DÉVOTION DU 18 SEPTEMBRE 2023 Lectures Bibliques : Cantique des cantiques 1 : 1 – 17 ; 2 : 1 – 17

DÉVOTION DU 18 SEPTEMBRE 2023 Lectures Bibliques : Cantique des cantiques 1 : 1 – 17 ; 2 : 1 – 17

septembre 18, 2023

Lectures Bibliques : Cantique des cantiques 1 : 1 – 17 ; 2 : 1 – 17

« Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt, Tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes. J’ai désiré m’asseoir à son ombre, Et son fruit est doux à mon palais. »
(Cantique des cantiques 2 : 3)

En tant qu’enfants, beaucoup d’entre nous ont entendu des contes de fées dans lesquels un prince tombait amoureux d’une belle princesse, surmontait les obstacles pour gagner sa main en mariage, et tous deux vivaient heureux pour toujours.

Cependant, l’amour est bien plus qu’un simple conte de fées ! Le dévouement et le véritable amour entre un homme et une femme peuvent être une réalité, et lorsqu’ils existent, ils créent un lien qui se renforce avec le temps.

Il y a plus de vingt-cinq ans, j’ai assisté à l’une de nos dédicaces d’église. Pendant la journée, de nombreux jeunes s’étaient rassemblés sur le terrain à l’extérieur des cabines où nous logions. Une jeune femme de ce groupe avait attiré mon attention. J’étais une personne timide et j’avais du mal à communiquer avec des gens que je ne connaissais pas, mais plus tard dans la soirée, alors que nous étions assis sur des balançoires, nous avons commencé à parler tous les deux. Nous avons partagé nos opinions et nos réflexions et avons commencé à faire connaissance.

Même si nous ne sommes sortis ensemble que cinq ou six mois plus tard, un désir d’être avec elle avait commencé à se développer en moi. À la fin de l’année, bien que nous vivions à environ quatre heures de route l’un de l’autre, nous nous voyions régulièrement et nous n’avons pas tardé à réaliser que nous étions amoureux.

Finalement, cette charmante dame est devenue ma femme et nous avons maintenant quatre merveilleux enfants.

Y a-t-il eu des « étincelles » romantiques pendant les premières années de notre relation ? Oui il y en avait. Sommes-nous toujours profondément amoureux maintenant ? Nous le sommes certainement !

Après plus de vingt-quatre ans de mariage, ma femme et moi préférons toujours la compagnie l’un de de l’autre à celle des autres personnes. Parfois, j’allais l’accueillir à l’aéroport après une longue absence. Alors que les passagers débarquaient et commençaient à franchir la porte, je guettais sa sortie. Des dizaines de personnes passaient mais je n’y prêtais que peu d’attention. Cependant, lorsque je repèrais ma femme, que je voiyait son visage s’illuminer d’un sourire et que je la prenais dans mes bras, mon monde semblait à nouveau complet.

Dans le texte d’aujourd’hui, nous trouvons une belle description d’une relation entre un homme et une femme vivant leur amour avec passion. La jeune fille sulamithe considérait son bien-aimé comme unique et désirable, comme le révèlent nos versets à l’étude, c’est lui qui a attiré son attention dans la foule.

L’amour véritable et engagé entre un homme et une femme est aujourd’hui de moins en moins courant dans notre société. Les relations s’éteignent généralement et finissent par se dissoudre. En fait, beaucoup de gens considèrent même le mariage comme un simple accord social temporaire.

Pourtant, l’amour et la romance existent toujours. L’amour fidèle et engagé est encore possible ! Peut-être que le Cantique des Cantiques de Salomon a été placé dans la Parole de Dieu pour le prouver.

La Parole de Dieu indique clairement que le mariage est d’origine divine et constitue une alliance sainte et contraignante. Un engagement, un dévouement et une fidélité immuables envers son conjoint sont encore possibles de nos jours, et c’est l’intention de Dieu pour ceux qui s’unissent dans le mariage.

 

 

CONTEXTE

 

Les deux premiers chapitres du Cantique des Cantiques de Salomon décrivent l’arrivée de la Sulamithe à la résidence d’été du roi, la première visite du roi et les souvenirs de la Sulamithe d’une visite de son bien-aimé.

Le verset 1 du premier chapitre nous fait savoir que parmi les mille cantiques ou plus écrits par ou sur le roi Salomon (voir 1 Rois 4 : 32), ce cantique est peut-être le plus grand.

Dans les deux versets suivants, alors que la jeune fille sulamithe arrive à la résidence d’été du roi, elle raconte les souvenirs de l’amour de son berger. Son cœur est rempli de désir pour lui et elle dit que leur amour est meilleur que le vin. Même si le verset 4 (chapitre 1) laisse entendre que le vin peut être mémorable, les effets du véritable amour sont bien plus durables.

Les versets 4 à 8 (chapitre 1) sont un échange entre la Sulamithe et les « filles de Jérusalem » (membres du harem du roi). Puis le roi entre en scène (chapitre 1, versets 9-11), faisant à la jeune femme un compliment sur sa beauté et sa grâce en la comparant à l’un de ses chevaux.

Elle semble reculer devant les avances du roi, lui faisant savoir qu’elle en aime un autre. (Les références dans ces chapitres à « mon bien-aimé » font toujours référence au berger, amant de la Sulamithe, et offrent des indicateurs tout au long du texte quant à la bonne interprétation des dialogues.)

Dans Cantique des Cantiques 1 : 15 – 17 et 2 : 1 – 7, Salomon continue de tenter de courtiser la jeune femme, mais elle répond en réaffirmant son désir de retrouver son amant absent. Elle demande alors aux femmes du harem de lui apporter des « gâteaux de raisins » car elle a besoin de se ressourcer.

Dans Cantique 2 : 8 – 14, la Sulamithe s’adresse aux femmes de la cour qui tentent de la convaincre de répondre aux sollicitations du roi, en leur racontant les débuts de sa relation amoureuse avec le berger.

Elle compare son amant absent à un « bouquet de myrrhe » (Cantique 1 : 13), faisant allusion à un sac parfumé que les femmes de cette région portaient à une corde suspendue autour de leur cou. La Sulamithe se souvint des paroles du berger alors qu’il l’exhortait à partir avec lui ; des paroles évoquant la beauté de la nature et le réveil du printemps pour décrire l’amour du berger pour la Sulamithe.

Puis la jeune femme partage sa réponse à la supplication de son amant (chapitre 2, versets 15 -17).

Les commentateurs divergent sur le sens de la description des « petits renards » qui ravagent les vignes. Cela peut faire référence à un désaccord mineur entre la Sulamithe et son amant berger ; d’autres sources suggèrent que ce passage raconte la réponse des frères de la femme, qui lui ordonnèrent d’aller à la vigne pour attraper les renards afin d’empêcher toute nouvelle rencontre entre la Sulamithe et le berger. Basés sur l’interprétation du verset 15, les versets 16 à 17 décrivent soit les retrouvailles des amants après la querelle, soit la réponse de la jeune fille à ses frères.

 

 

REGARDER DE PLUS PRÈS

 

1. De quelles manières la Sulamithe fait-elle référence au berger ?

 

2. Pourquoi pensez-vous qu’il y a tant d’allusions à la nature dans cette partie du texte ?

 

3. Quel rôle les souvenirs jouent-ils dans le maintien d’une relation amoureuse forte ?

 

 

CONCLUSION

 

Bien qu’elle ait été courtisée par le roi, le cœur et les pensées de la Sulamithe étaient fixés sur son berger bien-aimé. Quel bel exemple de la force de l’amour et de l’engagement qui peut exister entre deux individus !