DÉVOTION DU 15 SEPTEMBRE 2024 Références bibliques : Genèse 32 : 1 – 32 ; 33 : 1 – 17
Références bibliques : Genèse 32 : 1 – 32 ; 33 : 1 – 17
« Jacob demeura seul. Alors un homme lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore. Voyant qu’il ne pouvait le vaincre, cet homme le frappa à l’emboîture de la hanche ; et l’emboîture de la hanche de Jacob se démit pendant qu’il luttait avec lui. » (Genèse 32 : 24, 25)
Parfois, Dieu doit nous amener à un état de soumission totale avant de pouvoir répondre à nos prières.
Wayne Butler, aujourd’hui pasteur, en a fait l’expérience lorsqu’il priait pour recevoir le baptême du Saint-Esprit.
Alors qu’il cherchait sincèrement Dieu dans la prière, il a finalement atteint un état de soumission totale vis-à-vis de tout ce qu’il sentait que Dieu lui demandait de faire.
« Dieu m’avait soumis à Ses conditions, raconte-t-il. S’Il me disait de lever les mains, je le faisais.
Avant, je disais : ” Je n’ai pas besoin de lever les mains “, et ma progression dans la prière était bloquée jusqu’à ce que j’obéisse à ce que je sentais que Dieu exigeait de moi.
Enfin, j’ai fini par comprendre qu’Il voulait voir si j’étais vraiment prêt à faire quelque chose.
Une fois, Dieu m’a dit de chanter. Il y avait quelqu’un qui priait près de moi, alors je résistais. Dieu continuait à me dire: “Chante”; finalement j’ai fini par le faire. Je n’avais même pas pu finir le premier couplet, quand Dieu a commencé à me bénir pour avoir obéi.
Le dernier dimanche d’une convention, j’avais remercié et loué Dieu pour tout ce qu’Il avait déjà fait pour moi. Puis j’avais eu l’impression d’être frappé par une vague de vent.
Cela avait traversé tout mon corps, et j’avais su que c’était le Saint-Esprit. Il avait pris le contrôle de ma langue, et j’avais parlé dans une langue que je ne connaissais pas. C’était le témoignage qu’Il m’avait rempli de Son Saint-Esprit. »
Comme Wayne, Jacob a dû se soumettre totalement à Dieu. Au fil des années, Jacob avait toujours essayé d’aider Dieu. Il s’appuyait sur ses propres plans et manœuvres, pour accomplir ce que Dieu avait promis; des manipulations inutiles, car Dieu est tout à fait capable d’accomplir Ses promesses à Sa manière et en Son temps.
Cependant, dans notre texte d’aujourd’hui, Jacob avait atteint les limites de ce que lui-même pouvait faire par sa propre force, et il était désespérément à la recherche de quelque chose que seul Dieu pouvait lui donner.
Épuisé et impuissant sous la main puissante de Dieu, sa soumission était complète. Dans une dépendance désespérée, il cria : « Je ne te laisserai point aller, que tu ne m’aies béni. » (Genèse 32 : 26).
L’être intérieur de Jacob a subi un énorme changement cette nuit-là. Celui qui avait été un trompeur ambitieux, devint Israël, le prince qui a lutté avec Dieu et a été vainqueur.
Comme ces hommes, nous devons rencontrer Dieu selon Ses conditions. Nous ne voulons pas résister et lutter lorsque Dieu nous montre quelque chose que nous devons faire, ou lorsqu’Il essaie de s’occuper en profondeur de notre caractère.
Au contraire, nous voulons plutôt nous soumettre de bon gré, et Le laisser agir dans nos vies. Il récompensera notre soumission et notre obéissance par Ses bénédictions.
CONTEXTE
Le texte d’aujourd’hui contient l’un des épisodes les plus significatifs de la vie de Jacob. Craignant de faire face à son frère Ésaü, il passa la nuit à lutter en prière et eut une expérience qui le changea définitivement.
Après qu’il se soit séparé de Laban, les anges de Dieu ont rencontré Jacob. Le nom Mahanaïm signifie « double camp » ou « deux camps », indiquant le camp de Jacob et le camp des anges.
