DÉVOTION DU 14 DECEMBRE 2023 Référence Biblique : Luc 18 : 9 – 30

DÉVOTION DU 14 DECEMBRE 2023 Référence Biblique : Luc 18 : 9 – 30

décembre 14, 2023

Référence Biblique : Luc 18 : 9 – 30

« Et Jésus les appela, et dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n’y entrera point. » (Luc 18 : 16,17)

Il y a une semaine ou deux, mes petits-enfants et moi sommes allés nous promener dans notre quartier. Cette soirée du début de l’été était douce et chaleureuse, et beaucoup de nos voisins en profitaient également. Nous avons croisé plusieurs jeunes parents poussant des landaus, des gens promenant leur chien et un certain nombre de personnes travaillant dans leur jardin.

Notre petite-fille de six ans est l’incarnation même de la convivialité, et elle saluait joyeusement chaque personne à portée de voix, même si elle se trouvait de l’autre côté de la rue, sur le trottoir opposé, ou si elle était occupée à désherber des parterres de fleurs.

Elle ne semblait jamais à court de commentaires : notre promenade était parsemée de « Bonjour ! J’aime bien votre chien ! », « Quelle est cette fleur ? » et « C’est un joli vélo ! ». Aucune des personnes que nous avons croisées n’a été négligée ; son attention et son intérêt ont été accordés sans tenir compte de l’âge, du sexe ou de l’apparence.

Alors que nous approchions de la fin de notre promenade, nous sommes passés à côté d’un homme lourdement tatoué et couvert de piercings qui travaillait sur une moto. Ses sourcils froncés et son apparence quelque peu singulière auraient pu décourager un individu moins amical, mais ma petite-fille n’a pas été le moins du monde déconcertée. Elle s’est arrêtée et a posé des questions animées sur sa moto, lui demandant ce qu’elle avait et ce qu’il faisait exactement.

J’ai été étonné de voir son expression quelque peu sinistre disparaître en quelques secondes. En fait, il s’est illuminé comme un arbre de Noël ! Il a répondu avec un sourire à ses questions, puis s’est levé pour discuter amicalement pendant plusieurs minutes avant que nous ne partions.

Dans les versets qui ont été sélectionnés aujourd’hui, Jésus indique que le Royaume de Dieu appartient à ceux qui ont les qualités des petits enfants. Bien qu’Il n’ait pas spécifié exactement quels attributs enfantins Ses disciples devaient imiter, il se peut qu’Il ait fait allusion à l’innocence implicite, à l’acceptation et à la confiance qui semblent être inhérentes aux petits enfants.

Jésus veut que chacun d’entre nous ait une confiance enfantine en Lui, une foi pure, sans prétention et humble. Cet esprit d’acceptation directe nous permet de recevoir simplement le don du salut de Dieu. Il nous permet de croire sans remettre en question que Dieu est Celui qu’Il dit être. Il nous aide à dépendre instinctivement de notre Père Céleste pour répondre à nos besoins dans les domaines spirituel et physique.

Cet esprit ouvert et sans prétention est ce que Jésus disait qu’il devait y avoir dans nos vies pour entrer dans Son Royaume. Continuons à marcher comme des enfants confiants, car nous sommes des enfants : les enfants de Dieu !

CONTEXTE

Dans ce texte, Jésus poursuit Ses instructions au peuple concernant les critères d’entrée dans le Royaume de Dieu.

Après avoir enseigné la part de Dieu dans l’exaucement d’une prière persistante dans la parabole précédente (Luc 18 : 1 – 8), Jésus a enseigné la part de l’homme dans la première partie du texte d’aujourd’hui (versets 9 à 14).

Cette parabole s’adressait à « certaines personnes se persuadant qu’elles étaient justes ». Elle met en contraste deux hommes qui se rendaient au Temple pour prier. L’un d’eux était un pharisien : le groupe religieux juif le plus strict et le plus légaliste de l’époque. L’autre était un publicain, c’est-à-dire un collecteur d’impôts pour les Romains. Les collecteurs d’impôts étaient souvent malhonnêtes et connus pour leur rapacité, ce qui leur valait la haine des Juifs.

