DÉVOTION DU 15 OCTOBRE 2024 Références bibliques : Exode 21 : 33 – 36 ; 22 1 – 15.

Références bibliques : Exode 21 : 33 – 36 ; 22 1 – 15.

« Si un homme met à découvert une citerne, ou si un homme en creuse une et ne la couvre pas, et qu’il y tombe un bœuf, ou un âne, le possesseur de la citerne paiera au maître la valeur de l’animal en argent, et aura pour lui l’animal mort. » (Exode 21 : 33 – 34)

Il y a quelques années, Pete Friesen a participé à une convention à Portland, dans l’Oregon, dans le but de chercher à être rempli du Saint-Esprit. Jour après jour, il a prié, apparemment sans grand succès.

Puis le Seigneur lui a rappelé un homme qui vivait dans une ville située à plus de 96 kilomètres de là – un individu à qui il avait volé quelque chose avant d’être sauvé. Il fallait lui restituer ce qu’il avait volé.

Pete ne s’est pas contenté de dire au Seigneur qu’il le ferait la prochaine fois qu’il passerait dans cette région. Il a parcouru les quatre-vingt-seize kilomètres qui séparent Portland de Dallas, dans l’Oregon, pour régler le problème l’après-midi même ! Lors de la réunion de prière qui suivit son retour au camp meeting, le Seigneur le baptisa du Saint-Esprit.

Le texte d’aujourd’hui traite du principe de restitution : réparer les torts. À première vue, les exemples détaillés donnés dans cette partie de l’Écriture peuvent sembler sans rapport avec notre époque.

Prenons par exemple l’exigence établie dans les versets qui nous intéressent. Elle prend tout son sens lorsque nous réalisons que le bœuf et l’âne étaient des biens essentiels pour les enfants d’Israël : l’un était vital pour les tâches agricoles, et l’autre était nécessaire pour porter le fardeau.

Plus important encore, toutes ces exigences renvoient à un principe clair de la loi de Dieu : les actes volontaires de transgression à l’encontre de notre prochain, pour lesquels nous pouvons faire amende honorable, doivent être réparés afin que nous ayons une conscience claire devant Dieu et un bon témoignage devant les autres.

Certains contesteront le fait que Dieu exige une restitution et diront que le pardon de Dieu est si étendu qu’Il n’attend pas d’une personne qu’elle règle son passé. Cependant, les instructions de Dieu aux enfants d’Israël indiquent le contraire. Il est clair qu’Il a accordé une grande importance à la restitution.

En façonnant une nation à partir d’un groupe d’anciens esclaves, Dieu S’est soucié d’équité, de justice et de réconciliation. Il le fait toujours ! Il veut que Son peuple vive ensemble dans la paix, en tant qu’exemple de Sa loi d’amour – et la restitution des torts en est un élément essentiel.

Il y a des avantages à obéir à Dieu dans ce domaine. La restitution apporte Sa faveur et Sa bénédiction. Nous aurons la paix avec Dieu et la puissance dans la prière. Pete Friesen l’a découvert ! La foi de Pete a pu s’installer lorsqu’il a fait ce qu’il savait que Dieu lui demandait de faire, et il a reçu l’infusion du Saint-Esprit que son cœur désirait.

S’il y a des torts dans notre passé qui doivent être réglés, Dieu nous le rappellera gentiment. Plus encore, Il nous précédera lorsque nous ferons les choses correctement. Et une fois le passé réglé, nous nous réjouirons de la paix qui vient avec une conscience claire !

CONTEXTE

Le texte d’aujourd’hui poursuit l’application de la loi écrite de Dieu, en donnant un aperçu plus approfondi du huitième commandement, qui est: « Tu ne voleras pas » (Exode 20:15). La loi de Dieu pour les Israélites reconnaissait le droit de posséder une propriété privée, et un remboursement approprié était exigé chaque fois que l’on empiétait sur ces droits. Ces versets concernent la perte, la blessure ou le vol de biens personnels, tels que des animaux, des champs, de l’argent ou des vêtements.

Ces lois montrent que Dieu voulait que les enfants d’Israël possèdent des biens une fois arrivés en Canaan. Elles indiquent également que les torts devaient être traités par la restitution, plutôt que par des représailles violentes, comme c’était le cas dans les civilisations anciennes. C’est la première fois que l’on trouve le mot « restitution » dans la Bible, et il est utilisé dans quatre versets différents du chapitre 22.

La première partie du texte (Exode 21:33-36) traite des animaux tués ou blessés. Souvent, le grain, l’eau ou les marchandises étaient stockés dans des fosses creusées dans le sol. Une protection adéquate de ces fosses était nécessaire, surtout si elles étaient situées dans des lieux publics. La protection pouvait prendre la forme d’un petit mur autour de la fosse ou d’une couverture quelconque. Une personne était responsable des fosses qu’elle creusait et devait payer pour un animal qui tombait dans sa fosse. Si les animaux se blessaient entre eux dans les champs, des procédures de règlement appropriées étaient définies.

Le chapitre 22:1-5 traite du vol. Une grande partie de la richesse des Hébreux provenait du bétail. Les bœufs étaient des animaux de travail et avaient donc potentiellement plus de valeur que d’autres animaux tels que les moutons. Le verset 2 parle de « dérober avec effraction »; c’est-à-dire : de « vol par effraction ». Si un voleur était tué alors qu’il commettait un acte de vol pendant la nuit, on n’était pas coupable de son meutre. Cependant, si on arrivait à l’attraper, il devait payer un dédommagement complet.

Le feu (verset 6) était un grave danger, et chaque personne était responsable de tout feu qu’elle faisait. Dieu se préoccupe de la sécurité de Son peuple et de ses biens, et Il veut qu’il soit prudent.

La dernière partie du texte (versets 7-15) traite des biens confiés à la garde de quelqu’un et de la question des emprunts. Les Israélites devaient accorder une attention consciencieuse à tout ce qui leur était confié. En cas de litige concernant la propriété des biens confiés, l’affaire était tranchée par des juges et une restitution devait être effectuée. Lorsque des animaux étaient laissés en dépôt ou prêtés à une autre personne, toute négligence entraînait un dédommagement.

Les lois de Dieu étaient conçues pour promouvoir la paix et la compréhension entre voisins et concitoyens. L’accent était mis sur la prévention des crimes plutôt que sur la punition de ceux qui les commettaient.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. Quelle restitution était exigée d’un homme qui avait volé un bœuf ou une brebis ?

2. Pourquoi pensez-vous que Dieu a donné autant d’exemples de situations spécifiques ?

3. Comment Dieu a-t-Il béni votre vie lorsque vous avez obéi et restitué vos fautes passées ?

CONCLUSION

L’ardoise peut être propre. L’ardoise doit être propre ! Nous sommes en paix lorsque nous avons réglé tous nos comptes avec Dieu et avec les autres !