DÉVOTION DU 18 MAI 2023 Lecture Biblique : Lamentations 3 : 1 – 38

DÉVOTION DU 18 MAI 2023 Lecture Biblique : Lamentations 3 : 1 – 38

mai 18, 2023

Lecture Biblique : Lamentations 3 : 1 – 38

« Voici ce que je veux repasser en mon cœur, ce qui me donnera de l’espérance. Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme ; Elles se renouvellent chaque matin. Oh ! que ta fidélité est grande ! » (Lamentations 3 : 21 – 23)

En regardant les épaves de voitures brûlées, les étendues de terre calcinée et les cheminées qui dominent les décombres noircis de maisons majestueuses, ma fille a vu de ses propres yeux la destruction causée par les incendies de forêt.

Alors qu’elle travaillait pour la Croix-Rouge pour distribuer des fournitures à ceux qui avaient tout perdu dans l’incendie du lac Tahoe, son cœur pleurait avec ceux qui avaient subi des pertes aussi dévastatrices.

Elle a observé à plusieurs reprises que, les personnes qui retournaient dans leur quartier pour voir si certains de leurs biens pouvaient être récupérés, étaient désorientées en entrant dans la zone; car rien n’était plus comme avant. Le chagrin qu’elle a vu sur les visages de ceux dont les biens avaient été détruits, était accablant.

Cependant, au milieu de cette scène de dévastation, il y avait quelques signes d’espoir. Alors qu’elle livrait de la nourriture dans la région le troisième jour après l’incendie, elle a remarqué que quelqu’un avait placé un drapeau américain sur la pelouse d’une maison incendiée. Non loin de là, un panneau indiquait « Nous n’abandonnerons jamais ! » . Des bulldozers étaient déjà en train de déblayer les débris pour que la reconstruction puisse commencer.

En écoutant ma fille décrire ce qu’elle avait vu et ressenti, je me suis souvenu de Jérémie et de ses lamentations sur Jérusalem.

Dans le passage biblique de notre dévotion, Jérémie donne une image très parlante de Jérusalem en ruine. Il exprime son profond chagrin pour les Juifs qui ont perdu leur ville, leurs maisons, leurs biens et leur liberté.

Le temple de Salomon, symbole du lien de la nation avec Dieu, avait été démoli, et les belles demeures avaient été mises en ruines.

La ruine de Jérusalem n’avait pas été causée par une catastrophe naturelle, mais elle avait été le résultat de la colère de Dieu dirigée contre Son peuple et sa ville à cause de leurs grands péchés continuels.

Cependant, comme nous le voyons dans les versets de réflexion, au milieu de cette terrible destruction, le prophète Jérémie a trouvé une lueur d’espoir.

Il a reconnu que seuls la miséricorde et l’amour du Seigneur les avaient préservés de la destruction totale, et que l’amour de Dieu pour Son peuple ne faiblirait jamais.

Aujourd’hui, nous avons la même espérance. Nous pouvons nous réjouir que les compassions du Seigneur sont toujours les mêmes et qu’elles ne faiblissent jamais.

Lorsque nous sommes prêts à suivre les directives de Dieu et à nous soumettre entièrement à Lui, nous découvrons qu’avec le Seigneur, il y a toujours de l’espoir.

Des épreuves peuvent survenir même à ceux qui servent Dieu, mais Il ne nous abandonnera jamais et ne nous laissera jamais porter un fardeau trop lourd. Dieu répondra avec amour à nos cris lorsque nous L’invoquerons. Il reste toujours fidèle, et Ses compassions « se renouvellent chaque matin ».

 

 

 

CONTEXTE

 

Le livre des Lamentations comporte cinq poèmes. Les enseignants juifs appellent ces poèmes « gémissements » . La version latine de la Bible les appelle lamentations. Le texte d’aujourd’hui fait partie du troisième poème de ce livre.

Cette troisième lamentation a été écrite d’un point de vue personnel, et toutes les pensées exprimées dans ce texte contiennent les mots: « je » , « moi » ou « mon » .