Bien que l’on ne sache pas exactement pourquoi ces anges sont apparus à Jacob, il se peut qu’ils aient été là pour le rassurer de La protection de Dieu.
Jacob savait que, des années auparavant quand il fuyait Canaan, Ésaü complotait sa mort. Le ton du premier message de Jacob à Ésaü était empreint d’humilité. La demande de « trouver grâce à tes yeux » (Genèse 32 : 5) était peut-être une façon de demander pardon.
Ésaü vivait à Édom, au sud-est de la mer Morte. Il était marié à ses deux femmes hittites depuis plus de cinquante ans et à sa femme ismaélite depuis vingt ans, de sorte que sa famille était nombreuse.
Isaac avait prédit qu’Ésaü « vivra de son épée »(Genèse 27 : 40), et les actions agressives étaient probablement courantes dans la vie d’Ésaü et celle de son entourage de quatre cents hommes.
La Bible ne dit pas quelle était l’intention d’Ésaü, mais le rapport des messagers rendit Jacob craintif et il divisa sa famille et ses biens en deux groupes. Puis il pria et rappela à Dieu Ses promesses, reconnaissant avec gratitude comment Dieu l’avait aidé et béni.
Ensuite, Jacob organisa un cadeau de bétail, qui fut livré à Ésaü par plusieurs groupes. Jacob espérait que ce cadeau de valeur « apaiserait » Ésaü.
Dans la langue originale, le mot apaiser traduit dans Genèse 32 : 20 signifie « couvrir un acte », ce qui montre que Jacob cherchait à expier ou à obtenir le pardon pour ses actions passées envers Ésaü.
Le Jabbok se trouvait à environ 38,6 kilomètres au nord de la mer Morte et se jetait dans le Jourdain. Jacob a fait traverser ce ruisseau à toutes ses possessions et sa famille et les a alignées en cortège pour le lendemain.
Seul sur la rive nord du Jabbok, Jacob lutta avec un homme jusqu’à l’aube. De nombreux étudiants de la Bible pensent qu’il a lutté avec Le Seigneur Lui-même, car Jacob dit : « J’ai vu Dieu face à face » (Genèse 32 : 30).
La hanche est vitale pour la force, et l’avoir démise, n’a pas seulement causé beaucoup de douleur, mais a aussi handicapé Jacob, qui s’est pourtant accroché pour recevoir une bénédiction.
Cependant, la bénédiction recherchée ne pouvait être donnée sans qu’il ne change son nom.
Jacob signifie « qui supplante » ou « celui qui prend par le talon », ce qui est représentatif de sa jeunesse.
Israël signifie « celui qui lutte avec Dieu ». Jacob a nommé le lieu Peniel (ou Penuel), ce qui signifie « face de Dieu ».
Genèse 33 : 1 – 17 raconte la rencontre de Jacob et Ésaü. Jacob a organisé sa famille par groupes, du moins au plus aimé, puis il les précéda pour rencontrer Ésaü.
Son inclination sept fois a indiqué la soumission et a témoigné de l’honneur que les gens de sa culture accordaient aux rois.
La progression du verset 4, la description de la façon dont Ésaü courut, l’embrassa, se jeta, le baisa et pleura, dépeint une rencontre émotionnelle et joyeuse.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Combien de fois dans Genèse 32, à partir du verset 13, et chapitre 33 : 15, Jacob se réfère-t-il à lui-même comme « ton serviteur » et à Ésaü comme « mon seigneur » ? Qu’est-ce que cela indique ?
2. À votre avis, qu’est-ce que le boitement de Jacob lui a rappelé tout le reste de sa vie ?
3. Comment Dieu peut-Il nous montrer les domaines de notre vie qui ont besoin de Lui être soumis pleinement ?
CONCLUSION
Les exemples de Wayne et Jacob peuvent nous encourager à nous soumettre pleinement à Dieu et à Lui faire confiance pour qu’Il agisse dans nos vies.