DÉVOTION DU 19 OCTOBRE 2021 Lecture biblique : Exode 21 : 33 – 36 ; 22 : 1 – 15

Lecture biblique : Exode 21 : 33 – 36 ; 22 : 1 – 15

« Si un homme met à découvert une citerne, ou si un homme en creuse une et ne la couvre pas, et qu’il y tombe un bœuf ou un âne, le possesseur de la citerne paiera au maître la valeur de l’animal en argent, et aura pour lui l’animal mort. »
(Exode 21: 33,34)

Il y a quelques années, Pete Friesen a assisté à une convention à Portland, dans l’Oregon, dans le but de rechercher la présence du Saint-Esprit dans sa vie. Jour après jour, il a prié, apparemment sans grand succès.

C’est alors que le Seigneur lui a rappelé un homme qui vivait dans une ville située à plus de 96 kilomètres de là – un individu à qui il avait volé quelque chose avant d’être sauvé. La restitution devait être faite. Pete ne s’est pas contenté de dire au Seigneur qu’il le ferait la prochaine fois qu’il serait dans cette région. Il a parcouru les 96.5 kilomètres qui séparent Portland de Dallas, dans l’Oregon, pour régler l’affaire l’après-midi même ! Lors de la réunion de prière qui a suivi son retour au camp, le Seigneur l’a baptisé du Saint-Esprit.

Le texte d’aujourd’hui traite du principe de restitution – réparer les torts. À première vue, les exemples détaillés donnés dans cette partie de l’Écriture peuvent sembler sans rapport avec notre époque. Par exemple, considérez l’exigence établie dans nos versets centraux. Elle prend tout son sens lorsque nous réalisons que le bœuf et l’âne étaient des biens essentiels pour les enfants d’Israël : l’un était vital pour les tâches agricoles, et l’autre était nécessaire pour porter les charges. Plus important encore, toutes ces exigences renvoient à un principe clair de la loi de Dieu : les actes délibérés de transgression à l’égard de notre prochain, pour lesquels nous pouvons faire amende honorable, doivent être réparés afin que nous ayons la conscience tranquille devant Dieu et un bon témoignage devant les autres.

Certains s’insurgeront contre le fait que Dieu exige une restitution, et diront que le pardon de Dieu est d’une telle portée qu’Il n’attend pas d’une personne qu’elle se préoccupe du passé. Cependant, les instructions de Dieu aux enfants d’Israël indiquent le contraire. Il est clair qu’Il a jugé que la restitution est d’une grande importance. En façonnant une nation à partir d’un groupe d’anciens esclaves, Dieu était soucieux d’équité, de justice et de réconciliation. Il l’est toujours ! Il veut que Son peuple vive ensemble dans la paix, en tant qu’exemple de Sa loi d’amour – et la restitution des torts est un élément essentiel de cette démarche.

Nous bénéficions de certains avantages lorsque nous obéissons à Dieu dans ce domaine. La restitution apporte Sa faveur et Sa bénédiction. Nous aurons la paix avec Dieu, et la puissance dans la prière. Pete Friesen l’a découvert ! La foi de Pete a pu s’établir lorsqu’il a fait ce qu’il savait que Dieu lui demandait de faire, et il a reçu le feu du Saint-Esprit que son cœur désirait.

S’il y a des fautes qui doivent être réglées dans notre passé, Dieu nous les rappellera gentiment. Plus encore, Il nous accompagnera lorsque nous restituerons les choses. Et une fois le passé redressé, nous nous réjouirons de la paix que procure une conscience claire !

CONTEXTE

Le texte d’aujourd’hui poursuit sur l’application de la loi écrite de Dieu, en donnant un aperçu supplémentaire du huitième commandement, qui est « Tu ne déroberas pas » (Exode 20:15). La loi de Dieu pour les Israélites reconnaissait le droit de posséder une propriété privée, et un remboursement approprié était exigé lorsque ces droits étaient piétinés. Ces versets concernent la perte, la blessure ou le vol de biens personnels, tels que des animaux, des champs, de l’argent ou des vêtements.

Ces lois montrent que Dieu voulait que les enfants d’Israël possèdent des biens une fois arrivés à Canaan. Elles indiquent également que les torts devaient être réglés par la restitution, plutôt que par les violentes représailles qui étaient courantes dans les civilisations anciennes. C’est la première fois que l’on trouve le mot restitution dans la Bible, et il est utilisé dans quatre versets différents du chapitre 22.

La première partie du texte (Exode 21 : 33 – 36) traite des animaux qui ont été tués ou blessés. Souvent, le grain, l’eau ou les marchandises étaient stockés dans des citernes creusées dans le sol. Il était nécessaire de sécuriser correctement ces citernes, surtout si elles étaient situées dans des lieux publics. La sécurité pouvait prendre la forme d’un petit mur autour de la fosse ou d’une couverture. Chaque personne était responsable de toutes les fosses qu’elle creusait, et elle devait payer si un animal tombait dans sa fosse. Si les animaux se blessaient entre eux dans le champ, des procédures de règlement appropriées étaient décrites.

Le chapitre 22 : 1 – 5 traite du vol. Une grande partie de la richesse des Hébreux était constituée de bétail. Les bœufs étaient utilisés pour le travail et avaient donc potentiellement plus de valeur que d’autres animaux comme les moutons. Le vol dont il est question au verset 2 est le « vol par effraction ». Aucune culpabilité ne devait être imputée si un voleur était tué au moment où il commettait son méfait. Cependant, s’il vivait, il devait payer une restitution complète.

Le feu (verset 6) était un grave danger, et chaque personne était responsable du feu qu’elle allumait. Dieu se préoccupait de la sécurité de Son peuple et de ses biens, et Il voulait que Son peuple soit prudent.

La dernière partie du texte (versets 7-15) traite des biens confiés à la garde de chacun, et de la question des emprunts. Les Israélites devaient accorder une attention consciencieuse à tout ce qui était confié à leurs soins. En cas de litige concernant la propriété des objets confiés, des juges tranchaient et il fallait restituer les objets. Lorsque des animaux étaient confiés à la garde d’une personne ou prêtés à une autre, toute négligence donnait lieu à une restitution.

Les lois de Dieu étaient conçues pour promouvoir la paix et la compréhension entre voisins et concitoyens. L’accent était mis sur la prévention des crimes plutôt que sur la punition de ceux qui les commettaient.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. Quelle restitution était exigée d’un homme qui avait volé un bœuf ou un mouton ?

2. Selon vous, pourquoi Dieu a-t-Il donné tant d’exemples de situations spécifiques ?

3. Comment Dieu a-t-Il béni votre vie lorsque vous avez obéi et restitué vos fautes passées ?

CONCLUSION

L’ardoise peut être propre. L’ardoise doit être propre ! Quelle paix nous avons lorsque tout est en ordre avec Dieu et les autres !