DÉVOTION DU 13 SEPTEMBRE 2021 Lecture biblique: Genèse 25 : 1-34
Lecture biblique: Genèse 25 : 1-34
« Ésaü répondit: Voici, je m’en vais mourir; à quoi me sert ce droit d’aînesse? Et Jacob dit: Jure-le moi d’abord. Il le lui jura, et il vendit son droit d’aînesse à Jacob. » (Genèse 25:32-33)
La négligence d’un héritage spirituel et de la bénédiction du salut, peut entraîner des conséquences regrettables.
Georges Burton peut en témoigner. Bien qu’il ait été sauvé dans son enfance, au début de son adolescence, il était après devenu rebelle puis s’était détourné de Dieu.
Il avait quitté son foyer chrétien et déménagé à Wabush, au Labrador, au Canada, où vivait sa sœur. Là, il adopta un mode de vie totalement contraire à l’éducation chrétienne qu’il avait reçue.
Sans tarder, il buvait de l’alcool, fumait et était accro au jeu. Avec le temps, il s’était marié, et lui et sa femme aimaient danser et faire la fête.
Un soir, Georges était à la fête d’un ami qui se mariait. Comme il n’était pas rentré à l’heure convenue, sa femme était allée le chercher et l’avait trouvé avec les autres personnes.
Georges et sa femme ont quitté la fête ensemble, mais elle l’avait devancé parce qu’elle était contrariée qu’il ait bu et ne soit pas rentré à la maison quand elle l’attendait
Au bout d’un moment, elle se retourna et réalisa que Georges n’était plus derrière elle.
Il neigeait fort, la neige soufflait et la température était de quarante degrés au-dessous de zéro, mais elle revint sur ses pas jusqu’au club pour voir s’il était revenu à la fête.
Cela lui avait pris environ dix ou quinze minutes, mais Georges n’était pas là; alors elle avait décidé de rentrer chez elle.
En marchant, elle remarqua une bosse dans un amas de neige. Elle était allée voir et avait découvert Georges endormi et déjà partiellement recouvert de neige.
Elle dut le secouer brutalement pour le réveiller. Si elle était rentrée chez elle sans remarquer ce tas, il serait mort de froid avant qu’elle ne revienne là où il était.
La négligence de Georges de prendre en compte son éducation chrétienne reçue à son bas âge, et celle de son expérience d’enfance du salut, l’avaient presque conduit dans une éternité perdue.
Heureusement, Dieu a été miséricordieux et a épargné sa vie.
Peu de temps après, Georges est retourné à Dieu en priant pour le pardon, et Dieu a répondu en sauvant son âme.
Dans notre texte d’aujourd’hui, Esaü a montré un mépris total pour son droit d’aînesse en tant que fils aîné d’Isaac et de Rébecca.
Dans un moment de faim, il a fait un pas qu’il regretterait désespérément un jour : il a vendu son droit d’aînesse pour un bol de potage.
Un prestige, un pouvoir et une propriété considérables venaient avec le droit d’aînesse, mais bien qu’il en connaisse la valeur, il l’a donné pour satisfaire son désir immédiat.
En étudiant ce récit, nous pouvons tirer une leçon. Un héritage chrétien, même s’il ne nous garantit pas une place au paradis, est une immense bénédiction.
Une relation personnelle avec Dieu est encore plus précieuse. Cependant, nous pouvons jeter cette bénédiction si nous ne la valorisons pas correctement.
Des décisions qui peuvent sembler sans importance peuvent nous conduire dans une direction désastreuse.
Nous voulons que nos choix soient dirigés par Dieu, et nous voulons chérir une bonne relation avec Lui, en la gardant soigneusement et en réalisant son immense importance.
CONTEXTE
Ce texte raconte les derniers jours d’Abraham et énumère certains de ses descendants.
Abraham a eu six fils avec Ketura, sa seconde épouse. Diverses tribus arabes descendirent de ces fils, dont les Madianites sont les plus connus.
Abraham a gardé à l’esprit que l’alliance de Dieu devait être accomplie par la postérité d’Isaac.
D’où, il a pris soin d’accorder des cadeaux aux autres fils et de les envoyer vers l’est, loin du pays qui avait été promis à Isaac.
Les versets 1- 4 et 12-18 montrent que Dieu a accompli Sa promesse de donner à Abraham de nombreux descendants.
Le Seigneur avait dit qu’Ismaël engendrerait une grande nation (Genèse 17:20), et ce chapitre indique que cela s’est également accompli.
La postérité d’Ismaël était un peuple nomade qui vivait dans la région allant de l’Égypte à l’Assyrie.
Abraham mourut à l’âge de 175 ans, puis Isaac et Ismaël l’enterrèrent dans la grotte de Macpéla où Sara fut enterrée.
Après environ vingt ans de mariage, Isaac et Rebecca sont restés sans enfant, et la promesse à long terme semblait être compromise.
Isaac a prié le Seigneur avec ferveur et Dieu leur a donné des fils jumeaux.
La signification des prénoms était importante dans les temps anciens.
La signification du prénom Ésaü, est « poilu », et certains étudiants de la Bible pensent que ses cheveux étaient roux.
La signification du prénom Jacob, est « celui qui tient le talon de l’autre » ou « celui qui supplante».
Le texte est clair qu’Isaac aimait Esaü et Rebecca aimait Jacob.
À l’époque d’Ésaü et d’Isaac, être le premier-né, était une position sacrée. Le fils aîné héritait du droit d’aînesse du patriarche de la famille.
Une double portion des biens de la famille allait à ce fils. Il avait également autorité sur toute la maisonnée, y compris les fils, les belles-filles, les filles célibataires et les petits-enfants; il était responsable de leur bien-être spirituel et matériel.
Cette position était transférable, mais seul celui qui devait recevoir la bénédiction pouvait la donner à un autre.
Les versets 27-34 racontent comment Ésaü a vendu son droit d’aînesse à Jacob. Le potage que Jacob a fait était un ragoût ou une soupe.
Jacob était un opportuniste et a saisi ce moment pour l’utiliser à son avantage. Cependant, peu importe combien de temps Ésaü était resté sans nourriture, il était responsable de son attitude désinvolte envers son droit d’aînesse.
Il manquait du respect pour les choses spirituelles. Par conséquent, il n’a regardé que l’image à court terme et a complètement ignoré les implications à long terme de ce qu’il faisait.
Le manque d’intérêt d’Ésaü pour les questions spirituelles importantes, a continué tout au long de sa vie.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1/ Quelle fut la réponse de Jacob à la demande de nourriture d’Ésaü ?
2/ Comment Jacob aurait-il dû traiter la demande d’Ésaü ?
3/ Quels sont les avantages d’attendre que Dieu accomplisse Ses plans pour nous, plutôt que d’essayer de mettre en place les nôtres ?
CONCLUSION
Soyons sûrs que nous valorisons correctement les bénédictions spirituelles que Dieu a placées dans nos vies.