DÉVOTION DU 15 MARS 2022 Lectures bibliques: Michée 3:1-12; 4:1-13
Lectures bibliques: Michée 3:1-12; 4:1-13
«Mais moi, je suis rempli de force, de l’esprit de l’Éternel, Je suis rempli de justice et de vigueur, Pour faire connaître à Jacob son crime, Et à Israël son péché. » (Michée 3:8)
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les prières d’une femme remplie de l’Esprit pour son gendre: Harry, ont changé le cours de sa vie. Harry était sur un navire dans le Pacifique Sud et n’était pas sauvé. Un jour de juin, elle lui a envoyé une lettre qui disait : « Je sais que tu seras ici pour la convention annuelle ».
Quand Harry a reçu la lettre, il a dit à ses camarades marins : « Ma belle-mère est vraiment en train de craquer. Elle pense que je serai de retour à Portland à la mi-juillet. » Harry n’était en mer que depuis onze mois, et d’autres y étaient depuis plus longtemps.
Le lendemain, on a appelé le nom d’Harry, et on lui a dit qu’il rentrait chez lui. Il raconte : « Ce soir-là, un petit bateau de patrouille a surgi de nulle part. Je n’avais jamais vu un bateau de patrouille au milieu de l’océan auparavant. Il s’est arrêté le long de notre navire, et l’officier de pont m’a dit : « Voilà votre bateau ». Je suis descendu par l’échelle de corde – j’étais le seul homme à avoir pris ce petit bateau. »
Lorsque Harry a demandé au pilote du bateau où ils allaient, celui-ci a répondu qu’il ne le savait pas, mais qu’ils étaient censés rencontrer un gros bateau quelque part par là. Vers une heure du matin, l’ombre d’un hydravion s’est dessiné dans les étoiles. Comme il ralentissait, ils se sont heurtés à son bord. Harry a tendu la main pour tâter le flanc du bateau à la recherche de l’échelle. Quand il l’a sentie, il a sauté dessus et a grimpé jusqu’à la rambarde. Le patrouilleur s’est enfoncé dans l’obscurité.
Plus tard, Harry a dit qu’il n’avait aucune raison de rentrer chez lui, et que c’est grâce aux prières de sa belle-mère qu’il a pu atteindre Portland la deuxième semaine de juillet. Lors de cette convention annuelle, il s’est repenti, et Dieu a sauvé son âme.
La belle-mère de Harry n’a jamais prétendu être une prophétesse. Elle, comme d’autres, ont simplement obéi à la Parole de Dieu en priant, puis en osant croire. Bien qu’une grande partie du chapitre 3 de Michée condamne les dirigeants d’Israël à cause de leur méchanceté, Michée dit de lui-même : « je suis rempli de force, de l’esprit de l’Éternel.»
Pourquoi Michée avait-il cette confiance ? Il obéissait à Dieu et déclarait « à Jacob son crime, et à Israël son péché. »
Dieu peut utiliser des personnes qui sont obéissantes, comme Michée et la belle-mère dans cette histoire. Aujourd’hui, nous devons nous mettre au défi d’obéir à la Parole de Dieu, puis de Le laisser agir à travers nous.
CONTEXTE
Le livre de Michée annonce de sévères réprimandes à une époque de désespoir et d’illusion. Poursuivant les prophéties de jugement commencées dans les deux premiers chapitres, Michée 3 commence par affirmer simplement que le jugement était complètement étranger à Israël et à Juda. Leur esprit était à l’opposé de ce que Dieu leur avait enseigné à travers Sa loi. Ils haïssaient le bien et aimaient le mal.
Juda et Israël n’ont pas simplement opprimé les étrangers, mais ils ont détruit leur propre peuple. Dieu a comparé l’oppression en cours en Israël au cannibalisme.
La comparaison de leurs actes avec la pire des abominations montre à quel point leur injustice répugnait à Dieu. Quelle ironie alors, qu’au milieu de tout cela, le peuple ait continué à prier Dieu avec ferveur.
Non seulement Dieu a dit qu’Il ne répondrait pas, mais Il a fait tout Son possible pour les empêcher de L’apercevoir ou de recevoir un message ou de Sa part. Michée, en revanche, était « rempli de force, de l’esprit de l’Éternel » (verset 8) parce qu’il était resté fidèle à Dieu.
En tant que ville fondée par Dieu, Jérusalem ne pouvait se maintenir que si elle se tournait vers Dieu. Les habitants continuaient à faire le contraire de la volonté de Dieu, et pourtant la ville semblait prospérer.
Mais Dieu, par l’intermédiaire de Michée, en révèle la raison : cette prospérité est fausse, fondée sur l’oppression et la corruption. Presque tout le monde était poussé par la cupidité, en particulier ceux dont les motivations auraient dû être les plus pures : les juges, les sacrificateurs et les prophètes.
Ils étaient tous achetés à l’aide de pots-de-vin tandis que les dirigeants s’enrichissaient et construisaient leurs villes animées sur le dos d’ouvriers qui travaillaient comme des esclaves, puis étaient pénalisés pour des crimes qu’ils n’avaient pas commis, et éliminés lorsqu’ils n’étaient plus utiles aux riches et aux puissants.
Pendant tout ce temps, ils considéraient leur prospérité mal acquise comme un signe que Dieu était avec eux et qu’ils étaient invincibles. Parce qu’ils attribuaient à Dieu la prospérité issue de l’abomination, Il a promis de les détruire complètement.
Dans le quatrième chapitre, une vive lumière d’espoir brille dans toute cette morosité. Dieu révèle à Michée un temps bien au-delà de l’époque actuelle, lorsque Son peuple serait comme Il aurait toujours dû être.
Dans le futur, Michée a vu un Israël qui prospérerait parce qu’il marcherait au nom du Seigneur, un Israël qui serait l’exemple de la sainteté pour le monde entier, qui répandrait la paix dans le monde au lieu de la peur et du péché.
La prospérité de Dieu n’est pas une prospérité mondaine, reposant entre les mains de quelques oppresseurs, mais tout le monde y aura part, « chacun sous sa vigne et sous son figuier. »
C’est cette expression de la prospérité pieuse d’Israël qui fait du figuier un symbole récurrent d’Israël tout au long de la Bible. Ici, Dieu a révélé Son plan impressionnant : Il n’enverrait pas Israël en captivité uniquement pour punir le peuple, mais pour le purger.
Le potentiel non réalisé d’Israël est comparé à un bébé à naître ; à Babylone, dit Dieu, Israël serait en mesure de donner naissance à ce bébé. L’expérience de la captivité allait transformer Israël en la nation qu’il était appelé à être dès le début.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Citez trois péchés condamnés par Dieu dans le troisième chapitre de Michée.
2. Pourquoi Dieu a-t-Il comparé les péchés d’Israël au cannibalisme ?
3. Comment pouvons-nous savoir quand notre succès est l’œuvre de Dieu et quand il est la nôtre ?
CONCLUSION
Obéirons-nous à Dieu aujourd’hui ? Qui sait comment Dieu pourrait nous utiliser si nous le faisons !