DÉVOTION DU 16 NOVEMBRE 2021 Lectures bibliques : Job 29 : 1 – 25 ; 30 : 1 – 31 ; 31 : 1 – 40
Lectures bibliques : Job 29 : 1 – 25 ; 30 : 1 – 31 ; 31 : 1 – 40
« L’oreille qui m’entendait me disait heureux, l’œil qui me voyait me rendait témoignage ; car je sauvais le pauvre qui implorait du secours, et l’orphelin qui manquait d’appui. » – (Job 29 : 11-12)
Georges Mueller (1805 -1898) était un homme qui avait le cœur tourné vers les pauvres. Il avait tout juste vingt-huit ans lorsque la flamme intérieure de son cœur, qui s’était allumée lorsqu’il avait remis sa vie entre les mains de Dieu, l’a conduit à tendre la main aux orphelins démunis d’Angleterre.
Tôt le matin, il allait chercher les enfants en haillons qui couraient dans les rues, leur donnait un peu de pain pour le petit déjeuner, puis leur enseignait la Bible. Au fur et à mesure que le nombre d’enfants augmentait, il avait confiance que la provision du Seigneur augmenterait également – et ce fut le cas !
Plus tard, Dieu a conduit Mueller à un ministère plus étendu, dans le même esprit. Commençant par quelques orphelins accueillis dans un foyer à Bristol, en Angleterre, son travail parmi les enfants sans abri a progressivement pris des proportions immenses.
Bien qu’il ait été entièrement financé par la foi, sans solliciter de soutien financier, à un moment donné, 2 000 orphelins étaient nourris, habillés, éduqués et formés à des postes utiles dans les foyers qu’il gérait. Il s’est occupé de plus de 10 000 orphelins au cours de sa vie et a également créé 117 écoles qui ont offert une éducation chrétienne à quelque 120 000 enfants.
En outre, Mueller a créé une institution qu’il a appelée « L’institution nationale et internationale de connaissance biblique », dont les objectifs étaient d’aider les écoles du dimanche, d’offrir des Bibles et des Nouveaux Testaments aux pauvres, de distribuer des traités évangéliques et de fournir une aide financière aux missionnaires indépendants.
Au fil des ans, la vie et l’héritage de cet homme de Dieu ont été une source d’inspiration pour d’innombrables chrétiens dans le monde entier.
Comme Georges Mueller, Job avait à cœur les personnes dans le besoin. Dans le texte d’aujourd’hui, il raconte qu’il était connu pour ses actes de compassion : il s’occupait des pauvres, des orphelins, des veuves et d’autres personnes qui n’avaient personne pour les aider. En plus de répondre aux besoins physiques par une aide matérielle, il défendait devant la justice les personnes les plus démunis de la société.
Notre monde actuel est rempli de personnes dans le besoin. Il peut être accablant de penser à la faim, la maladie, l’injustice, la pauvreté et la souffrance à l’échelle mondiale. Si notre objectif premier reste toujours de partager l’Évangile, nous pouvons et devons être attentifs à ceux qui sont dans le besoin dans notre propre sphère d’influence.
Job nous offre un modèle pour faire preuve d’empathie et de sollicitude envers ceux qui traversent des moments difficiles.
Demandons à Dieu de nous donner des cœurs compatissants qui voient les besoins des autres et y répondent comme Il le veut !
CONTEXTE
Ces trois chapitres concluent le dernier discours de Job dans la partie dialoguée du livre. Au chapitre 29, Job réfléchit à ce qu’était sa vie avant cette épreuve. Il bénéficiait de nombreuses bénédictions matérielles. En outre, il était magistrat et un juge respecté dans la ville, et était tenu en haute estime pour ses bonnes actions au service du peuple.
Contrairement à la prospérité et à la position antérieures de Job, décrites au chapitre 29, le chapitre 30 contient ses lamentations sur son état pathétique actuel. Non seulement il avait subi des pertes et des épreuves extrêmes, mais il était également raillé par des hommes plus jeunes dont il avait autrefois autorité sur leurs pères.
Il était en proie à la douleur physique, aux tourments mentaux et à l’angoisse de l’âme. Il ne pouvait pas comprendre pourquoi Dieu continuait à l’affliger dans cette situation désespérée.
Le chapitre 31 conclut la réponse de Job à ses trois consolateurs initiaux. Dans ce chapitre, Job défend son intégrité dans les détails de la vie. En matière de pureté sexuelle, il s’est non seulement abstenu du péché d’adultère, mais il n’a même pas permis à ses yeux de regarder une femme avec convoitise – la même norme donnée par Jésus dans le Nouveau Testament.
Job a également passé en revue l’éthique de ses affaires, la façon dont il traitait ses serviteurs, sa responsabilité sociale, la façon dont il gérait sa richesse et sa manière de pratiquer le culte. Job ne craint pas que ses péchés soient découverts, car il ne voit aucun péché qu’il aurait commis.
Se proclamant innocent de ses péchés intérieurs et extérieurs, il exprime une fois de plus son ardent désir que Dieu lui réponde.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Quels sont les attributs positifs dont Job faisait preuve envers les autres avant sa période d’affliction ?
2. Selon vous, pourquoi les associés de Job se sont-ils retournés contre lui une fois que le pouvoir et le prestige de la richesse lui ont été retirés ?
3. Malgré toutes les accusations de ses amis, Job a conservé sa conscience claire devant le Seigneur. Pourquoi une conscience claire est-elle si précieuse ?
CONCLUSION
Comme Job, nous pouvons avoir un témoignage de compassion et d’intégrité devant Dieu et devant les hommes !