DÉVOTION DU 19 OCTOBRE 2022 Lecture biblique : Ezéchiel 48 : 15 – 35

Lecture biblique : Ezéchiel 48 : 15 – 35

« Tel est le pays que vous diviserez en héritage par le sort pour les tribus d’Israël et telles sont leurs part, dit le Seigneur, l’Eternel » (Ezéchiel 48 : 29)

Le 20 mai 1862, pendant la guerre de Sécession, le président Abraham Lincoln a signé le Homestead Act (Loi de propriété fermière). Cette loi encourageait les gens à se déplacer vers l’ouest en permettant aux citoyens qui n’avaient pas porté les armes contre le pays, y compris les immigrants, les femmes et les anciens esclaves, d’entreprendre des démarches pour obtenir 160 acres (soit 65 hectares) de terres publiques en leur nom propre.

Les personnes qui souhaitaient obtenir une propriété payaient un montant de 18 dollars pour obtenir un « titre ». Elles devaient ensuite construire une maison et cultiver la terre qui leur était allouée pendant cinq ans.

Le président Lincoln a déclaré que l’objectif de cette loi était « d’élever la condition des hommes, de soulager toutes les épaules de fardeaux artificiels et de donner à chacun un départ sans entrave et une chance équitable dans la course à la vie ».

Bien que cette opportunité existe, il n’était pas facile de remplir les conditions requises pour devenir propriétaire. Se déplacer vers les parcelles disponibles à l’accession de propriété était un voyage semé d’embûches, et une fois les familles arrivées, le travail était long et difficile.

Une fille, alors adolescente lorsque sa famille est arrivée sur le lot qui lui avait été désigné, a raconté qu’ils avaient planté du maïs mais que les sauterelles avaient tout mangé. Bien qu’il y ait de l’herbe sauvage, ils n’avaient pas de méthode pour la récolter, alors pendant l’hiver, leur bétail mourait de faim. Les temps étaient durs pour ces gens.

La Loi sur les propriétés, a pris un tout nouveau sens pour moi il y a quelques années. En cherchant des documents après le décès de ma tante et de mon oncle, nous avons trouvé un grand certificat signé par le président T. Roosevelt en 1905. Il s’agissait d’un titre foncier intitulé : Certificat de propriété n° 9743.

Les ancêtres de mon oncle ont dû se battre pour surmonter les difficultés, obtenir la propriété, puis transmettre la terre d’une génération à l’autre, car des années plus tard, mon oncle et ses frères et sœurs exploitent toujours cette propriété.

Dans le texte d’aujourd’hui, Ézéchiel décrit une distribution future de terres aux Israélites. Lorsque cette vision a été donnée à Ézéchiel, le peuple israélite était captif à Babylone, mais Dieu promettait une restauration éventuelle. Il a dit que les tribus d’Israël recevraient des terres qui seraient partagées par tirage au sort : chacune recevrait une portion spécifique.

Les derniers mots de ce chapitre et du livre d’Ézéchiel disent : « Et, dès ce jour, le nom de la ville sera : l’Eternel est ici. » Dieu disait à Israël qu’il viendrait un temps où Il habiterait avec eux et serait le centre de leur vie.

Bien que beaucoup d’entre nous ne soient pas juifs de naissance, Jésus-Christ a permis à chacun d’entre nous d’avoir une possession éternelle dans un lieu où Dieu habitera. Quelle espérance !

Cette patrie sera bénie au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer, et elle vaudra tous les efforts nécessaires pour l’obtenir. Jésus en a payé le prix. Nous pouvons la posséder en nous repentant, en croyant, puis en Lui obéissant jour après jour.

CONTEXTE

La vision du Temple d’Ézéchiel se termine par les derniers détails concernant la répartition des tribus dans l’Israël restauré.

Les attributions de terres pour les tribus du nord et le secteur sacré du centre, sont décrites dans la première partie du chapitre 48. La dernière partie du chapitre décrit les attributions pour les cinq tribus du sud d’Israël (versets 15 à 29), et se termine par une description des portes de la ville (versets 30 à 35).

Les descendants des tribus de Bilha et Zilpa étaient généralement situés plus loin du Temple que les descendants de Léa et Rachel. L’expression: « divisez par le sort », au verset 29 n’implique pas des attributions aléatoires, mais indique que le partage ne se faisait pas selon la volonté de l’homme ; il devait se faire selon les directives de Dieu.

Le prince, mentionné au verset 21, est mentionné à de nombreuses reprises dans la vision du Temple d’Ézéchiel, et ses actions correspondent aux fonctions historiques des princes (chefs de tribu ou chefs de village).

Bien qu’il ne soit ni roi ni sacrificateur, le prince est un personnage clé dans le système du culte restauré.

L’accomplissement fidèle de ses devoirs contraste avec les princes corrompus mentionnés précédemment dans Ézéchiel et dans l’histoire d’Israël. En raison de son importance dans le culte d’Israël restauré, dans ce dernier chapitre d’Ézéchiel, ses descendants et lui reçoivent en héritage une portion de terre très proche du Temple.

Dans cette conclusion de la vision d’Ézéchiel, le sens de tous les détails donnés est conditionné par le fait que l’Eternel habitera parmi Son peuple. La relation entre un lieu et le nom qu’il porte était d’une importance fondamentale pour les Israélites.

Le nom d’une ville avait généralement une signification symbolique ou prophétique, et portait en lui un élément de caractère, d’importance, ou une allusion à un événement notable qui s’y était produit. Parfois, les noms des villes étaient modifiés pour refléter de nouveaux événements ou des bouleversements.

De ce fait, la ville au centre de la nation restaurée sera appelée: « L’Eternel est ici », en utilisant le nom propre de Dieu. Le fait que le Seigneur attachera Son nom à la ville « dès ce jour » (verset 35) indique qu’elle sera le centre du culte du seul vrai Dieu.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. Qui « travailleront pour la ville » (verset 19) ?

2. A votre avis, pourquoi Dieu a-t-Il été si précis en ce qui concerne le partage des terres ?

3. En considérant les bénédictions que Dieu donne maintenant, quels avantages y aura-t-il à vivre dans la ville appelée “L’Eternel est ici” ?

CONCLUSION

L’éternité avec Dieu au paradis est une espérance merveilleuse. Les promesses de Dieu peuvent nous aider à nous accrocher à Lui et à atteindre ce but.