DÉVOTION DU 16 JUILLET 2022 A QUI APPARTIENT LE JOUR ?
A QUI APPARTIENT LE JOUR ?
« Car tu es mon rocher, ma forteresse ; Et à cause de ton nom tu me conduiras, tu me dirigeras. » (Psaumes 31 : 4)
Une de mes amies s’est levée à l’église pour témoigner. Elle a raconté comment, suite à une certaine situation qui s’était présentée dans sa vie, elle avait décidé de prier et de faire confiance au Seigneur au lieu de s’en inquiéter.
Alors qu’elle s’asseyait, j’ai pensé : « C’est super pour elle », tout en mettant un peu trop l’accent sur le “elle”. Je suis une grande inquiète de la vie et j’aime tout planifier, du moins autant que possible. Mon père m’a dit un jour que j’étais du genre à organiser mes propres funérailles si je le pouvais. (Je n’avais que dix-huit ans à l’époque !)
Environ une semaine après ce témoignage, je me rendais en voiture à l’établissement où j’ai l’habitude d’enseigner; et j’ai remarqué que j’étais un peu en retard pour mon cours. Je me disais qu’il me fallait davantage appuyer sur « l’accélérateur » pour arriver à l’heure, car l’établissement était de l’autre côté de la ville et de plus c’était l’heure de pointe.
Quelques pâtés de maisons plus tard, un train a interrompu la circulation ! Oh non ! Je n’ai pas le temps pour ce train !
Immédiatement, la pensée de ce témoignage m’est venue à l’esprit. Hmmm, je ne devrais peut-être pas m’inquiéter. Dieu savait que ce train allait être ici. Peut-être qu’Il sait quelque chose que j’ignore.
Eh bien, cela semblait assez facile. Je me suis juste assise et j’ai attendu. Deux minutes. Trois minutes. Quatre minutes. Continuions à respirer. Pas de soucis, Dieu est au contrôle. Voilà, le train est parti, je repars également.
Dix minutes plus tard, j’ai regardé l’horloge et j’ai recommencé à paniquer. Je dois certainement être lente à apprendre ! Il y avait une sensation de malaise au creux de mon estomac.
J’allais être en retard et tous ces gens seraient assis là à m’attendre. Ce n’est pas une très bonne première impression !
Juste à ce moment-là, une camionnette m’a dépassé sur la voie rapide. (Eh bien, ça s’appelait la voie rapide, mais aucun de nous n’allait très vite.) J’ai ri aux éclats quand j’ai lu l’énorme panneau magnétique à l’arrière de la camionnette qui disait : « FAITES CONFIANCE À JÉSUS ! »
En fait, j’ai même dit à voix haute : « D’accord, mon Dieu, j’ai compris le message. » J’avais vraiment besoin d’avoir ce message. Mon estomac s’est calmé et j’ai continué à rouler joyeusement. Étonnamment, je suis arrivée avec seulement trois minutes de retard.
Ce jour a marqué ma vie. Lorsque des situations stressantes surviennent, j’essaie de me rappeler que Dieu est au contrôle. Si les enfants sont malades, si mon emploi du temps s’effondre, quelle que soit la situation, Dieu est aux commandes. Je peux Lui faire confiance pour me guider chaque jour.