DÉVOTION DU 14 SEPTEMBRE Lecture biblique: Genèse 26:1-35

Lecture biblique: Genèse 26:1-35

« Il se transporta de là, et creusa un autre puits, pour lequel on ne chercha pas querelle; et il l’appela Rehoboth, car, dit-il, l’Eternel nous a maintenant mis au large, et nous prospérerons dans le pays. » (Genèse 26:22)

Il y a quelques années, j’avais construit une nouvelle maison pour notre famille.

Ma femme et moi étions ravis de notre nouvelle maison, mais les voisins d’un côté de la propriété n’étaient pas aussi enthousiastes au sujet de notre projet de construction.

Il semblait que chaque fois qu’ils nous parlaient, c’était pour se plaindre de quelque chose.

Juste après avoir terminé la construction de la maison, le voisin s’est plaint que nous avions endommagé son passage avec l’un des camions à benne ; il voulait que nous payions pour la mise en état du passage.

Je voyais bien que les dommages étaient anciennes et n’avaient rien à voir avec ce que nous avions fait, mais je lui avais dit que nous ferions appel à un professionnel qui donnera son avis.

Plus tard, le même voisin s’est plaint que les poteaux de notre clôture étaient trop proches de la limite de la propriété.

Nous avions déjà planté les poteaux dans du béton, mais je lui avais dit que nous allions quand même les déplacer. Après tout, nous étions nouveaux dans le quartier et nous voulions nous entendre avec tout le monde.

Une autre fois, il s’est plaint de notre système d’arrosage parce que, lorsque le vent souffle, une partie de la brume flottait sur sa voiture.

Cette fois-là, j’ai dû lui demander de répéter ce qu’il venait de dire. Je n’arrivais pas à croire que j’avais bien entendu la première fois !

Après tout, je lui avais dit qu’il n’y avait pas de problème et que j’allais régler l’arroseur.

Dans chaque cas, ma femme et moi aurions pu défendre nos droits, mais c’était notre désir de vivre selon la parole de Dieu devant ces voisins.

Puis, un jour en été, le monsieur dit: «Il faut que je vous parle ». Je m’attendais à une autre plainte, mais au lieu de cela, il m’a dit que le Seigneur avait parlé à son cœur.

Il s’est excusé de nous avoir causé des problèmes puis a dit qu’il voulait avoir une bonne relation avec nous.

J’ai remercié Dieu de nous avoir aidés à être patients lors de nos interactions avec ce voisin.

Comme Isaac dans le texte d’aujourd’hui, nous sommes tous confrontés à des situations où les gens ont des exigences déraisonnables ou se comportent de manière désagréable à notre égard.

Parfois, il peut s’agir d’une attaque directe contre notre foi. Dans d’autres cas, il peut s’agir simplement d’un comportement agaçant.

Il n’y a pas grand-chose que nous puissions faire pour changer la conduite des autres. Cependant, comme Isaac, nous avons le choix de la manière dont nous réagissons.

Isaac a donné l’exemple d’une réaction pieuse lorsqu’il a renoncé à son droit sur les puits que son père avait creusés et il est parti afin de maintenir la paix avec les tribus voisines.

Suivrons-nous son exemple ? Dans le but de vivre en paix avec les autres, sommes-nous prêts à renoncer à nos propres “droits” ?

Puissions-nous tirer une leçon d’Isaac et demander à Dieu la sagesse nécessaire pour savoir comment nous devons bien réagir.

Il peut nous donner la grâce d’être un artisan de la paix !

CONTEXTE

Le chapitre d’aujourd’hui donne des détails sur la vie d’Isaac et sur le fait que Dieu l’a rassuré des promesses faites à Abraham.

À cause d’une famine, Isaac et sa famille s’étaient installés à Guérar, une ville philistine qui est aujourd’hui un région du centre-sud d’Israël.

Il est possible qu’il y ait eu cent ans entre la famine du temps d’Abraham (Genèse 12:10) et celle-ci. On pense que « Abimélec » était un titre pour les dirigeants philistins, donc il peut s’agir d’un descendant du roi avec lequel Abraham avait traité.

Dieu a insisté sur le fait qu’Isaac ne devait pas aller en Égypte ; Il a déclaré que, s’il obéissait, sa descendance serait « comme les étoiles du ciel » et serait « une bénédiction pour toutes les nations de la terre ».

C’est la première fois que Dieu fait directement à Isaac ces promesses, qui avaient été initialement faites à Abraham.

Par crainte pour sa vie, Isaac avait caché le fait que Rebecca était sa femme ; il avait dit qu’elle était sa sœur.

Lorsque Abimélec observa un comportement inattendu dans une relation entre frère et sœur, il demanda à Isaac de lui dire toute la vérité, puis il le réprimanda.

Comme Dieu l’avait promis, Il bénit Isaac en lui donnant des récoltes abondantes, de nombreux troupeaux et des serviteurs.

Par conséquent, les Philistins eurent peur de lui et ils bouchèrent ses puits. L’eau étant un bien précieux dans le semi-désert, Abimélec avait donc fait comprendre à Isaac qu’il devait partir et ne pas s’installer dans cette région (verset 16).

Quoique Isaac s’installe ailleurs, les querelles se poursuivaient. Cela est indiqué par les noms qu’Isaac donnait aux puits : Ések signifie :« dispute », et Sitna signifie: « querelle ».

Bien qu’Abraham ait initialement creusé ces puits, Isaac avait renoncé à ses droits, s’était déplacé à nouveau et avait creusé un autre puits.

Comme il n’y avait pas de dispute au sujet de ce puits, Isaac l’appela Rehoboth, ce qui signifie “place”.

À Beer-Schéba, Dieu apparut à Isaac et réaffirma les promesses faites à Abraham (verset 24). Le verset 25 contient la première trace biblique d’Isaac faisant un autel.

Aux versets 26 à 33, Abimélec (étant probablement un titre plutôt qu’un nom), son chef d’armée Picol, et son ami Ahuzath vinrent établir une alliance avec Isaac, parce qu’il était devenu puissant.

Issac les a reçu, nourri et a fait l’alliance avec eux; et lorsque ses serviteurs trouvèrent de l’eau le jour même, il appela le puits: Schiba, ce qui signifie “serment”.

Les versets 34 et 35 racontent comment Ésaü a méprisé ses parents pieux et épousé des femmes Héthiennes.

On pense que Beéri et Élon , ses beaux-pères, étaient des hommes influents dans la société cananéenne, et qu’Ésaü a pu faire leur connaissance pendant qu’il faisait chasse.

Ésaü ne s’est pas soucié des sentiments ou des valeurs d’Isaac et de Rébecca, mais a suivi ses propres désirs.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. Dans combien d’endroits Isaac a-t-il creusé des puits ?

2. Il peut parfois être difficile d’être des artisans de la paix tout en restant fidèles à nos convictions sur ce qui est juste. Comment pouvons-nous savoir quoi faire lorsque nous sommes confrontés à de tels dilemmes ?

3. Quels pourraient être les résultats si nous gérons les situations irritantes d’une manière pieuse ?

CONCLUSION

Dieu est satisfait et honoré lorsque nous faisons tout notre possible pour vivre en paix avec ceux qui nous entourent.