DÉVOTION DU 14 SEPTEMBRE 2023 Lecture Biblique : Ecclésiaste 7 : 1 – 29
Lecture Biblique : Ecclésiaste 7 : 1 – 29
« Au jour du bonheur, sois heureux, et au jour du malheur, réfléchis: Dieu a fait l’un comme l’autre, afin que l’homme ne découvre en rien ce qui sera après lui. » (Ecclésiaste 7 : 14)
Pendant la majeure partie de ma vie, j’ai eu la chance d’être en bonne santé, mais il y a eu une période où j’ai eu ce qui semblait être un sérieux dérèglement interne.
Une nuit où le sommeil me fuyait, je me souviens d’être resté debout dans notre couloir sombre, à regarder les lumières de la ville. De temps en temps, on pouvait voir un avion passer dans le ciel.
Alors que je me tenais là, mes pensées se sont tournées vers tous ceux qui, dans notre pays (et dans le monde entier, d’ailleurs), souffrent d’une maladie incurable ou en phase terminale. Bien que Dieu ait permis à ma maladie de durer un certain temps avant de m’envoyer la guérison, j’ai appris à apprécier ma bonne santé habituelle et j’ai éprouvé une compassion plus profonde pour ceux qui souffrent.
Quelques années plus tard, j’ai été surpris par la perte soudaine de mon emploi. J’étais à un âge et dans un domaine spécialisé où il était difficile de trouver un nouveau poste.
Dans ces moments, il est naturel de ressentir toute une série d’émotions : un sentiment d’échec, des soucis financiers ou la tentation de s’en prendre à la direction qui a orchestré la situation. Cependant, je ne voulais pas être en colère ou vindicatif à l’égard de mon ancien employeur.
J’ai réalisé que Dieu avait permis les circonstances auxquelles ma famille et moi étions confrontés, et que la réponse pieuse serait de laisser toute l’affaire entre Ses mains.
Le Seigneur m’a aidé à le faire. J’ai pu dire et penser dans mon cœur que rien n’avait d’importance, pourvu qu’un jour je fasse du Ciel ma maison. Le Seigneur a pris soin de nous. Nous avons surmonté cette épreuve et j’ai grandi spirituellement grâce à cette expérience.
Ces deux incidents ont été des défis pour moi, mais ils ont été entrecoupés de périodes de bonne santé et d’emploi stable. Le fait est que, tôt ou tard, tout le monde passe par l’adversité, qu’il s’agisse de chrétiens ou de non-chrétiens.
Le verset sur lequel nous nous concentrons indique que Dieu permet les périodes de joies dans nos vies soient entrecoupées de moment de défis, afin que nous ne comptions pas sur notre propre sagesse ou nos propres capacités pour nous aider à traverser ces épreuves.
Il se produira des événements que nous ne pourrons pas modifier ou atténuer, et à travers eux, nous apprendrons l’importance de compter sur Dieu et de faire confiance à Son divin plan pour notre vie.
Efforçons-nous dans nos cœurs d’accepter les bonnes et les moins bonnes choses de la vie comme venant de Dieu, et appuyons-nous sur Lui pour qu’Il nous aide à traverser les épreuves.
CONTEXTE
Les proverbes et observations de ce chapitre semblent répondre à la question posée à la fin du chapitre précédent : « qui sait ce qui est bon pour l’homme dans la vie ? » (Ecclésiaste 6:12).
Une série de comparaisons dans les vingt-deux premiers versets de ce chapitre, utilisant fréquemment le mot « mieux », offre une sagesse pratique pour ceux qui vivent dans un monde de péché.
Le reste du chapitre est une exhortation contre l’autosatisfaction, soulignant également que si la sagesse est un attribut digne d’intérêt, elle est limitée et insuffisante pour permettre à l’homme de comprendre pleinement la vie.
Dans les versets 1 à 4, Salomon fait remarquer que tout le monde finit par mourir et qu’il faut donc prendre au sérieux la façon dont on vit.
