DÉVOTION DU 17 MAI 2024 Référence biblique : Esther 8 : 3 – 17.
Référence biblique : Esther 8 : 3 – 17.
« Il n’y avait pour les Juifs que bonheur et joie, allégresse et gloire. Dans chaque province et dans chaque ville, partout où arrivaient l’ordre du roi et son édit, il y eut parmi les Juifs de la joie et de l’allégresse, des festins et des fêtes. Et beaucoup de gens d’entre les peuples du pays se firent Juifs, car la crainte des Juifs les avait saisis. » (Esther 8: 16 – 17)
Les mots de nos versets principaux, décrivant les sentiments des Juifs lorsqu’ils ont entendu parler du deuxième décret du roi Assuérus, m’ont fait penser à une histoire familiale intervenue il y a de nombreuses années et que ma tante nous a racontée.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, mes grands-parents achetèrent une nouvelle maison sur la 40ème avenue dans le quartier Hawthorne de Portland. À l’époque, ma tante et sa sœur aînée vivaient toutes les deux encore à la maison avec leurs parents.
Mes grands-parents avaient également quatre fils : l’un travaillant dans les chantiers navals et les trois autres servant à l’étranger dans l’armée. Naturellement, la guerre était un poids omniprésent sur l’esprit de toute la famille.
Avant leur déménagement, la famille vivait dans une maison sur la rue Burnside, et l’augmentation de la circulation rendait le quartier assez bruyant, alors ils étaient heureux de déménager.
Ils ont supposé que puisque la 40ème Avenue n’était pas une rue traversante et se trouvait dans un quartier résidentiel, le quartier serait calme.
Le jour du déménagement, la famille était occupée du matin au soir à transporter leurs affaires et à déballer quelques unes d’entre elles. Tard dans la soirée, ils s’endormirent de fatigue, tous les quatre.
Quelques heures plus tard, cependant, des cris forts et des klaxons dans la rue les ont réveillés. Que se passait-il? Ce n’était certainement pas le quartier calme auquel ils s’attendaient !
Grand-père s’habilla en hâte et sortit pour voir ce qui se passait. Après quelques minutes, il revint avec un sourire sur son visage.
L’agitation qui les avait réveillés était une fête ! La nouvelle de l’acceptation formelle par les Alliés de la capitulation inconditionnelle de l’Allemagne nazie venait d’arriver. La date était le 8 mai 1945, et Portland se joignait au reste de la nation pour se réjouir !
Nul doute que ceux qui ont participé à la célébration exubérante de la victoire du 8 mai 1945, ont ressenti les mêmes émotions que les Juifs du texte d’aujourd’hui.
Dieu les avait miraculeusement délivrés du plan meurtrier d’Haman, dont la haine des Juifs en général, et de Mardochée en particulier, avait poussé à entreprendre un complot diabolique pour faire tuer tous les Juifs du royaume.
Maintenant, ce complot s’est retourné contre lui, et Haman a fini par recevoir la punition qu’il avait conçue pour Mardochée. Dans le même temps, les Juifs ont obtenu le droit de se défendre contre l’édit irrévocable qu’Haman avait provoqué.
Lorsque nous lisons les versets qui dépeignent cette toile de fond, nous pouvons percevoir l’immense soulagement que les Juifs ont ressenti lors de leur délivrance.
Fini le pressentiment qui planait sur eux comme un nuage sombre induit par la publication initiale du décret défavorable à leur cause.
À la place se trouvaient le soulagement et l’action de grâces, ou, comme l’écrivain du Livre d’Esther l’a exprimé, « bonheur et joie, allégresse et gloire. » Oh, quelle victoire Dieu venait de leur accorder !
Aujourd’hui, comptez-vous sur Dieu pour une victoire contre une attaque de l’ennemi, ou pour la réponse à une prière spécifique ? Les Écritures nous disent que Dieu est le rémunérateur de ceux qui le cherchent avec diligence.
Souvenez-vous que nous pouvons faire confiance à Dieu et dépendre de Lui et de Ses promesses. Il n’a pas déçu les Juifs du temps d’Esther, et Il nous mènera aussi à la victoire.
Quand Il le fera, nous connaîtrons une joie comme celle des Juifs le jour mémorable enregistré dans notre texte.
À long terme, réfléchissez à ce que nous ressentirons lorsque nous serons au Ciel. L’opposition de Satan sera terminée et notre victoire sera complète.
Nous ne savons pas exactement à quoi cela ressemblera, mais nous pouvons être sûrs que ce sera mieux que n’importe quelle victoire ici sur terre.
Imaginez un instant la lumière, l’allégresse, la joie et l’honneur que nous ressentirons lorsque nous verrons Jésus face à face. Quelle bienheureuse espérance !
CONTEXTE
Le texte d’aujourd’hui est centré sur le deuxième décret du roi Assuérus. Selon la loi des Mèdes et des Perses, le premier décret était irrévocable et ne pouvait être annulé, de sorte que le roi a publié ce deuxième décret pour permettre aux Juifs condamnés de se défendre s’ils étaient attaqués. En effet, cela a annulé le décret initial.
Le deuxième décret du roi a eu lieu quand Esther s’est de nouveau présentée devant le roi, et une fois de plus le sceptre d’or lui a été tendu, une indication que sa présence était agréée par le roi.
Quand Esther a proposé qu’un deuxième décret soit rédigé, le verset 5 rapporte que la chose parue « convenable » devant le roi. Le mot traduit par « convenable », vient d’un mot dont la racine signifie « droit » et implique quelque chose qui est conseillé, approprié ou avantageux.
La proclamation ultérieure du roi fut rédigée sous la direction de Mardochée (voir verset 9), puis envoyée dans tout le royaume « par des courriers ayant pour montures des chevaux et des mulets nés de juments. »
Les savants de la Bible affirment que cela aurait été le moyen le plus rapide possible de diffuser la nouvelle du deuxième décret.
Le dernier verset du texte d’aujourd’hui déclare que « beaucoup de gens d’entre les peuples du pays, se firent Juifs, [prosélytes de la foi juive] car la crainte des Juifs les avait saisis » (verset 17). Le mot crainte dans ce verset est traduit d’un mot hébreu signifiant « alarme soudaine ».
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Quelle était la demande d’Esther, cette fois-ci, lorsqu’elle s’est présentée devant le roi ?
2. Quelles ont pu être certaines des émotions qu’Esther a ressenties lorsqu’elle s’est à nouveau approchée du roi au nom de son peuple ?
3. Comment pouvez-vous vous préparer à faire face à une sérieuse épreuve de votre foi ?
CONCLUSION
Dieu n’a pas déçu les Juifs du temps d’Esther, et Il ne nous décevra pas non plus. Il bénit encore Son peuple avec des réponses à la prière fervente faite avec foi. Et quand Il le fera, nous éprouverons les mêmes émotions que les Juifs ont ressenties lorsque Dieu les a secourus dans la situation potentiellement mortelle à laquelle ils étaient confrontés.