Les dix-huit premiers versets du chapitre sont le cri de désespoir du prophète vers Dieu. Le fait que le poème soit écrit à la première personne n’a pas empêché son utilisation comme un chant de deuil communautaire, car Jérémie s’identifie au peuple dans son affliction.

D’une certaine manière, le prophète se considère comme représentant de la nation. En tant que représentant spirituel du peuple devant Dieu, il a ressenti le bâton de la colère divine, et a porté la peine et le chagrin du peuple.

Le prophète avait traversé tant d’adversités que le bonheur et l’espoir avaient pratiquement disparu de sa vie.

Au verset 14, il raconte qu’il a été l’objet de raillerie et des chansons de son propre peuple à cause de son message.

L’absinthe dont il est question au verset 15 était une plante amère qui poussait dans les déserts de Palestine et de Syrie et qui symbolisait la calamité et l’injustice. Elle était communément associée au fiel, une autre plante amère et vénéneuse qui était couramment administrée avant une crucifixion pour atténuer la douleur.

Les cailloux mentionnés au verset 16 font référence à un châtiment où des substances étrangères comme du sable étaient mélangées à la nourriture.

A cause de son péché, Juda avait les dents cassées ; en punition de son idolâtrie, Dieu lui avait donné des pierres à manger à la place du pain.

Les versets 19 à 38 offrent la seule lueur d’espoir dans ce livre de lamentations douloureuses. Après avoir déversé ses plaintes devant le Seigneur, Jérémie s’est souvenu des miséricordes et de la grande compassion de l’Éternel : des choses qu’il avait perdues de vue dans son chagrin désespéré.

En se rappelant cela, il a retrouvé l’espoir pour la nation juive. Il a compris qu’en raison de la fidélité de Ses promesses, Dieu accorde des compassions illimitées, qui se renouvellent chaque matin et qui ne s’épuisent jamais.

Ses compassions (preuves de Son amour) seront toujours là. Jérémie poursuit en disant que le Seigneur est aimant et patient envers ceux qui se confient en Lui. Juda devrait donc être patient en attendant que le Seigneur lui vienne en aide pendant ses terribles souffrances.

Au verset 29, la référence à la « bouche dans la poussière » renvoie à une méthode orientale d’expression de la soumission totale, par laquelle l’humble se jette à terre en confessant silencieusement son indignité. Jérémie décrit ainsi ce que devaient faire ceux qui souffraient en attendant Dieu.

Les versets 31 à 35 offrent trois garanties pour réconforter les affligés. Le prophète promet qu’il y aura une fin à l’affliction, que Dieu fera preuve de compassion selon la plénitude de la grâce, et que le châtiment de Ses enfants est une partie nécessaire de la croissance spirituelle.

Dieu ne se réjouit jamais d’envoyer du chagrin et de la douleur à ceux qu’Il aime. Cependant, Il n’approuvait pas l’injustice ou la cruauté dans lesquelles le peuple de Juda avait été impliqué. C’est pourquoi le châtiment s’était abattu d’une manière violente sur eux et sur leur pays.

Cependant, Dieu, dans Son amour et dans Sa miséricorde, les a délivrés à la fin.

 

 

 

REGARDER DE PLUS PRÈS

 

1. Quelle est la chose qui a donné de l’espoir à Jérémie ?

 

2. Pourquoi pensez-vous que le prophète a exprimé cette lamentation comme une angoisse personnelle ?

 

3. L’expression : « Porter le joug », utilisée au verset 27, signifie se soumettre volontairement à la discipline de Dieu et apprendre ce qu’Il veut nous enseigner. Quels sont les moyens par lesquels nous pouvons faire cela ?

 

 

CONCLUSION

 

Lorsque les choses s’effondrent autour de nous et que la destruction semble être partout, la miséricorde de Dieu est là, avec nous, comme une lueur d’espoir. Ses compassions se renouvellent chaque matin. Si nous L’invoquons, Il ne nous laissera pas tomber !