DÉVOTION DU 19 DECEMBRE 2022 Lecture biblique : Marc 14: 1 – 11
Lecture biblique : Marc 14: 1 – 11
«Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme entra, pendant qu’il se trouvait à table. Elle tenait un vase d’albâtre, qui renfermait un parfum de nard pur de grand prix; et, ayant rompu le vase, elle répandit le parfum sur la tête de Jésus.» (Marc 14: 3 )
Sans ménager son temps ni ses efforts, une de mes amies s’applique à décorer, cuisiner et servir lors de divers rassemblements religieux. Chaque événement est magnifiquement orchestré.
Il y a des serviettes à repasser, des fleurs à disposer dans des vases, des plats de service à choisir, une équipe à sélectionner, des provisions à acheter, des plats à préparer et à servir, puis l’inévitable nettoyage.
Bien que ces occasions ne soient pas des repas pour sa propre famille, l’effort est toujours un travail d’amour. Elle se donne à fond dans chaque tâche, et le résultat est un repas savoureux, toujours délicieusement présenté.
Sa générosité sans faille en matière de temps et d’efforts est un exemple pour nous tous. C’est l’une de ses façons de donner au Seigneur.
Préparer un merveilleux repas pour quatre-vingts personnes n’est peut-être pas notre spécialité.
Et je ne vois personne qui ait un vase d’albâtre contenant du parfum à offrir au Seigneur, comme la femme de notre texte d’aujourd’hui l’a offert à Jésus. Cependant, il y a beaucoup d’autres façons de Lui donner quelque chose.
Chaque domaine de la vie doit être touché par l’amour de Dieu, car Il utilise nos mains, nos pieds et nos capacités pour accomplir Ses desseins ici sur terre.
Un ouvrier a d’excellentes occasions de parler de Jésus à ceux qui travaillent dans le bâtiment ; une ménagère peut tendre la main à ses voisins ; un employé de bureau peut se lier d’amitié avec un collègue de travail ; une mère peut donner à ses enfants une instruction pieuse et interagir avec d’autres parents lors de manifestations scolaires ; et la liste est longue.
Lorsque nous partageons notre temps, nos efforts ou nos biens avec quelqu’un, au nom de Jésus, nous Lui donnons aussi quelque chose de cette manière. Il voit les motivations derrière nos actes, ainsi que les sacrifices requis, et accepte nos offrandes.
Lorsque l’occasion se présente d’intervenir et de faire notre part, nous pouvons le faire comme pour le Seigneur, en donnant le meilleur de nous-mêmes. Il n’y a aucune vertu à être paresseux : mettons-y un peu d’énergie et faisons preuve d’excellence !
Peut-être que les allées de l’église ont besoin d’être nettoyées, qu’une classe a besoin d’un maître d’école du dimanche, comme il faut intercéder, ou toujours offrir des louanges.
Grâce à ses actions, la femme qui a offert le vase d’albâtre contenant du parfum, a été immortalisée dans les pages de la Bible. Et si nous nous donnons au Seigneur, nous serons immortalisés dans l’éternité.
CONTEXTE
Le texte de ce jour relate les événements qui ont conduit à l’arrestation de Jésus, le complot des chefs juifs contre Lui, Son onction par Marie et le début de la trahison de Judas.
Le principaux sacrificateur et les scribes savaient que Jésus avait orienté Ses paraboles et Ses enseignements vers eux. Ils bouillonnaient de colère et complotaient pour Le tuer.
La Pâque était une fête annuelle commémorant le départ d’Israël d’Égypte, lorsque les Israélites ont suivi les instructions de Dieu et ont appliqué le sang d’un agneau sur les linteaux de leurs portes, et Dieu a épargné leurs fils aînés.
La fête des pains sans levain durait sept jours et célébrait le même exode, lorsque le pain n’avait pas le temps de lever.
À l’époque de Jésus, les deux événements s’étaient confondus. La Pâque était la fête la plus importante du peuple juif, et elle devait être célébrée à Jérusalem. Par conséquent, il y avait peut-être entre un et trois millions de personnes dans la région.1
Les principaux sacrificateurs savaient que la situation était explosive, car Jésus était populaire parmi le peuple et les armées romaines étaient en état d’alerte, en raison des foules. Ils ont donc prévu de ne pas l’arrêter pendant la fête.
Jésus a passé les nuits de cette dernière semaine à Béthanie ou sur le mont des Oliviers. Jérusalem se trouvait sur le côté ouest du mont des Oliviers. Béthanie se trouvait à environ trois kilomètres de Jérusalem, sur le côté est du mont, et c’est là que Lazare avait été ressuscité des morts (voir Jean 11:1).
On ne sait rien de Simon le lépreux (Marc 14:3), mais il a dû être guéri, vraisemblablement par Jésus, puisqu’il travaille maintenant.
Marie, la sœur de Lazare (voir Jean 12:3), a versé sur Jésus un parfum précieux en signe d’affection. Ce parfum était du nard, et provenait d’une plante cultivée dans l’Himalaya, en Inde.
Le meilleur parfum provenait de la racine de la plante, et celui utilisé par Marie valait près d’une année de salaire. Les gens riches de l’époque oignaient leurs invités d’une goutte ou deux de ce parfum coûteux.
Mais Marie a “brisé le vase”, c’est-à-dire qu’elle a cassé le pot au niveau de l’ouverture, de sorte que toute la quantité devait être utilisée en une seule fois, et elle a tout versé sur Jésus.
Le mot messie signifie “oint”, et ici, Marie a oint Jésus pour Son enterrement. Par son geste, elle déclare que Jésus est le Messie et qu’Il va mourir.
Le sacrifice dévoué de Marie, a contrarié certains, dont Judas Iscariote (voir Jean 12:4-5), qui a considéré son geste comme un gaspillage extravagant, et a contacté peu après les chefs des sacrificateurs. Grâce à son offre, les principaux sacrificateurs ont pu approcher Jésus la nuit, lorsqu’Il était à l’écart de la foule, évitant ainsi un soulèvement.
REGARDER DE PLUS PRÈS.
1. Quel était, selon Jésus, le but de la femme qui L’a oint ?
2. Qu’est-ce qui dérangeait vraiment ceux qui s’indignaient contre cette femme ?
3. Considérez quelqu’un que vous pensez : “avoir fait de son mieux ” dans son service à Jésus. Quelle capacité possédez-vous qui peut être dévouée au Seigneur de manière similaire ?
CONCLUSION
Tout ce que nous faisons au nom de Jésus, vaut la peine d’être fait de tout notre cœur . Il n’y a aucun moyen de trop donner à Jésus ou de trop L’aimer.
1. Sanner, A. Elwood, Beacon Bible Commentary, Vol. VI, p. 387.