DÉVOTION DU 14 NOVEMBRE 2024 Références bibliques : Job 32 : 1 – 22 ; 33 : 1 – 33 ; 34 : 1 – 37

DÉVOTION DU 14 NOVEMBRE 2024 Références bibliques : Job 32 : 1 – 22 ; 33 : 1 – 33 ; 34 : 1 – 37

novembre 14, 2024

Références bibliques : Job 32 : 1 – 22 ; 33 : 1 – 33 ; 34 : 1 – 37

« Dieu voit la conduite de tous, Il a les regards sur les pas de chacun ». (Job 34 : 21)

Dieu voit-Il et se soucie-t-Il vraiment des épreuves que nous traversons dans notre vie ?

Si vous avez traversé la vallée de l’affliction, vous savez que c’est un endroit solitaire. Vos proches ne savent pas ce que vous avez enduré. Les nuits sont longues, et dans l’obscurité, vous luttez souvent pour toucher la main de Dieu. Le diable n’hésite pas à attaquer juste parce que vous êtes faibles.

En fait, il est facile de se décourager et de croire que Dieu ne voit plus notre affliction ou ne se soucie plus de nous. C’était certainement l’expérience de Job. Cependant, nous pouvons être assurés que Dieu voit ce que nous traversons, et Il s’en soucie !

J’ai personnellement vécu cette réalité.

Pendant un printemps, alors que j’étais assis dans un fauteuil roulant près de ma fenêtre et que j’observais la saison en allant et en venant, je m’étais demandé si je pourrais à nouveau me promener dehors par un matin ensoleillé, sentir les lilas ou cueillir les tulipes que mon beau-père avait plantés pour nous.

Pourrais-je marcher à nouveau ?

Pendant cette période de maladie, la chanson: « Ses yeux sont sur les moineaux » m’était d’un grand réconfort. Le premier couplet dit :

« Pourquoi devrais-je être découragé ?
Au moment des épreuves,
Pourquoi devrais-je me sentir seul?
Et me languir de la cité céleste?
Quand Jésus est à mes côtés,
Il est mon ami fidèle,
Ses yeux sont sur les moineaux
Et je sais qu’Il veille sur moi. »

C’était rassurant de me rappeler que les yeux de Dieu étaient sur moi !

Plus tard, j’ai appris les circonstances derrière les paroles encourageantes de ce chant.

Civilla Martin, qui a écrit les paroles, a déclaré que son inspiration est venue lorsqu’elle et son mari ont rendu visite à une précieuse sainte de Dieu qui était alitée depuis près de vingt ans. Le mari de la femme était également affligé et devait se rendre au service en fauteuil roulant. Malgré leurs difficultés physiques, les deux ont vécu une vie chrétienne heureuse, apportant inspiration et réconfort à tous ceux qui les connaissaient.

Un jour, on a demandé à ce couple le secret du brillant espoir dans leur vie. La réponse de la femme alitée fut simple : « Ses yeux sont sur les moineaux, et je sais qu’Il veille sur moi ». Cette simple expression de foi illimitée a saisi le cœur de l’auteure-compositrice, qui a écrit le chant « Ses yeux sont sur les moineaux ».

Nous pouvons être certains que Dieu ne manque jamais d’observer ce que nous vivons. C’est l’intention de Dieu de faire de notre épreuve une bénédiction pour nous, à la lumière de l’éternité.

En attendant, nous pouvons avoir confiance que Dieu, en Son temps, apportera le bien dans les circonstances que nous traversons. La force vient lorsque nous nous concentrons sur Jésus et que nous nous reposons dans l’assurance qu’Il voit et s’occupe de nous !

CONTEXTE

Dans le texte d’aujourd’hui, Elihu un jeune spectateur qui avait apparemment écouté le débat précédent entre Job et ses trois amis, est la quatrième personne à s’adresser à Job.

Certains commentateurs suggèrent que les commentaires d’Elihu étaient en réalité une série de quatre discours, chacun identifié par la phrase d’ouverture, « Elihu dit… ».

Que ce soit un ou quatre discours, Job n’a répondu à aucune des remarques d’Elihu, ni aucun des autres spectateurs.

Elihu a commencé son discours au chapitre 32 en expliquant qu’il n’avait pas parlé plus tôt parce qu’il honorait la supériorité et la sagesse présumée des trois premiers orateurs. Une fois qu’il a commencé à parler, cependant, il a réagi avec violence ; sa colère est mentionnée quatre fois dans les cinq premiers versets du chapitre.

Il a fermement condamné Job et ses amis : Job pour avoir parlé injustement de Dieu, et les trois amis pour avoir été incapables de réfuter les prétentions de justice de Job.

Au chapitre 33, Elihu a abordé l’allégation de Job selon laquelle son affliction était la preuve de la colère de Dieu contre lui. Il a souligné que puisque Dieu est plus grand que l’homme, il ne devrait pas être surprenant qu’Il ne réponde pas toujours directement aux questions.

Peut-être dans une tentative d’assumer un rôle d’intermédiaire, Elihu a pris sur lui de parler à Job à la place de Dieu, déclarant qu’il dirait la vérité de Dieu et l’équilibrerait avec les circonstances de Job.

Au chapitre 34, Elihu a défendu la justice de Dieu, niant que Dieu avait été injuste dans Son traitement de Job. Il a fait appel aux « hommes de sens » (verset 10) qui écoutaient pour entendre sa défense de la justice de Dieu. Alors qu’il continuait son attaque contre Job, il devint encore plus audacieux et plus tranchant, jusqu’à ce qu’à la fin du chapitre, il accuse cet homme souffrant de méchanceté pure et simple et de rébellion contre Dieu.

Alors qu’Elihu avait réprimandé avec violence les trois orateurs précédents pour leur incapacité à donner à Job une réponse raisonnable pour expliquer pourquoi il souffrait, ses propres déclarations étaient toujours insuffisantes. Elihu a peut-être été plus proche de la vérité que les trois autres hommes, car il a déclaré que l’homme ne peut pas comprendre tout ce que Dieu permet. Pourtant, il a supposé à tort que la bonne réponse à la souffrance apportera toujours la prospérité, et que la souffrance est toujours, d’une manière ou d’une autre, liée à des actes répréhensibles.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. Quels jugements Elihu a-t-il portés contre Job à la fin du chapitre 34 ?

2. À votre avis, pourquoi Job n’a-t-il pas répondu à Élihu, alors qu’il avait répondu aux trois autres hommes qui s’adressaient à lui ?

3. Quelle leçon pouvons-nous tirer du jugement d’Élihu sur Job et ses motivations ?

CONCLUSION

Comme Job, dans notre période d’épreuve, il peut être facile de penser que Dieu ne voit pas ce que nous traversons, mais Il voit !