Les prières des deux hommes étaient également très différentes. Le pharisien était arrogant et orgueilleux, et ses paroles étaient moins une prière qu’une proclamation de ses grands mérites. L’expression « priait ainsi en lui-même », (verset 11) indique qu’il se concentrait sur lui-même plutôt que sur Dieu.

Le publicain était effacé : il se tenait « à distance » (verset 13), ne se jugeant manifestement pas digne d’être près du Temple, qui est le symbole de la présence de Dieu. Ses paroles et son geste de se frapper la poitrine témoignent d’un esprit de repentance et d’humilité. Il ne dit rien pour prouver sa propre valeur, mais implora simplement la miséricorde de Dieu.

L’auditoire de Jésus, à qui l’on avait enseigné que l’observation scrupuleuse de la loi était ce qui permettait d’obtenir la faveur de Dieu, a sans doute été surpris par la conclusion : le publicain est rentré chez lui justifié, alors que le pharisien ne l’a pas été.

Dans la deuxième partie de notre texte, des mères ont amené leurs enfants à Jésus pour qu’Il les bénisse (versets 15 à 17). À cette époque, les enfants n’avaient pas de statut social et les disciples semblaient refléter l’attitude dédaigneuse de la société, peut-être dans le but de préserver le temps de Jésus ou d’éviter que des individus sans importance n’empiètent sur Son ministère. Cependant, Jésus s’est servi de cette situation pour enseigner ce qui est nécessaire à ceux qui souhaitent avoir une part dans le Royaume de Dieu.

La troisième et dernière partie du texte d’aujourd’hui (versets 18 à 30) concerne un chef qui était venu à Jésus en désirant la vie éternelle et en demandant ce qu’il devait faire pour l’obtenir. Alors que Luc désigne cet homme simplement comme un « chef », l’Évangile de Matthieu précise le fait qu’il était jeune. Matthieu, Marc et Luc indiquent tous qu’il était riche. Certains spécialistes de la Bible pensent qu’il s’agissait peut-être d’un membre du Sanhédrin ou d’un responsable d’une synagogue locale.

Jésus a répondu à la question du jeune homme riche en lui demandant de suivre plusieurs des dix commandements : ces derniers correspondent respectivement au septième, sixième, huitième, neuvième et cinquième commandement (Exode 20 : 12 – 16). Chacun de ces commandements concerne la relation de l’homme avec l’homme (les quatre premiers des dix commandements concernent la relation de l’homme avec Dieu).

Alors que le jeune homme riche avait obéi à la Loi dès son plus jeune âge et semblait pieux, Jésus lui a indiqué qu’il lui manquait une chose : il devait vendre tous ses biens et les donner aux pauvres. Cette instruction n’était pas destinée à tous ceux qui possédaient des richesses matérielles. Jésus s’adressait plutôt au problème majeur dans le cœur de ce jeune homme. Luc rapporte qu’il « devint tout triste » et Matthieu ajoute qu’il « s’en alla tout triste » (Matthieu 19 : 22), ne voulant pas renoncer à ses richesses et à ses biens pour devenir disciple.

Les disciples de Jésus ont été étonnés de cette exigence, car pour les Juifs, l’argent était un indicateur de la bénédiction de Dieu. Si ce chef ayant un grand sens moral ne pouvait pas entrer au Paradis, ils ont demandé : « Et qui peut être sauvé ? ». Jésus a clairement indiqué que ce n’était pas la richesse qui empêchait le chef d’accéder au Paradis, mais son refus de faire passer le Royaume de Dieu en premier.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. Quelle a été la réaction de ceux à qui Jésus a adressé Sa parabole des deux hommes qui allaient au Temple pour prier ?

2. Pourquoi pensez-vous qu’il est souvent plus facile pour un enfant que pour un adulte d’avoir une foi pure ?

3. Comment pouvons-nous évaluer exactement quoi ou qui occupe la première place dans nos cœurs ?

CONCLUSION

Jésus a pris le temps d’enseigner à Ses disciples pourquoi Il considérait les petits enfants comme importants. Il a même expliqué qu’Il ne donnerait Son Royaume qu’aux personnes qui sont comme des petits enfants : celles qui ont un cœur ouvert, humble et confiant.