Au verset 1, il déclare que la date de naissance d’une personne importe moins que le jour de sa mort, et qu’une bonne réputation a plus de valeur qu’un bon parfum, utilisé, à l’époque, lors des banquets pour parfumer la tête et les vêtements d’une personne.
La référence à la visite d’une « maison de deuil » (pompes funèbres) rappelle qu’il faut prendre le temps de réfléchir à la brièveté de la vie et à ses choix de vie.
Le verset 3 ne condamne pas le rire, mais indique plutôt qu’il est plus bénéfique de prendre la vie au sérieux que de vivre pour s’amuser.
Dans les versets 5 et 6, Salomon souligne qu’il vaut mieux écouter la réprimande des sages que de se laisser influencer par les flatteries des insensés. Le « bruit des épines » symbolise le bavardage bruyant d’une personne qui a beaucoup à dire mais dont peu de paroles ont de la valeur.
Les versets 7 à 10 mettent en garde contre le fait de laisser le jugement être biaisé par des circonstances personnelles, telles que l’oppression. La prudence est préférable à la témérité, car la colère empêche de penser clairement et de juger sainement. Il est préférable de se soumettre au calendrier et à la volonté de Dieu.
Les versets 11 et 12 soulignent que la sagesse et l’héritage sont tous deux bons, et qu’ils apportent tous deux un bénéfice à celui qui les reçoit. Cependant, la sagesse est préférable parce qu’elle peut conduire à la vie.
Les versets 13 et 14 declarent qu’accepter de la souveraineté de Dieu est préférable au fait de s’indigner devant Ses œuvres. Dieu permet à la fois la prospérité et l’adversité pour le bénéfice de l’homme – la prospérité entraîne la réjouissance, tandis que l’adversité incite à la réflexion et persuade l’homme de faire confiance à Dieu.
Les versets 15 à 22 soulignent que l’intégrité vaut mieux que la prétention. Salomon déclare que le fait que les justes meurent parfois jeunes alors que les méchants vivent longtemps montre bien que le jugement n’est pas toujours évident dans cette vie.
Il met en garde contre le fait que le pharisaïsme peut détruire l’intégrité et l’influence d’une personne, et que la méchanceté peut hâter sa mort.
Le verset 20 parle de la dépravation de l’humanité. Dans le texte original en hébreu, ce verset ne sous-entend pas qu’il est impossible de vivre sans pécher ; il affirme plutôt qu’aucun individu ne naît sans péché, ou juste.
Dans les versets 23 à 29, Salomon réfléchit à sa quête de sagesse. Il a constaté qu’elle était hors de sa portée, et il explique qu’il est impossible à l’homme de connaître la profondeur de la sagesse.
Il souligne également qu’un homme juste serait capable d’échapper à une femme provocante, mais que le pécheur serait pris au piège. L’auteur partait du principe que seul un homme sur mille était vraiment sage, tandis que le nombre de femmes sages était encore plus faible.
Ce sentiment s’aligne sur 1 Rois 11:4, qui déclare que, dans ses dernières années, les nombreuses femmes de Salomon l’ont incité à se détourner de Dieu.
Ce chapitre se termine par la conclusion que Dieu a créé l’homme juste à l’origine, mais que le péché a poussé l’homme à défier de manière flagrante la volonté de Dieu et à s’égarer.
REGARDER DE PLUS PRES
1. Quelle illustration visuelle Salomon a-t-il utilisée pour illustrer le rire de l’insensé ?
2. Pourquoi pensez-vous que Salomon ait déclaré au verset 8 que la fin d’une chose est mieux que son commencement ?
3. Quel aspect spécifique de la sagesse dans ce chapitre pouvez-vous appliquer le plus directement à votre propre vie de manière pratique ?
CONCLUSION
La vraie sagesse nous amènera à considérer nos choix de comportement et à décider de ceux qui mèneront en fin de compte à un profit éternel.