Salomon répond par un second chant (versets 7 – 15), renouvelant sa quête.
Amana, Senir et Hermon au verset 8 font référence aux montagnes de la chaîne de l’Anti-Liban.
Le mot : « sœur », au verset 9 est un terme d’affection qui montre que Salomon considère la Sulamithe avec le respect et l’honneur qu’il accorderait à une personne de son propre sang.
Le jardin clos auquel il est fait allusion au verset 12, désigne la pureté sexuelle. À l’époque, les champs de la région n’étaient pas clôturés. Les passants avaient le droit de manger les fruits pendant leur voyage, mais ils n’étaient pas autorisé à accéder aux jardins clos, qui étaient réservés uniquement à leur propriétaire.
« Le safran », au verset 14, est une fleur pourpre qui donne une teinture jaune et qui, mélangée à l’huile d’olive, donne un crème parfumé. La « cinnamome » désigne une épice aromatique , et l’« aloès » est un bois aromatique originaire du Bangladesh et de Chine.
Le chapitre 5 décrit une période de séparation. La Sulamithe est au palais de Jérusalem, et les femmes de la cour sont de nouveau avec elle.
Les versets 2 à 8 décrivent un autre rêve, dans lequel la Sulamithe rêvait que son berger amoureux était venu la chercher en vain.
Au verset 4, le terme « entrailles » désigne le siège d’une émotion ou d’une affection profonde, ce qui est similaire à l’usage actuel du terme « cœur ».
Dans les versets 10 à 16, la Sulamithe décrit son berger bien-aimé avec de belles images.
Les trois premiers versets du chapitre 6 semblent être une demande de renseignements sur l’endroit où se trouve le berger de la part d’une ou plusieurs des « filles de Jérusalem ». Ces filles ont exprimé leur désir d’aider la Sulamithe à le retrouver, mais celle-ci a indiqué que son bien-aimé était à elle seule.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Dans son rêve, que fait la jeune fille Sulamithe dès qu’elle réalise que son bien-aimé est parti ?
2. Quelle leçon pouvons-nous tirer du fait que la Sulamithe a rejeté les avances de Salomon en dépit du luxe, de la gloire et de la splendeur qui accompagnaient sa position ?
3. Comment des mots d’admiration sincères peuvent-ils rafraîchir et revitaliser une relation ?
CONCLUSION
Nous n’avons peut-être pas l’éloquence de Salomon ou de la Sulamithe, mais nos relations seront renforcées si nous n’hésitons pas à y intégrer des mots de louange et d’appréciation.