DÉVOTION DU 17 OCTOBRE 2022 Lecture biblique: Ézéchiel 47: 1-23

Lecture biblique: Ézéchiel 47: 1-23

« Il mesura encore mille coudées; c’était un torrent que je ne pouvais traverser, car l’eau était si profonde qu’il fallait y nager; c’était un torrent qu’on ne pouvait traverser. »(Ézéchiel 47:5)

Il y a quelques années, ma femme et moi vivions dans une maison qui avait une piscine de 4 mètres sur 5 dans l’arrière-cour et de temps en temps, nous invitions des amis à venir se baigner.

Certains de nos invités s’approchaient de la piscine, mettaient un orteil dans l’eau puis décidaient de ne pas nager mais de juste regarder.

D’autres s’asseyaient sur le bord de la piscine et balançaient leurs pieds dans l’eau. Mais certains allaient directement au bord et sautaient dans la partie profonde. Un grand plouf, et ils remontaient à la surface et appelaient ceux qui les regardaient: « C’est génial ! Venez ! »

Notre verset de réflexion mentionne que « l’eau était si profonde qu’il fallait y nager. »

Quand l’homme du récit d’Ézéchiel a commencé à mesurer, il avait d’abord de l’eau jusqu’aux chevilles, puis jusqu’aux genoux et finalement il arriva dans de l’eau où il fallait nager: de l’eau si profonde qu’elle le recouvrait.

Et la rivière n’était pas seulement quelque chose qu’Ézéchiel pouvait regarder ou décrire aux autres ; il devait aussi y entrer.

Un tel fleuve n’avait jamais existé dans l’histoire de Jérusalem. Bien qu’il y ait eu des ruisseaux et des sources en Israël, il n’y avait jamais eu de source d’eau puissante comme celle-ci.

Dans le climat semi-aride de cette région, une eau comme la rivière dans laquelle Ézéchiel était entré, apporterait vie, croissance, rafraîchissement, espoir et sécurité. Ce serait vraiment miraculeux !

Un parallèle spirituel peut être établi entre la rivière du récit d’Ézéchiel et la rédemption vivifiante de vie ainsi que les bénédictions spirituelles qui coulent du trône de Dieu vers l’humanité.

Le fleuve de Sa grâce transforme la mort en vie. Sa puissance transforme tout ce qu’elle touche. La question est de savoir si nous y plongerons.

Souvent, le fleuve d’Ézéchiel est utilisé dans les sermons pour encourager les gens à aller plus loin dans l’Évangile.

Peut-être que certains fréquentent l’église depuis des années, mais ne se sont jamais complètement immergés dans ce que Dieu offre.

D’autres se sont tenus sur les bords, pour ainsi dire, se contentant d’observer et peut-être de “mettre un orteil dans l’eau” de temps en temps.

Certains pataugent peut-être dans de l’eau jusqu’aux chevilles, mais ils s’en sont satisfaits et n’ont pas voulu aller plus loin.

Nous pouvons apprendre du ruisseau d’Ézéchiel qu’il existe des profondeurs incommensurables de la Grâce et de la Provision de Dieu à explorer. Et plus nous nous enfonçons dans l’Évangile, plus nous éprouvons de la joie.

Si nous laissons l’Esprit de Dieu prendre chaque partie de notre vie, nous bénéficierons de bénédictions que nous ne sommes pas en mesure d’expliquer.

Si vous n’avez jamais fait l’expérience de la vie abondante que Dieu offre, ne vous contentez pas d’être un simple observateur.
Plongez-y dès aujourd’hui !

Et si vous vous êtes contentés de vous attarder en “eau peu profonde”, allez plus profondément là où il y a de l’eau pour nager.

Dieu peut faire des choses étonnantes dans votre vie, mais la bénédiction vient lorsque vous vous immergez !

CONTEXTE

Le chapitre 47 commence une description de la terre transformée d’Israël, qui se poursuit au chapitre 48.

Les versets 1 à 12 de ce chapitre portent sur le grand fleuve qui coule du Temple, et les versets 13 à 23 sur la portion de terre attribuée aux tribus et aux étrangers. (D’autres attributions de terres sont décrites au chapitre 48.)

Les détails trouvés dans ces chapitres dépeignent un pays et une ville très différents de l’Israël ou de la Jérusalem qui existaient auparavant dans toute l’histoire connue.

Le fleuve décrit dans les versets 1 à 12 était remarquable à bien des égards. Il était déjà visible de la surface sous le seuil de l’entrée du lieu saint, du côté sud du Temple.

Il a commencé comme un petit ruisseau ou un filet d’eau que l’on pouvait facilement traverser en marchant. Bien qu’il n’y ait aucune mention d’affluents à cette rivière, à un peu plus de deux kilomètres de sa source, on ne pouvait la traverser qu’à la nage.

À environ 2 km à l’est du Temple, là où Ézéchiel ne pouvait plus traverser sans nager, son guide lui demanda : « As-tu vu? » Aucune réponse n’est enregistrée, mais d’autres observations sont faites concernant les propriétés réparatrices de l’eau.

L’ eau de guérison ou l’eau vive est un thème récurrent dans la Bible, symbolisant souvent la vie spirituelle et les bénédictions qui découlent de Dieu.

Certains pensent que le pluriel “eaux” du verset 9 indique que le ruisseau du Temple se jetait dans le Jourdain avant de se jeter dans la mer Morte au sud.

En Guédi, mentionnée au verset 10, est une oasis remarquable à l’ouest de la mer Morte, près de Qumran et de Massada.

On pense qu’En Églaïm se trouve près de l’endroit où le Jourdain se jette dans la mer Morte. La “grande mer” est une référence à la Méditerranée.
En Guédi et En Eglaïm étaient tous deux des points de pêche.

Les poissons d’eau douce mourraient généralement en entrant dans l’eau salée de la mer Morte depuis l’eau douce du Jourdain, mais la vision d’Ezéchiel se projette dans le futur; à un temps où cela n’arriverait plus.

Le verset 11 indique que certains marais ne seraient pas “assainis” (transformés en eau douce). Ce n’était pas parce que la transformation était impossible, mais pour qu’il reste une réserve de sel pour les habitants de la région.

Les versets 13 à 21 donnent les limites générales du territoire d’un Israël restauré et uni. La description suit de près les frontières données par Moïse dans Nombres 34.

Le langage du verset 14 indique que les tribus individuelles recevraient des portions à peu près égales, par opposition aux divisions de Moïse qui étaient attribuées en fonction des populations tribales (voir Nombres 26:54).

L’ expression: « la main levée » (verset 14), souligne que cette terre répondrait aux promesses jurées de Dieu d’une vraie terre qu’Il avait faites à Abraham (Genèse 13:15 et 15:18), Isaac (Genèse 26:3) et Jacob (Genèse 28:13).

Les versets 22-23 souhaitent la bienvenue aux « étrangers » (les Gentils) en Israël restauré. Selon le commandement de Dieu, ceux-ci devaient être traités comme des natifs parmi les enfants d’Israël.
Ils auraient même un droit d’héritage.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. Combien de fois l’homme au cordeau a-t-il mesuré mille coudées ?

2. Au verset 6, pourquoi pensez-vous que le guide d’Ézéchiel lui a demandé “As-tu vu, fils de l’homme ?”

3. Quelles sont les mesures que nous pouvons prendre pour “approfondir” les bénédictions abondantes que Dieu offre à chacun d’entre nous ?

CONCLUSION

Ayons pour objectif de faire partie de ceux qui “plongent” de tout leur cœur dans l’abondance que Dieu nous offre !